L’Alliance des structures syndicales et mutualistes des greffiers a pris position face à la grève qui secoue la corporation des greffiers. Dans une déclaration de presse lue en début de soirée le jeudi 17 décembre2015, elle a invité tous les greffiers de Côte d'Ivoire à reprendre le travail. Toute chose qui n’a pas obtenu l’assentiment de tous.
« L’Alliance invite mesdames et messieurs les greffiers en chef des Cours d'appel, tribunaux de Première instance et sections détachées desdits tribunaux, à prendre toutes dispositions utiles pour faire fonctionner leur juridiction respective et le Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques a donné des instructions fermes en vue d'assurer la sécurité des greffiers sur les lieux de travail », tel est l’ extrait de la déclaration lue par le porte-parole de cette alliance, Me Fanou Constant.
En outre, l'Alliance a présenté ses excuses les plus sincères à la population ivoirienne « pour les désagréments causés par cet arrêt de travail. Elle a justifié sa position du fait qu’elle prend part aux négociations avec le cabinet du Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques depuis le vote de la loi n° 2015-492 du 7 juillet 2015 portant statut des greffiers qui est aujourd’hui la source de ce mouvement d’humeur ».
Les membres de l'Alliance « déplorent les débordements liés à la grève qui ont conduit à l'arrestation de deux de leurs collègues et rassurent qu’ils mènent malgré tout des démarches allant dans le sens de leur libération ». Elle soutient enfin que le prolongement de cet arrêt de travail est de nature à entraver aussi bien les acquis du document consolidé avec la tutelle, que les démarches effectuées pour la libération de leurs collègues.
Cet appel n’a pas été entendu par les grévistes qui ont jugé cette « sortie hasardeuse, et qui ne défend en aucune façon les intérêts de la corporation ». Puisque les tribunaux sont restés fermés le vendredi 18 décembre. Réunie en Assemblée générale ce jour-là, la Coordination des greffiers a décidé de la reconduction de la grève jusqu’au mercredi 23 décembre. « La Coordination appelle les greffiers de Côte d’Ivoire à rester mobilisés et vigilants car la semaine du 21 décembre sera déterminante dans l’issue de ce mouvement salutaire », dit un mot d’ordre lancé à l’endroit de toute la corporation. Aux dernières nouvelles, l’on annonce que la Primature se serait saisie du dossier, et que des discussions seraient en cours. Pour rappel, les greffiers exigent la libération de deux de leurs collègues détenus depuis près de deux semaines, et la signature du décret d’application de la loi relative à la modification de leur statut.
Constant DOSSOU
« L’Alliance invite mesdames et messieurs les greffiers en chef des Cours d'appel, tribunaux de Première instance et sections détachées desdits tribunaux, à prendre toutes dispositions utiles pour faire fonctionner leur juridiction respective et le Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques a donné des instructions fermes en vue d'assurer la sécurité des greffiers sur les lieux de travail », tel est l’ extrait de la déclaration lue par le porte-parole de cette alliance, Me Fanou Constant.
En outre, l'Alliance a présenté ses excuses les plus sincères à la population ivoirienne « pour les désagréments causés par cet arrêt de travail. Elle a justifié sa position du fait qu’elle prend part aux négociations avec le cabinet du Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques depuis le vote de la loi n° 2015-492 du 7 juillet 2015 portant statut des greffiers qui est aujourd’hui la source de ce mouvement d’humeur ».
Les membres de l'Alliance « déplorent les débordements liés à la grève qui ont conduit à l'arrestation de deux de leurs collègues et rassurent qu’ils mènent malgré tout des démarches allant dans le sens de leur libération ». Elle soutient enfin que le prolongement de cet arrêt de travail est de nature à entraver aussi bien les acquis du document consolidé avec la tutelle, que les démarches effectuées pour la libération de leurs collègues.
Cet appel n’a pas été entendu par les grévistes qui ont jugé cette « sortie hasardeuse, et qui ne défend en aucune façon les intérêts de la corporation ». Puisque les tribunaux sont restés fermés le vendredi 18 décembre. Réunie en Assemblée générale ce jour-là, la Coordination des greffiers a décidé de la reconduction de la grève jusqu’au mercredi 23 décembre. « La Coordination appelle les greffiers de Côte d’Ivoire à rester mobilisés et vigilants car la semaine du 21 décembre sera déterminante dans l’issue de ce mouvement salutaire », dit un mot d’ordre lancé à l’endroit de toute la corporation. Aux dernières nouvelles, l’on annonce que la Primature se serait saisie du dossier, et que des discussions seraient en cours. Pour rappel, les greffiers exigent la libération de deux de leurs collègues détenus depuis près de deux semaines, et la signature du décret d’application de la loi relative à la modification de leur statut.
Constant DOSSOU