Le procès du Président Laurent GBAGO s’ouvre aujourd’hui jeudi 28 janvier 2016 devant la Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye. Comme on le sait, et pour des raisons connues d’elle seule, la CPI a joint les dossiers du Président Laurent GBAGBO et celui de Charles BLE GOUDE de sorte que les deux hommes comparaissent dans le même procès. Mais personne n’est dupe. C’est du Président Laurent GBAGBO qu’il s’agit car c’est le sens de son combat qui est en jeu et, avec lui, le sort de tous ceux et toutes celles, individus ou peuples, qui épousent ce combat en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde.
Avec le Président Laurent GBAGBO et Charles BLE GOUDE ce sont des hommes et des femmes épris de justice, des peuples en quête de liberté qui se trouvent dans le box des accusés pour avoir osé le combat de la libération et de la dignité humaine. Avec eux, c’est le Front Populaire Ivoirien, parti fondé par le Président Laurent GBAGBO, et ses militants qui sont aujourd’hui en procès.
Le Président du FPI, Pascal AFFI N’GUESSAN, la direction et tous les militants du parti expriment leur soutien total à l’homme et à son combat. Le FPI demande que le procès soit équitable et que la vérité éclate. Nous sommes convaincus de l’innocence du Président Laurent GBAGBO.
Cette innocence avait été constatée par la CPI elle-même quand la chambre préliminaire avait conclu à l’insuffisance de preuves contre le président Laurent Gbagbo. En lieu et place de la fin de la procédure à l’encontre du président Gbagbo, le FPI a constaté avec stupéfaction qu’un délai supplémentaire a été accordé au procureur pour compléter des preuves que la cour trouvait insuffisantes.
Le procès s’ouvre ainsi sans que l’opinion sache ce que la recherche supplémentaire de preuves opérée par le procureur a produit.
Pour ceux qui en douteraient encore, le FPI tient à rappeler ici que la vie du président Gbagbo, son parcours politique et son combat ; sont ceux d’un homme de paix, de justice et de non-violence, comme en témoigne sa gestion de la crise ivoirienne qui a commencé dès 2002.
Deux ans seulement après son élection à la présidence de la République, la Côte d’Ivoire est attaquée par une rébellion armée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, plongeant le pays dans une longue crise. Pour sortir de cette crise, le Président Laurent GBAGBO a choisi la voie du règlement politique et obtient, dès le 17 octobre 2002, la signature d’un cessez-le-feu avec la rébellion sous l’égide de la CEDEAO. Suivront de multiples autres accords, dont l’Accord de Marcoussis signé en France le 26 janvier 2003, les Accords d’Accra et de Pretoria et les différents Accord Politiques de Ouagadougou (APO) signés entre mars 2007 et décembre 2008.
Dans l’application de ces accords, le Président Laurent GBAGBO a scrupuleusement accompli tous les engagements qui lui incombaient comme par exemple :
- La nomination d’un Premier ministre issu de la « société civile » (Seydou DIARRA) depuis l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris en 2003 ;
- La nomination d’un Premier ministre issu de l’opposition civile (Charles Konan Banny) en 2005 ;
- La nomination d’un Premier ministre issu de l’opposition armée, le chef politique de la rébellion (Guillaume SORO) en 2007 ;
- La décision d’autoriser, à titre exceptionnel, Alassane Ouattara à se présenter à l’élection présidentielle de 2010, passant outre les dispositions constitutionnelles qui avaient motivé le rejet de sa candidature en 2000.
Tous ces efforts du Président Laurent GBAGBO pour éviter au pays de basculer dans la guerre, se sont heurtés au refus de la rébellion de déposer les armes. L’élection présidentielle, organisée dans ces conditions, sous la pression de la communauté internationale, a servi d’alibi pour capturer le Président Laurent GBAGBO et le conduire à la prison de la CPI où il se trouve depuis bientôt cinq ans.
Le FPI appelle tous les démocrates à la vigilance afin que le Président Laurent Gbagbo et le Ministre Charles Blé Goudé aient un procès juste et équitable.
En tout état de cause, le FPI tient à assurer le Président Laurent GBAGBO et Charles Blé Goudé qu’ils ne sont pas seuls. Tous les militants du parti, les démocrates de Côte d’Ivoire, les patriotes, toutes les femmes et tous les hommes épris de justice sont avec eux. Nous sommes confiants. La vérité triomphera. La justice triomphera. Laurent Gbagbo et Blé Goudé gagneront ce procès et nous reviendront libres.
Le Président du parti, Pascal AFFI N’GUESSAN demande aux militants de garder courage et de demeurer vigilants. Le FPI a toujours su faire preuve de résilience dans les moments d’épreuves. Aujourd’hui comme hier, notre détermination viendra à bout de l’adversité, pour la victoire de l’idéal de paix, de liberté et de démocratie pour lequel nous nous battons avec le Président Laurent GBAGBO.
