L’économie ivoirienne a repris des couleurs depuis l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara en avril 2011, au point où les reformes entreprises ont abouti, mi-décembre, à l’élection de la Côte d’Ivoire au Millenium Challenge Corporation(MCC), un pas supplémentaire vers l’émergence à laquelle le pays aspire à l’horizon 2020.
L’élection de la Côte d’Ivoire au Millenium Challenge Corporation (MCC) le 17 décembre 2015 après son admission à Mexico, depuis le 29 Octobre 2015, à l’initiative internationale « Open Government Partnership - (OGP) », est un ‘’bon cadeau de Noël’’ qui sera un véritable levier dans le cadre de la mise en œuvre du Programme National de Développement (PND) 2016-2020 d’un montant total de 29 000 milliards de FCFA dont plus de 60% à financer par le secteur privé .
Un secteur privé auquel les autorités ivoiriennes veulent conférer le statut de locomotive de la croissance économique. ‘’Le secteur privé est déjà et sera à l’avenir le principal moteur de la nouvelle croissance économique dont l’objectif est de porter sa part dans les investissements totaux à 70% en 2020 contre 62% en 2014 ; 56.8% en 2013 ; 55.4% en 2012’’, dixit le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, en charge, également, de l’Economie, des finances et du budget.
Depuis 2011, la relance économique de la Côte d’Ivoire est en net progrès. Après avoir reculé de 4,7 % pendant la crise postélectorale de 2011, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume est en hausse en moyenne de 9 % entre 2012 et 2013 en dépit d’une légère baisse à 7,9 %, en 2014 avant de remonter à plus de 20 % sur la période 2012-2014.
L’introduction du prix plancher à la production pour les principaux produits d’exportation ont dopé l’agriculture, en particulier dans les filières du cacao, de la noix de cajou, du coton et des autres cultures vivrières (riz, plantain, manioc et maïs). Le gouvernement est allé jusqu’à donner aux planteurs de cacao un prix historique de 1000 FCFA/ Kg pour la campagne agricole 2015-2016.
Le secteur industriel n’est pas resté en marge de cette relance économique. D’innombrables projets publics d’infrastructure, notamment, des routes, ponts, entreprises de transformation, ont contribué à accroître la production. Le pays a renforcé sa position de premier producteur avec une production record de 1,7 million de tonnes, l’équivalent de 35% des récoltes mondiales.
Ayant occupé la 158è place en 2014, la Côte d’Ivoire a mis en œuvre des réformes dans des domaines suivis par le Doing Business et a atteint une amélioration de 3,4. Au final, ces performances lui ont permis d’occuper le 4è rang dans le top 10 des pays performateurs de croissance au monde, et celui de 2è pays africain derrière le Sénégal dans l’espace UEMOA, du rapport Doing Business 2015.
Ce résultat a été possible grâce à la facilitation de création d’entreprises en diminuant les fonds propres requis, le transfert de propriété soutenu par la numérisation informatique de son cadastre, l’obtention de prêts à partir de l’accès à l’information sur le crédit, le renforcement de la loi de protection des investisseurs minoritaires et la facilitation du commerce transfrontalier par la simplification du processus de préparation du dossier.
La confiance retrouvée, des organisations et institutions qui avaient délocalisé leurs activités sont depuis un an de retour au bord de la lagune Ebrié. C’est le cas de la Banque africaine de développement (BAD) qui, après 11 ans hors de son traditionnel siège à Abidjan, le temps d’un exil en Tunisie, a regagné la capitale économique ivoirienne depuis l’an dernier. Il en est de même pour l’Organisation internationale pour le Cacao qui a annoncé le transfert de son siège de Londres à Abidjan d’ici mars 2016.
Malgré une croissance économique, pratiquement la plus forte du continent, ’’force est de constater que la croissance rapide n’a pas été accompagnée par la création d’emplois de qualité au cours de ces dernières années’’, a nuancé la Banque mondiale dans son 2ème rapport sur l’économie ivoirienne en date du 17 décembre dernier.
Pour l’institution financière mondiale, le principal défi de la Côte d’Ivoire et pas des moindres, est celui de ‘’la croissance partagée’’. Jusqu’ici, ‘’les taux de croissance accélérés ne se sont pas encore traduits par une baisse significative du taux de pauvreté dans le pays’’ souligne la Banque mondiale.
