La Chine et la Côte d'Ivoire ont signé mercredi à Abidjan un accord de financement portant sur 819 millions USD, par l'entremise d'Eximbank of China, pour le développement et la réhabilitation du réseau électrique en Côte d'Ivoire.
Les actes de l'accord cadre et de l'accord de prêt ont été paraphés pour l'Etat de Côte d'Ivoire par les ministres du Plan et du développement et de l'Economie et des finances, Mabri Toikeusse et Kaba Nialé, et pour la Chine par son ambassadeur en Côte d'Ivoire, Tang Weibin.
Le financement devrait permettre la mise en œuvre par deux entreprises chinoises, Sinomach et Cneec, d'un projet destiné à renforcer la capacité de production et de fourniture d'électricité en Côte d'Ivoire en vue de satisfaire la forte demande induite par la croissance économique retrouvée du pays.
Le projet porte sur la construction de 14 nouveaux postes de haute tension, la réhabilitation de 13 postes de haute tension, la réalisation de 1555 km de lignes de transmission et de fourniture d'équipements électriques sans compter l'électrification de 500 localités rurales.
Avec une capacité globale énergétique actuelle de 1 540 MW, la Côte d'Ivoire compte passer à 2 886 MW en 2018 et atteindre 4 000 MW à l'horizon 2020.
Le gouvernement a entrepris des réformes et lancé des actions prioritaires dont le barrage hydroélectrique de Soubré (sud-ouest), le plus puissant et le plus grand centre de production énergétique du pays en construction par la Chine, pour réaliser son objectif d'être autosuffisant et exportateur d'électricité dans la sous-région ouest africaine.
La Côte d'Ivoire fournit de l'électricité au Ghana, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et à terme à la Sierra Leone, au Liberia et à la Guinée.
"L'électricité est un indicateur de développement", relève l'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire, Tang Weibin, qui assure que le projet va permettre de promouvoir le développement local, réduire la pauvreté et assurer le développement économique ivoirien.
Pour lui, cet accord de financement est le symbole du "nouveau modèle" de la coopération entre la Chine et la Côte d'Ivoire et un "nouveau palier" dans les relations entre les deux pays.
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a également salué "l'excellence" de la coopération entre les deux pays qui se "consolide chaque jour davantage" à travers un "partenariat gagnant-gagnant" dans les domaines de l'énergie, du transport, de l'agro-industrie, du bâtiment et des travaux publics, du logement et des technologies de l'information et des télécommunications.
La Chine est le 3ème fournisseur de la Côte d'Ivoire et un "partenaire très important" dans sa marche vers l'émergence, a-t-il dit relevant l'existence en Côte d'Ivoire d'une trentaine d'entreprises chinoises.
"Cette présence chinoise doit permettre le transfert de technologies et la création de valeur ajoutée", a-t-il espéré.
Les actes de l'accord cadre et de l'accord de prêt ont été paraphés pour l'Etat de Côte d'Ivoire par les ministres du Plan et du développement et de l'Economie et des finances, Mabri Toikeusse et Kaba Nialé, et pour la Chine par son ambassadeur en Côte d'Ivoire, Tang Weibin.
Le financement devrait permettre la mise en œuvre par deux entreprises chinoises, Sinomach et Cneec, d'un projet destiné à renforcer la capacité de production et de fourniture d'électricité en Côte d'Ivoire en vue de satisfaire la forte demande induite par la croissance économique retrouvée du pays.
Le projet porte sur la construction de 14 nouveaux postes de haute tension, la réhabilitation de 13 postes de haute tension, la réalisation de 1555 km de lignes de transmission et de fourniture d'équipements électriques sans compter l'électrification de 500 localités rurales.
Avec une capacité globale énergétique actuelle de 1 540 MW, la Côte d'Ivoire compte passer à 2 886 MW en 2018 et atteindre 4 000 MW à l'horizon 2020.
Le gouvernement a entrepris des réformes et lancé des actions prioritaires dont le barrage hydroélectrique de Soubré (sud-ouest), le plus puissant et le plus grand centre de production énergétique du pays en construction par la Chine, pour réaliser son objectif d'être autosuffisant et exportateur d'électricité dans la sous-région ouest africaine.
La Côte d'Ivoire fournit de l'électricité au Ghana, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et à terme à la Sierra Leone, au Liberia et à la Guinée.
"L'électricité est un indicateur de développement", relève l'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire, Tang Weibin, qui assure que le projet va permettre de promouvoir le développement local, réduire la pauvreté et assurer le développement économique ivoirien.
Pour lui, cet accord de financement est le symbole du "nouveau modèle" de la coopération entre la Chine et la Côte d'Ivoire et un "nouveau palier" dans les relations entre les deux pays.
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a également salué "l'excellence" de la coopération entre les deux pays qui se "consolide chaque jour davantage" à travers un "partenariat gagnant-gagnant" dans les domaines de l'énergie, du transport, de l'agro-industrie, du bâtiment et des travaux publics, du logement et des technologies de l'information et des télécommunications.
La Chine est le 3ème fournisseur de la Côte d'Ivoire et un "partenaire très important" dans sa marche vers l'émergence, a-t-il dit relevant l'existence en Côte d'Ivoire d'une trentaine d'entreprises chinoises.
"Cette présence chinoise doit permettre le transfert de technologies et la création de valeur ajoutée", a-t-il espéré.