Le président de la Cour d’arbitrage d’Abidjan, Yacouba Tall, a annoncé vendredi que les médiateurs seront désormais les personnes ayant été "formées et qui auront l’agrément" de la juridiction, dans un entretien à ALERTE INFO, en marge d’un séminaire sur la médiation.
"Pour être médiateur, il faut être formé à la médiation. On est obligé de le faire pour organiser la profession sinon les gens vont s’installer de partout et on aura des décisions qui ne seront pas bien rendues", a dit M. Yacouba Tall.
Après la formation, les médiateurs bénéficieront d’un agrément accordé par la Cour d’arbitrage de Côte d’Ivoire (CACI), afin d’exercer au sein de l’organisation judiciaire, a-t-il ajouté.
Il a rappelé que "pour être médiateur, on n’a pas forcément besoin de faire des études juridiques (…) d’être avocat, ou d’être notaire". Car "n’importe qui peut être médiateur".
"La médiation est une technique nouvelle et c’est un processus" qui "n’a pas besoin de droit, c’est pourquoi des notaires se convertissent en médiateurs" parce qu’"on n’utilise pas le droit" pour régler les litiges ou les contentieux.
Me Thierry Bernault, vice-président de l’Institut d’arbitrage et de médiation du Canada, a soutenu que "la médiation est un acte qui permet à des parties de se retrouver pour dialoguer et trouver par eux-mêmes des solutions (…) à leurs propres problématiques", ce "qui leur convient le mieux".
Il a salué cette loi en Côte d’Ivoire "qui va permettre d’atteindre la justice pour beaucoup des concitoyens". L’Etat ivoirien permet désormais, pour tout litige, " les règlements amiables, préalables à toute saisine de tribunaux".
En 2015, la Cour d’arbitrage d’Abidjan a rendu des décisions pour "12 affaires en médiation. Nous espérons qu’avec la loi en faveur de la médiation en Côte d’Ivoire, nous allons avoir beaucoup d’affaires en médiation", a poursuivi M. Yacouba Tall.
"Dans la médiation, on ne perd pas les relations (…) je demande aux opérateurs économiques de saisir la médiation comme mode alternatif de règlement de confit", a conclu le président de la CACI.
Ce séminaire de formation qui a regroupé une quinzaine de médiateurs de San-Pedro (sud-ouest ivoirien), deuxième ville portuaire du pays, et premier exportateur mondial de fèves de cacao, a duré pendant cinq jours.
PAL
"Pour être médiateur, il faut être formé à la médiation. On est obligé de le faire pour organiser la profession sinon les gens vont s’installer de partout et on aura des décisions qui ne seront pas bien rendues", a dit M. Yacouba Tall.
Après la formation, les médiateurs bénéficieront d’un agrément accordé par la Cour d’arbitrage de Côte d’Ivoire (CACI), afin d’exercer au sein de l’organisation judiciaire, a-t-il ajouté.
Il a rappelé que "pour être médiateur, on n’a pas forcément besoin de faire des études juridiques (…) d’être avocat, ou d’être notaire". Car "n’importe qui peut être médiateur".
"La médiation est une technique nouvelle et c’est un processus" qui "n’a pas besoin de droit, c’est pourquoi des notaires se convertissent en médiateurs" parce qu’"on n’utilise pas le droit" pour régler les litiges ou les contentieux.
Me Thierry Bernault, vice-président de l’Institut d’arbitrage et de médiation du Canada, a soutenu que "la médiation est un acte qui permet à des parties de se retrouver pour dialoguer et trouver par eux-mêmes des solutions (…) à leurs propres problématiques", ce "qui leur convient le mieux".
Il a salué cette loi en Côte d’Ivoire "qui va permettre d’atteindre la justice pour beaucoup des concitoyens". L’Etat ivoirien permet désormais, pour tout litige, " les règlements amiables, préalables à toute saisine de tribunaux".
En 2015, la Cour d’arbitrage d’Abidjan a rendu des décisions pour "12 affaires en médiation. Nous espérons qu’avec la loi en faveur de la médiation en Côte d’Ivoire, nous allons avoir beaucoup d’affaires en médiation", a poursuivi M. Yacouba Tall.
"Dans la médiation, on ne perd pas les relations (…) je demande aux opérateurs économiques de saisir la médiation comme mode alternatif de règlement de confit", a conclu le président de la CACI.
Ce séminaire de formation qui a regroupé une quinzaine de médiateurs de San-Pedro (sud-ouest ivoirien), deuxième ville portuaire du pays, et premier exportateur mondial de fèves de cacao, a duré pendant cinq jours.
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