Le Lycée Gouverneur Abdoulaye Fadiga de Touba a vécu une folle journée le jeudi 28 janvier 2016. Des élèves de cet établissement, avec tessons de bouteilles et jets pierres, ont interrompu les cours dès la première heure, créant une énorme cohue. Ceux des élèves, soupçonnés d’être des briseurs de grève, sont pris à partie et molestés.
La raison de la colère qui s’est emparée du Lycée, est le manque criard de professeurs dans le plus grand établissement du Bafing. «Nous avons supporté cet état de fait depuis longtemps de sorte que de nombreux élèves de ce Lycée ont atteint la classe de 1ère sans avoir jamais été enseignés dans certaines matières. Trop c’est trop, et il faut arrêter la saignée intellectuelle», a expliqué un élève de la 1ère D d’où est partie la révolte.
La présence des agents de la police a fait monter la tension d’un cran. C’est ainsi que les manifestants se sont dirigés vers le collège privé Koné Mamadou, situé juste en face du Lycée, pour déloger tout le monde. Dans la ville, les cours ont été arrêtés et devraient reprendre le lundi 1er fevrier 2016, en espérant une solution à la crise.
Pour ne pas arranger les choses, les professeurs du Lycée ont arrêté de dispenser les heures supplémentaires depuis quelques jours pour non payement de ces heures par le Comité de gestion des écoles (Coges).
Le préfet monte au créneau
Le préfet de région Yao Kouakou Benoît est donc monté au créneau. Au sortir d’une rencontre entre lui et les acteurs de l’école (proviseur, personnels enseignants et administratifs, membres du Coges), des mesures auraient été arrêtées pour la reprise des cours lundi matin dans la sérénité. «Le préfet nous a reçus. Il nous a écoutés et nous a rassurés», avance Ekra Koffi, professeur de physique-chimie et président de l’Amicale des enseignants du Lycée. Il poursuit en ces termes : «Face à l’incompétence du Coges à juguler la crise, le préfet vient de nous rassurer que nos heures supplémentaires qui remontent à plusieurs mois maintenant, seront effectivement payées dans les jours à venir à 1200 F/heure. Nous comptons sur la bonne foi du Coges. Lundi nous reprendrons donc les cours, y compris avec les heures supplémentaires. Nous aurons démontré notre bonne foi».
Notons que le Lycée Gouverneur de Touba ne dispose que de cinquante (50) professeurs là où il lui faut soixante (60). Les regards sont ainsi tournés vers le ministère de tutelle afin de penser à résorber ce déficit.
Mory BAH
Correspondant
La raison de la colère qui s’est emparée du Lycée, est le manque criard de professeurs dans le plus grand établissement du Bafing. «Nous avons supporté cet état de fait depuis longtemps de sorte que de nombreux élèves de ce Lycée ont atteint la classe de 1ère sans avoir jamais été enseignés dans certaines matières. Trop c’est trop, et il faut arrêter la saignée intellectuelle», a expliqué un élève de la 1ère D d’où est partie la révolte.
La présence des agents de la police a fait monter la tension d’un cran. C’est ainsi que les manifestants se sont dirigés vers le collège privé Koné Mamadou, situé juste en face du Lycée, pour déloger tout le monde. Dans la ville, les cours ont été arrêtés et devraient reprendre le lundi 1er fevrier 2016, en espérant une solution à la crise.
Pour ne pas arranger les choses, les professeurs du Lycée ont arrêté de dispenser les heures supplémentaires depuis quelques jours pour non payement de ces heures par le Comité de gestion des écoles (Coges).
Le préfet monte au créneau
Le préfet de région Yao Kouakou Benoît est donc monté au créneau. Au sortir d’une rencontre entre lui et les acteurs de l’école (proviseur, personnels enseignants et administratifs, membres du Coges), des mesures auraient été arrêtées pour la reprise des cours lundi matin dans la sérénité. «Le préfet nous a reçus. Il nous a écoutés et nous a rassurés», avance Ekra Koffi, professeur de physique-chimie et président de l’Amicale des enseignants du Lycée. Il poursuit en ces termes : «Face à l’incompétence du Coges à juguler la crise, le préfet vient de nous rassurer que nos heures supplémentaires qui remontent à plusieurs mois maintenant, seront effectivement payées dans les jours à venir à 1200 F/heure. Nous comptons sur la bonne foi du Coges. Lundi nous reprendrons donc les cours, y compris avec les heures supplémentaires. Nous aurons démontré notre bonne foi».
Notons que le Lycée Gouverneur de Touba ne dispose que de cinquante (50) professeurs là où il lui faut soixante (60). Les regards sont ainsi tournés vers le ministère de tutelle afin de penser à résorber ce déficit.
Mory BAH
Correspondant