2015 a été une bonne année pour la Côte d’Ivoire. Championne d’Afrique de football; des élections présidentielles dans un contexte politique plus apaisé et une croissance économique, pratiquement la plus forte du continent. Somme toute, force est de constater que la croissance rapide n’a pas été accompagnée par la création d’emplois de qualité au cours de ces dernières années.
Le principal défi de la Côte d’Ivoire, et pas des moindres, est celui de la croissance partagée. Jusqu’ici, les taux de croissance accélérés ne se sont pas encore traduits par une baisse significative du taux de pauvreté dans le pays. Il faut une croissance favorable aux pauvres, celle qui induit la progression des revenus de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté et qui se traduit par une réduction des écarts de revenus entre les pauvres et le reste de la population. Intitulée « La force de l’Eléphant, pour que sa croissance génère plus d’emplois de qualité » cette seconde édition du rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire propose une stratégie qui s’appuie sur des actions visant à promouvoir la productivité dans les trois catégories d’emplois que sont l’Auto-emploi et l’emploi indépendant, l’emploi salarié et l’emploi agricole.
« Si le pays ne parvenait pas à générer des gains de productivité dans toutes les catégories d’emplois simultanément, le risque serait d’une Côte d’Ivoire à deux vitesses » estime Jaques Morisset, Economiste en chef à la Banque mondiale, co-auteur du rapport, « Une politique de l’espoir est donc nécessaire pour améliorer les revenus de tous les Ivoiriens et ainsi cultiver la cohésion sociale. »
Le rapport indique qu’il y a aujourd’hui environ 14 millions d’Ivoiriens sur le marché du travail. La grande majorité travaille, puisque le taux de chômage y est inférieur à 7%. Le principal défi est d’assurer un emploi de qualité pour tous.« Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce rapport dresse un bilan positif de l’économie ivoirienne qui, sans discontinuer depuis 2012, connait un formidable dynamisme. Ce rapport propose des éléments de réponse qui peuvent alimenter le débat et aider à construire un plan d’actions pour répondre de manière optimale à cette urgence de créer des emplois de qualité » a déclaré Mr. Pierre Laporte, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Le rapport note aussi que le marché de l’emploi est hautement segmenté en Côte d’Ivoire. D’un côté, deux tiers des travailleurs sont dans l’auto-emploi ou l’emploi familial dans des micros entreprises et des fermes, avec un revenu moyen qui se situe autour de 65 000 FCFA par mois. De l’autre, ceux qui sont employés ou propriétaires d’exploitations agricoles, industrielles et de services parviennent à sécuriser un revenu moyen de 350 000 FCFA. Il y a parmi eux les privilégiés de la finance et du secteur minier qui perçoivent en moyenne plus de 2,3 et 1,6 million FCFA respectivement par mois.
Le défi majeur pour la Côte d’Ivoire est d’assurer un emploi de qualité pour la majorité de ses travailleurs. Cet objectif va être atteint uniquement si le pays parvient à accroître la productivité de sa force de travail, à travers la combinaison du déplacement de ces travailleurs vers les secteurs les plus productifs de son économie et des gains de productivité dans les secteurs où sera occupée la majorité des travailleurs ivoiriens ; à savoir l’Auto-emploi et l’emploi agricole.
Le principal défi de la Côte d’Ivoire, et pas des moindres, est celui de la croissance partagée. Jusqu’ici, les taux de croissance accélérés ne se sont pas encore traduits par une baisse significative du taux de pauvreté dans le pays. Il faut une croissance favorable aux pauvres, celle qui induit la progression des revenus de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté et qui se traduit par une réduction des écarts de revenus entre les pauvres et le reste de la population. Intitulée « La force de l’Eléphant, pour que sa croissance génère plus d’emplois de qualité » cette seconde édition du rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire propose une stratégie qui s’appuie sur des actions visant à promouvoir la productivité dans les trois catégories d’emplois que sont l’Auto-emploi et l’emploi indépendant, l’emploi salarié et l’emploi agricole.
« Si le pays ne parvenait pas à générer des gains de productivité dans toutes les catégories d’emplois simultanément, le risque serait d’une Côte d’Ivoire à deux vitesses » estime Jaques Morisset, Economiste en chef à la Banque mondiale, co-auteur du rapport, « Une politique de l’espoir est donc nécessaire pour améliorer les revenus de tous les Ivoiriens et ainsi cultiver la cohésion sociale. »
Le rapport indique qu’il y a aujourd’hui environ 14 millions d’Ivoiriens sur le marché du travail. La grande majorité travaille, puisque le taux de chômage y est inférieur à 7%. Le principal défi est d’assurer un emploi de qualité pour tous.« Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce rapport dresse un bilan positif de l’économie ivoirienne qui, sans discontinuer depuis 2012, connait un formidable dynamisme. Ce rapport propose des éléments de réponse qui peuvent alimenter le débat et aider à construire un plan d’actions pour répondre de manière optimale à cette urgence de créer des emplois de qualité » a déclaré Mr. Pierre Laporte, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Le rapport note aussi que le marché de l’emploi est hautement segmenté en Côte d’Ivoire. D’un côté, deux tiers des travailleurs sont dans l’auto-emploi ou l’emploi familial dans des micros entreprises et des fermes, avec un revenu moyen qui se situe autour de 65 000 FCFA par mois. De l’autre, ceux qui sont employés ou propriétaires d’exploitations agricoles, industrielles et de services parviennent à sécuriser un revenu moyen de 350 000 FCFA. Il y a parmi eux les privilégiés de la finance et du secteur minier qui perçoivent en moyenne plus de 2,3 et 1,6 million FCFA respectivement par mois.
Le défi majeur pour la Côte d’Ivoire est d’assurer un emploi de qualité pour la majorité de ses travailleurs. Cet objectif va être atteint uniquement si le pays parvient à accroître la productivité de sa force de travail, à travers la combinaison du déplacement de ces travailleurs vers les secteurs les plus productifs de son économie et des gains de productivité dans les secteurs où sera occupée la majorité des travailleurs ivoiriens ; à savoir l’Auto-emploi et l’emploi agricole.