Abengourou - Le directeur régional (DR) des Sports et Loisirs d’Abengourou, Attié Sia dit Lambert, 63 ans, a été condamné par le tribunal de première instance de la ville à six mois d’emprisonnement ferme et 100.000 FCFA d’amende, pour avoir abusé sexuellement de sa servante à qui il a également porté des coups et fait des blessures volontaires.
Les faits, jugés mercredi, remontent selon le dossier d’accusation à la nuit du 3 novembre aux environs de 20h30, où M. Attié Sia demande à sa servante, Y. E., 19 ans, de dresser son lit à coucher. Malgré sa surprise devant cette demande inhabituelle, celle-ci s’exécute.
Mais, pendant qu’elle s’occupe de cette tâche, la fille de ménage est rejointe dans la chambre par le maître des lieux qui prend soin de refermer la porte derrière lui. Ce dernier, vêtu d’un simple caleçon, se colle à la jeune fille tout en lui faisant une « proposition indécente ».
L’homme essuie un refus poli de Y. E. qui le met hors de lui. D’un geste brutale et violent, il la projette sur lit et se jette sur elle.
Face à une résistance ferme de la servante qui se défend comme elle peut pour lui échapper, le DR des Sports et Loisir recourt à sa force physique pour la maitriser, avant de lui déchirer ses dessous. Il trouvera même le temps de s’enfiler un préservatif qu’il avait pris soin de planquer dans la poche de son caleçon, avant de passer à l’acte sexuelle.
Le lendemain, il s’excuse auprès de sa domestique, sous le choc, lui promettant de ne plus recommencer. La victime accepte sans broncher. Mais, c’était sans compter sur la bonne foi de son patron, puisque deux jours plus tard, précisément le 5 novembre, pratiquement à la même heure, ce dernier récidive en cherchant à poser le même « acte sexuel immoral ».
Y. E, qui vient à peine de se doucher, est surprise de le voir planté devant elle dans sa chambre à coucher alors qu’elle était à peine vêtue. Il tente à nouveau d’abuser d’elle, mais elle est sauvée par le fait qu’elle était en période de menstrues.
Usant plus tard de divers moyens de pression, le DR arrive enfin à dompter sa servante pour en faire sa « dulcinée », mais qu’il va pourtant battre copieusement à coup de ceinture, la soupçonnant de le tromper avec un jeune homme avec lequel elle a souvent des échanges téléphoniques. La jeune fille qui s’en sort avec des équimoses partout sur le corps, n’en pouvant plus, porte plainte à la police.
Lors de sa comparution, le septuagénaire se défend dans un premier temps en accusant Y. E. de l’avoir aguiché, mais fini par passer aux aveux en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés, et en implorant « le pardon de Dieu et des hommes », en présence de son épouses et certains de ses enfants venus d’Abidjan où ils vivent.
« Comment un homme de mon âge peut-il se livrer à de telles bassesses ? J’ai pêché contre le ciel, j’ai pêché contre la terre, j’ai pêché contre l’humanité. Je demande pardon au tribunal, à mon épouse, à mes enfants, à mes collaborateurs et à tous ceux qui ont été choqués par mon acte abjecte « , s’est-il repenti, implorant la clémence du juge.
« M. le président, ayez pitié de moi. J’ai subi récemment une opération de l’œil et je suis hypertendu. Si vous m’envoyez en prison, je ne tiendrai pas longtemps », a-t-il en outre plaidé, en sanglots.
Il a été reconnu coupable « de tous les faits mis à sa charge ». Toutefois, en tenant compte de son « état de santé précaire », le tribunal lui a reconnu des « circonstances atténuantes », le condamnant à une peine de six mois d’emprisonnement ferme et 100.000 FCFA d’amende.
(AIP)
rkk/tm
Les faits, jugés mercredi, remontent selon le dossier d’accusation à la nuit du 3 novembre aux environs de 20h30, où M. Attié Sia demande à sa servante, Y. E., 19 ans, de dresser son lit à coucher. Malgré sa surprise devant cette demande inhabituelle, celle-ci s’exécute.
Mais, pendant qu’elle s’occupe de cette tâche, la fille de ménage est rejointe dans la chambre par le maître des lieux qui prend soin de refermer la porte derrière lui. Ce dernier, vêtu d’un simple caleçon, se colle à la jeune fille tout en lui faisant une « proposition indécente ».
L’homme essuie un refus poli de Y. E. qui le met hors de lui. D’un geste brutale et violent, il la projette sur lit et se jette sur elle.
Face à une résistance ferme de la servante qui se défend comme elle peut pour lui échapper, le DR des Sports et Loisir recourt à sa force physique pour la maitriser, avant de lui déchirer ses dessous. Il trouvera même le temps de s’enfiler un préservatif qu’il avait pris soin de planquer dans la poche de son caleçon, avant de passer à l’acte sexuelle.
Le lendemain, il s’excuse auprès de sa domestique, sous le choc, lui promettant de ne plus recommencer. La victime accepte sans broncher. Mais, c’était sans compter sur la bonne foi de son patron, puisque deux jours plus tard, précisément le 5 novembre, pratiquement à la même heure, ce dernier récidive en cherchant à poser le même « acte sexuel immoral ».
Y. E, qui vient à peine de se doucher, est surprise de le voir planté devant elle dans sa chambre à coucher alors qu’elle était à peine vêtue. Il tente à nouveau d’abuser d’elle, mais elle est sauvée par le fait qu’elle était en période de menstrues.
Usant plus tard de divers moyens de pression, le DR arrive enfin à dompter sa servante pour en faire sa « dulcinée », mais qu’il va pourtant battre copieusement à coup de ceinture, la soupçonnant de le tromper avec un jeune homme avec lequel elle a souvent des échanges téléphoniques. La jeune fille qui s’en sort avec des équimoses partout sur le corps, n’en pouvant plus, porte plainte à la police.
Lors de sa comparution, le septuagénaire se défend dans un premier temps en accusant Y. E. de l’avoir aguiché, mais fini par passer aux aveux en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés, et en implorant « le pardon de Dieu et des hommes », en présence de son épouses et certains de ses enfants venus d’Abidjan où ils vivent.
« Comment un homme de mon âge peut-il se livrer à de telles bassesses ? J’ai pêché contre le ciel, j’ai pêché contre la terre, j’ai pêché contre l’humanité. Je demande pardon au tribunal, à mon épouse, à mes enfants, à mes collaborateurs et à tous ceux qui ont été choqués par mon acte abjecte « , s’est-il repenti, implorant la clémence du juge.
« M. le président, ayez pitié de moi. J’ai subi récemment une opération de l’œil et je suis hypertendu. Si vous m’envoyez en prison, je ne tiendrai pas longtemps », a-t-il en outre plaidé, en sanglots.
Il a été reconnu coupable « de tous les faits mis à sa charge ». Toutefois, en tenant compte de son « état de santé précaire », le tribunal lui a reconnu des « circonstances atténuantes », le condamnant à une peine de six mois d’emprisonnement ferme et 100.000 FCFA d’amende.
(AIP)
rkk/tm