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Économie Publié le vendredi 18 décembre 2015 | Banque Mondiale

Présentation et la dissémination du 2e rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire: Propos liminaire de M.Pierre Laporte, Directeur des Opérations de la Banque mondiale

© Banque Mondiale Par Marc Innocent
Présentation et la dissémination du 2e rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire
Jeudi 17 décembre 2015. Abidjan, Primature. La Banque mondiale a procédé à la présentation et la dissémination du 2e rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire, intitulé: La Force de l’Elephant. Photo: Pierre Laporte, Directeur des Opérations de la Banque mondiale
Monsieur le Premier Ministre
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement
Chers collegues Partenaires au Développement
Honorables invites
Mesdames et Messieurs

Je voudrais tout d’abord remercier son excellence Monsieur Daniel Kablan Duncan, Premier ministre, ministre de l’économie, des finances et du budget pour avoir accepté de co-présider l’evenement qui nous réunit ce matin.

Il s’agit de la présentation et la dissémination du deuxieme rapport sur la situation economique de la Côte d’Ivoire, intitulé: La Force de l’Elephant: Pour que sa croissance génère plus d’emplois de qualité. Le rapport, qui est publié dans un contexte où la question de l’Emploi, surtout l’Emploi des jeunes, occupe de plus en plus une place prépondérante dans le discours public sur les choix stratégiques des gouvernants, a une double ambition. La premiere est d’informer une audience pas nécessairement de specialistes sur les récents développements socio-economiques dans le pays.
La deuxieme est de susciter le debat sur une ou plusieurs questions fondamentales qui pourraient determiner l’avenir économique de la Côte d’Ivoire.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce rapport dresse un bilan positif de l’economie ivoirienne et c’est tout à votre honneur, Monsieur le Premier Ministre, d’avoir pu maintenir une dynamique de croissance sans discontinuer depuis 2012. C’est donc à juste titre que les auteurs de cette seconde edition du Rapport ont bien choisi le titre de L’elephant qui est de retour avec une economie qui s’est accrue de pres de 40%. Son taux d’inflation ainsi que ses equilibres budgetaires et exterieurs sont restés maitrisés. Bien sûr, il faut rester vigilent car le pays reste vulnerable à plusieurs risques tant externes qu’internes, à commencer par le maintien de ses produits d’exportations. Il lui faudra aussi bien concilier son desir d’accroitre ses infrastructures et la couverture de ses services sociaux avec l’obligation de controler son endettement. A cet effet, les autorités devront augmenter les recettes domestiques, notamment par une meilleure couverture de la TVA. Elles devront aussi cultiver les partenariats avec le secteur privé mais dans un cadre legal et institutionnel transparent qui assure les meilleurs resultats pour l’ensemble du pays.

Pourtant le defi majeur du pays sera de transformer sa forte croissance economique en une réduction significative de la pauvreté, même s’il faut admettre que son niveau a baissé d’au moins 5 points depuis 2011 pour se situer aujourd’hui à environ 46 %, ce qui n’est pas négligeable.. Un des principaux enseignements du rapport qui vous sera présenté dans un instant par mon collegue Jaques Morisset est le suivant: Si la Cote d’Ivoire veut atteindre l’emergence economique dans un proche avenir, il lui faudra maintenir le cap de sa croissance, mais aussi et surtout de s’assurer que cette croissance soit non seulement inclusive mais aussi qu’elle donne lieu à une création d’emploi de qualité, comme nous le verrons dans les experiences internationales que le rapport evoque.

La deuxième partie de ce rapport propose plusieurs pistes de réflexion sur comment la Côte d’Ivoire, pays en pleine transformation structurelle de son marché de l’Emploi], peut créer des emplois de qualité pour une population active qui doublera au cours des 15 prochaines années. Des pistes qui se focalisent sur un programme de réformes qui doit conduire (i) à des gains de productivité dans les activités indépendantes tant agricoles que non agricoles, et (ii) à l’émergence d’entreprises dynamiques pourvoyeuses d’emplois.


Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs

Je ne voudrais pas terminer mes propos sans addresser, au nom du Groupe de la Banque mondiale, nos remerciements à vous même ainsi que les membres du Gouvernement qui vous accompagnent et l’ensemble des participants qui nous ont fait l’amitié de se lever tôt pour venir partager leurs reflexions. Je reste persuadé que l’echange de connaissances et d’idées est le meilleur moyen pour faire avancer la reflexion et la prise de decision.

Je vous remercie pour votre aimable attention!

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