Fait à Abidjan, le 27 Janvier 2016
La Secrétaire Générale et Porte-parole
Agnès MONNET
Avec le Président Laurent GBAGBO et Charles BLE GOUDE ce sont des hommes et des femmes épris de justice, des peuples en quête de liberté qui se trouvent dans le box des accusés pour avoir osé le combat de la libération et de la dignité humaine. Avec eux, c’est le Front Populaire Ivoirien, parti fondé par le Président Laurent GBAGBO, et ses militants qui sont aujourd’hui en procès.
Le Président du FPI, Pascal AFFI N’GUESSAN, la direction et tous les militants du parti expriment leur soutien total à l’homme et à son combat. Le FPI demande que le procès soit équitable et que la vérité éclate. Nous sommes convaincus de l’innocence du Président Laurent GBAGBO.
Cette innocence avait été constatée par la CPI elle-même quand la chambre préliminaire avait conclu à l’insuffisance de preuves contre le président Laurent Gbagbo. En lieu et place de la fin de la procédure à l’encontre du président Gbagbo, le FPI a constaté avec stupéfaction qu’un délai supplémentaire a été accordé au procureur pour compléter des preuves que la cour trouvait insuffisantes.
Le procès s’ouvre ainsi sans que l’opinion sache ce que la recherche supplémentaire de preuves opérée par le procureur a produit.
Pour ceux qui en douteraient encore, le FPI tient à rappeler ici que la vie du président Gbagbo, son parcours politique et son combat ; sont ceux d’un homme de paix, de justice et de non-violence, comme en témoigne sa gestion de la crise ivoirienne qui a commencé dès 2002.
Deux ans seulement après son élection à la présidence de la République, la Côte d’Ivoire est attaquée par une rébellion armée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, plongeant le pays dans une longue crise. Pour sortir de cette crise, le Président Laurent GBAGBO a choisi la voie du règlement politique et obtient, dès le 17 octobre 2002, la signature d’un cessez-le-feu avec la rébellion sous l’égide de la CEDEAO. Suivront de multiples autres accords, dont l’Accord de Marcoussis signé en France le 26 janvier 2003, les Accords d’Accra et de Pretoria et les différents Accord Politiques de Ouagadougou (APO) signés entre mars 2007 et décembre 2008.
Dans l’application de ces accords, le Président Laurent GBAGBO a scrupuleusement accompli tous les engagements qui lui incombaient comme par exemple :
- La nomination d’un Premier ministre issu de la « société civile » (Seydou DIARRA) depuis l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris en 2003 ;
- La nomination d’un Premier ministre issu de l’opposition civile (Charles Konan Banny) en 2005 ;
- La nomination d’un Premier ministre issu de l’opposition armée, le chef politique de la rébellion (Guillaume SORO) en 2007 ;
- La décision d’autoriser, à titre exceptionnel, Alassane Ouattara à se présenter à l’élection présidentielle de 2010, passant outre les dispositions constitutionnelles qui avaient motivé le rejet de sa candidature en 2000.
Tous ces efforts du Président Laurent GBAGBO pour éviter au pays de basculer dans la guerre, se sont heurtés au refus de la rébellion de déposer les armes. L’élection présidentielle, organisée dans ces conditions, sous la pression de la communauté internationale, a servi d’alibi pour capturer le Président Laurent GBAGBO et le conduire à la prison de la CPI où il se trouve depuis bientôt cinq ans.
Le FPI appelle tous les démocrates à la vigilance afin que le Président Laurent Gbagbo et le Ministre Charles Blé Goudé aient un procès juste et équitable.
En tout état de cause, le FPI tient à assurer le Président Laurent GBAGBO et Charles Blé Goudé qu’ils ne sont pas seuls. Tous les militants du parti, les démocrates de Côte d’Ivoire, les patriotes, toutes les femmes et tous les hommes épris de justice sont avec eux. Nous sommes confiants. La vérité triomphera. La justice triomphera. Laurent Gbagbo et Blé Goudé gagneront ce procès et nous reviendront libres.
Le Président du parti, Pascal AFFI N’GUESSAN demande aux militants de garder courage et de demeurer vigilants. Le FPI a toujours su faire preuve de résilience dans les moments d’épreuves. Aujourd’hui comme hier, notre détermination viendra à bout de l’adversité, pour la victoire de l’idéal de paix, de liberté et de démocratie pour lequel nous nous battons avec le Président Laurent GBAGBO.
Fait à Abidjan, le 27 Janvier 2016
La Secrétaire Générale et Porte-parole
Agnès MONNET