Bondoukou / La pénurie d’eau fait fuir les fonctionnaires d’Appimandoum

Les populations de la sous-préfecture d’Appimandoum, département de Bondoukou, vivent actuellement, la plus grave pénurie d’eau de leur histoire. Cette localité de plus de 5000 habitants, souffre de cette situation depuis bientôt 5 ans. Le chef du village, nanan Kouakou Ofori 1er soutient que le feu qui a ravagé plusieurs hectares de plantations des paysans, le 23 janvier dernier, est du au manque d’eau. «  Tout a brulé, champs d’anacarde, de cacao, d’ignames, de bananes et de taro. Les flammes ont tout emporté,  l’ampleur du feu est due au manque criant d’eau à Appimandoum.  Dans cette localité, chef-lieu de notre sous-préfecture, notre rivière a séché. Les 2 pompes hydrauliques sont hors d’usage. Face à cette situation, j’ai approché le directeur régional de l’eau à Bondoukou. Il m’a dit qu’on ne pouvait pas avoir de pompe à motricité humaine, car, notre localité bénéficie d’un projet de château d’eau. Mais, depuis plus de 4 ans, nous avons eu la promesse de la construction de ce château, et jusque-là, rien ne bouge. Nous avons un collège, malheureusement, le manque d’eau fait fuir les enseignants. Le centre de santé et la maternité manquent ne sont pas pourvus en eau. Même le sous-préfet est obligé d’aller chercher de l’eau dans d’autres villages, où à Bondoukou. La situation est triste. C’est un cri de cœur que je lance à l’endroit des autorités compétentes », indique le chef du village rencontré le lundi 27 janvier dernier. Avant de poursuivre en ces termes «  faites quelque chose pour Appimandoum, les populations ne demandent que le minimum au chef de l’Etat Alassane Ouattara, à savoir, de l’eau à boire ».
Approché, le sous-préfet d’Appimandoum, Glao Alexandre a rassuré ses administrés. «  Les études sur la construction du château d’eau sont assez avancées, et je crois que, incessamment, nos chères populations seront délivrées, je leur demande un peu de patience  », a indiqué Glao Alexandre.

SKB