Rencontré le lundi 4 janvier 2016 à Ouagadougou, l'humoriste vedette ivoirien Bah Jacques Sylvère alias “Le Magnific” répond aux questions d'Afrikipresse.fr
Quel sentiment avez-vous en revenant au Burkina après les remous que le pays a connus ?
Étant à Abidjan, en voyant tous les évènements qui se passaient ici on était très attristé parce qu’on a des parents, des amis ici. C’est avec une grande joie et satisfaction que je retrouve “mon Ouaga”, dans cette ambiance de joie, de tranquillité avec les amis.
Quelle appréciation faites-vous du niveau de l’humour au Burkina Faso ?
Depuis que j’ai commencé à venir au Burkina, je n’ai été que surpris positivement par mes amis, collègues humoristes qui sont ici pour leur créativité. Je vois de nouvelles créations et je peux dire qu’il y’a de bonne graines, il y’a de très grands humoristes. C’est très épatant.
Personnellement êtes-vous satisfait de votre évolution depuis le début jusqu’à maintenant ?
Je rends grâce à Dieu. Jusqu'à présent je n’ai pas encore atteint mon objectif donc je ne peux pas être totalement satisfait. Mes projets continuent, le rêve continu. On est à mi-parcours, j’ai encore des grandes scènes à faire, j’ai encore des grandes ambitions, des projets à long termes donc c’est une longue route. Ça ne fait que commencer ; ce qu’on a déjà fait est déjà satisfaisant mais il reste beaucoup encore à faire.
Quel conseil avez-vous à prodiguer aux jeunes qui désirent embrasser la carrière humoristique ?
Je dirais à tous les jeunes qui désirent embrasser une carrière humoristique de venir dans l’humour parce qu’ils aiment la chose. Qu’ils ne viennent pas parce qu’ils souhaitent paraître ou bien pour avoir l’argent, pour avoir des filles, pour sortir à la télé et autres. Il faut qu’ils viennent à l’humour parce qu’ils aiment l’humour, parce qu’ils aiment rire. Quand tu aimes rire ça contamine ton public. Cela rejaillit sur ceux à qui tu parles. Mais quand tu as des problèmes, tu veux avoir de l’argent on sent que ta mine est serrée, tu veux finir vite et quitter le podium. Il faut avoir l’amour de ce que tu fais, avoir la crainte de Dieu car c’est la crainte de Dieu qui amène la discipline, le respect de tes aînées dans le domaine. Il faut aussi travailler car c’est un domaine qui demande beaucoup de réflexion. Faire chanter des gens c’est facile, mais les faire rire n’est pas facile parce que tu ne sais pas quel est le problème de chacun ; faire rire demande beaucoup d’application. Les réalités de chaque pays divergent et il faudra travailler en fonction du lieu où tu vas, afin de pouvoir épater ton public. Celui qui veut venir à l’humour doit être prêt avant de venir
Les perspectives de Magnific ?
On a l’Europe que nous comptons prendre d’assaut les jours à venir. On a des contacts pour des théâtres, des comédies clubs. Chaque année j’ai mon One man show à Abidjan, cette année on tend vers le mois de mars pour cela, sans oublier des rendez-vous à Ouagadougou et partout en Afrique. Mon album aussi verra le jour au cours de cette année, et sera accompagné d’un recueil de blagues et d'humour.
Ibrahim D
Quel sentiment avez-vous en revenant au Burkina après les remous que le pays a connus ?
Étant à Abidjan, en voyant tous les évènements qui se passaient ici on était très attristé parce qu’on a des parents, des amis ici. C’est avec une grande joie et satisfaction que je retrouve “mon Ouaga”, dans cette ambiance de joie, de tranquillité avec les amis.
Quelle appréciation faites-vous du niveau de l’humour au Burkina Faso ?
Depuis que j’ai commencé à venir au Burkina, je n’ai été que surpris positivement par mes amis, collègues humoristes qui sont ici pour leur créativité. Je vois de nouvelles créations et je peux dire qu’il y’a de bonne graines, il y’a de très grands humoristes. C’est très épatant.
Personnellement êtes-vous satisfait de votre évolution depuis le début jusqu’à maintenant ?
Je rends grâce à Dieu. Jusqu'à présent je n’ai pas encore atteint mon objectif donc je ne peux pas être totalement satisfait. Mes projets continuent, le rêve continu. On est à mi-parcours, j’ai encore des grandes scènes à faire, j’ai encore des grandes ambitions, des projets à long termes donc c’est une longue route. Ça ne fait que commencer ; ce qu’on a déjà fait est déjà satisfaisant mais il reste beaucoup encore à faire.
Quel conseil avez-vous à prodiguer aux jeunes qui désirent embrasser la carrière humoristique ?
Je dirais à tous les jeunes qui désirent embrasser une carrière humoristique de venir dans l’humour parce qu’ils aiment la chose. Qu’ils ne viennent pas parce qu’ils souhaitent paraître ou bien pour avoir l’argent, pour avoir des filles, pour sortir à la télé et autres. Il faut qu’ils viennent à l’humour parce qu’ils aiment l’humour, parce qu’ils aiment rire. Quand tu aimes rire ça contamine ton public. Cela rejaillit sur ceux à qui tu parles. Mais quand tu as des problèmes, tu veux avoir de l’argent on sent que ta mine est serrée, tu veux finir vite et quitter le podium. Il faut avoir l’amour de ce que tu fais, avoir la crainte de Dieu car c’est la crainte de Dieu qui amène la discipline, le respect de tes aînées dans le domaine. Il faut aussi travailler car c’est un domaine qui demande beaucoup de réflexion. Faire chanter des gens c’est facile, mais les faire rire n’est pas facile parce que tu ne sais pas quel est le problème de chacun ; faire rire demande beaucoup d’application. Les réalités de chaque pays divergent et il faudra travailler en fonction du lieu où tu vas, afin de pouvoir épater ton public. Celui qui veut venir à l’humour doit être prêt avant de venir
Les perspectives de Magnific ?
On a l’Europe que nous comptons prendre d’assaut les jours à venir. On a des contacts pour des théâtres, des comédies clubs. Chaque année j’ai mon One man show à Abidjan, cette année on tend vers le mois de mars pour cela, sans oublier des rendez-vous à Ouagadougou et partout en Afrique. Mon album aussi verra le jour au cours de cette année, et sera accompagné d’un recueil de blagues et d'humour.
Ibrahim D