Gagnoa – Sigo Douayéré Aimé, la quarantaine, planteur, père de trois enfants, a été lynché dans la nuit du 1er janvier, après avoir lui-même donné la mort à coups de gourdin à Koudou Gnazalé Mermoz, la cinquantaine, père de sept enfants et ami de son grand frère, à Yopohué, localité située à une dizaine de kilomètres de Ouragahio (département de Gagnoa).
Ces faits ont jeté l’émoi sur le village de Yopohué dont les habitants célébraient dans la joie, la première nuit de l’an 2016.
Selon les témoignages recueillis auprès du frère du tueur lynché, qui a reçu un coup de gourdin sur le crâne et un autre sur l’épaule, son frangin leur avait demandé de l’accompagner à Man pour demander pardon à sa concubine, afin de la faire revenir à la maison à Yopohué. ‘’Comme nous étions en deuil, nous lui avons dit d’attendre après l’enterrement de notre parent, mais ce dernier a décidé d’y aller seul. Il est revenu, a vendu son cacao, puis est retourné à Man avant les fêtes de fin d’année, et est à nouveau rentré au village avec ses enfants sans sa femme, c’est ce qui l’a poussé à commettre certainement sa forfaiture’’, a expliqué lundi après-midi à l’AIP, Sigo Djibéhi Noël, 51 ans.
Ce dernier qui a été gravement blessé à la tête par son cadet, pense que son petit frère s’est certainement dit que ses parents étaient à la base de ses déboires conjugaux. « (…) Croyant à tort que c’est parce que nous ne l’avons pas accompagné chez sa femme pour lui demander pardon qu’elle n’a pas accepté revenir dans son foyer, il nous en voulait terriblement et a voulu nous faire payer en commettant l’irréparable, son acte ignoble », selon Sigo Djibéhi, qui a expliqué à l’AIP que les deux défunts seront inhumés le 29 janvier.
(AIP)
ja/cmas
Ces faits ont jeté l’émoi sur le village de Yopohué dont les habitants célébraient dans la joie, la première nuit de l’an 2016.
Selon les témoignages recueillis auprès du frère du tueur lynché, qui a reçu un coup de gourdin sur le crâne et un autre sur l’épaule, son frangin leur avait demandé de l’accompagner à Man pour demander pardon à sa concubine, afin de la faire revenir à la maison à Yopohué. ‘’Comme nous étions en deuil, nous lui avons dit d’attendre après l’enterrement de notre parent, mais ce dernier a décidé d’y aller seul. Il est revenu, a vendu son cacao, puis est retourné à Man avant les fêtes de fin d’année, et est à nouveau rentré au village avec ses enfants sans sa femme, c’est ce qui l’a poussé à commettre certainement sa forfaiture’’, a expliqué lundi après-midi à l’AIP, Sigo Djibéhi Noël, 51 ans.
Ce dernier qui a été gravement blessé à la tête par son cadet, pense que son petit frère s’est certainement dit que ses parents étaient à la base de ses déboires conjugaux. « (…) Croyant à tort que c’est parce que nous ne l’avons pas accompagné chez sa femme pour lui demander pardon qu’elle n’a pas accepté revenir dans son foyer, il nous en voulait terriblement et a voulu nous faire payer en commettant l’irréparable, son acte ignoble », selon Sigo Djibéhi, qui a expliqué à l’AIP que les deux défunts seront inhumés le 29 janvier.
(AIP)
ja/cmas