Il n’avait finalement pas tort cet élu marseillais qui avait déclaré qu’en Afrique la propreté était le dernier des soucis, aussi bien pour les autorités que pour les populations. Il s’était ainsi attiré une volée de bois verts, alors qu’il avait amplement raison. Et comment ? Il suffit de se référer à la commune d’Adjamé pour s’en convaincre. Certes, après un effort louable du gouvernement à redonner à la perle des lagunes son lustre d’antan, les gros tas hideux d’ordures sont en train de repousser un peu partout dans le district d’Abidjan. Mais ils sont sans commune mesure avec ce qu’il est donné de constater sur le fameux Boulevard Nangui Abrogoua, où des tas d’ordures s’étalent à perte de vue.
C’est à croire que l’opération « ville propre » qui a été lancée en trombe n’a finalement été qu’un feu de paille. Les vieilles habitudes ont refait surface. Les poubelles qui jonchaient les abords des artères ont presque disparu. La mesure d’interdiction des sachets plastiques n’effraie plus personne. Ils ont envahi les rues et plus personne ne s’en soucie. C’est bien cela la triste réalité.
Comment s’y prendre alors pour sortir de ces habitudes à la peau dure, quand on sait que les programmes de sensibilisation n’ont, en réalité, produit aucun effet ? Si, assurément, une prise de conscience collective est difficilement réalisable, le salut viendra d’une simple reconversion des mentalités, d’un examen personnel de conscience et d’une volonté de chacun de comprendre la nécessité d’entretenir un environnement sain.
Faut-il désespérer face à notre triste réalité ? Non. Il appartient à la force publique d’appliquer des mesures drastiques, sans toutefois ignorer la phase coercitive.
C’est à croire que l’opération « ville propre » qui a été lancée en trombe n’a finalement été qu’un feu de paille. Les vieilles habitudes ont refait surface. Les poubelles qui jonchaient les abords des artères ont presque disparu. La mesure d’interdiction des sachets plastiques n’effraie plus personne. Ils ont envahi les rues et plus personne ne s’en soucie. C’est bien cela la triste réalité.
Comment s’y prendre alors pour sortir de ces habitudes à la peau dure, quand on sait que les programmes de sensibilisation n’ont, en réalité, produit aucun effet ? Si, assurément, une prise de conscience collective est difficilement réalisable, le salut viendra d’une simple reconversion des mentalités, d’un examen personnel de conscience et d’une volonté de chacun de comprendre la nécessité d’entretenir un environnement sain.
Faut-il désespérer face à notre triste réalité ? Non. Il appartient à la force publique d’appliquer des mesures drastiques, sans toutefois ignorer la phase coercitive.