‘’Il faut une croissance favorable aux pauvres, celle qui induit la progression des revenus de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté et qui se traduit par une réduction des écarts de revenus entre les pauvres et le reste de la population’’, indique, encore le rapport.
HS/ls/APA
L’élection de la Côte d’Ivoire au Millenium Challenge Corporation (MCC) le 17 décembre 2015 après son admission à Mexico, depuis le 29 Octobre 2015, à l’initiative internationale « Open Government Partnership - (OGP) », est un ‘’bon cadeau de Noël’’ qui sera un véritable levier dans le cadre de la mise en œuvre du Programme National de Développement (PND) 2016-2020 d’un montant total de 29 000 milliards de FCFA dont plus de 60% à financer par le secteur privé .
Un secteur privé auquel les autorités ivoiriennes veulent conférer le statut de locomotive de la croissance économique. ‘’Le secteur privé est déjà et sera à l’avenir le principal moteur de la nouvelle croissance économique dont l’objectif est de porter sa part dans les investissements totaux à 70% en 2020 contre 62% en 2014 ; 56.8% en 2013 ; 55.4% en 2012’’, dixit le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, en charge, également, de l’Economie, des finances et du budget.
Depuis 2011, la relance économique de la Côte d’Ivoire est en net progrès. Après avoir reculé de 4,7 % pendant la crise postélectorale de 2011, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume est en hausse en moyenne de 9 % entre 2012 et 2013 en dépit d’une légère baisse à 7,9 %, en 2014 avant de remonter à plus de 20 % sur la période 2012-2014.
L’introduction du prix plancher à la production pour les principaux produits d’exportation ont dopé l’agriculture, en particulier dans les filières du cacao, de la noix de cajou, du coton et des autres cultures vivrières (riz, plantain, manioc et maïs). Le gouvernement est allé jusqu’à donner aux planteurs de cacao un prix historique de 1000 FCFA/ Kg pour la campagne agricole 2015-2016.
Le secteur industriel n’est pas resté en marge de cette relance économique. D’innombrables projets publics d’infrastructure, notamment, des routes, ponts, entreprises de transformation, ont contribué à accroître la production. Le pays a renforcé sa position de premier producteur avec une production record de 1,7 million de tonnes, l’équivalent de 35% des récoltes mondiales.
Ayant occupé la 158è place en 2014, la Côte d’Ivoire a mis en œuvre des réformes dans des domaines suivis par le Doing Business et a atteint une amélioration de 3,4. Au final, ces performances lui ont permis d’occuper le 4è rang dans le top 10 des pays performateurs de croissance au monde, et celui de 2è pays africain derrière le Sénégal dans l’espace UEMOA, du rapport Doing Business 2015.
Ce résultat a été possible grâce à la facilitation de création d’entreprises en diminuant les fonds propres requis, le transfert de propriété soutenu par la numérisation informatique de son cadastre, l’obtention de prêts à partir de l’accès à l’information sur le crédit, le renforcement de la loi de protection des investisseurs minoritaires et la facilitation du commerce transfrontalier par la simplification du processus de préparation du dossier.
La confiance retrouvée, des organisations et institutions qui avaient délocalisé leurs activités sont depuis un an de retour au bord de la lagune Ebrié. C’est le cas de la Banque africaine de développement (BAD) qui, après 11 ans hors de son traditionnel siège à Abidjan, le temps d’un exil en Tunisie, a regagné la capitale économique ivoirienne depuis l’an dernier. Il en est de même pour l’Organisation internationale pour le Cacao qui a annoncé le transfert de son siège de Londres à Abidjan d’ici mars 2016.
Malgré une croissance économique, pratiquement la plus forte du continent, ’’force est de constater que la croissance rapide n’a pas été accompagnée par la création d’emplois de qualité au cours de ces dernières années’’, a nuancé la Banque mondiale dans son 2ème rapport sur l’économie ivoirienne en date du 17 décembre dernier.
Pour l’institution financière mondiale, le principal défi de la Côte d’Ivoire et pas des moindres, est celui de ‘’la croissance partagée’’. Jusqu’ici, ‘’les taux de croissance accélérés ne se sont pas encore traduits par une baisse significative du taux de pauvreté dans le pays’’ souligne la Banque mondiale.
‘’Il faut une croissance favorable aux pauvres, celle qui induit la progression des revenus de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté et qui se traduit par une réduction des écarts de revenus entre les pauvres et le reste de la population’’, indique, encore le rapport.
HS/ls/APA