Abidjan - Les juges du procès de l’ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, et de son ancien allié, Charles Blé Goudé, ont rejeté, vendredi, 2ème jour d’audience, une demande formulée par le procureur qui souhaitait une modification de l’ordre de passage des témoins à charge.
L’accusation voulait notamment faire remonter en 5ème et 7ème position deux témoins figurants préalablement sur la liste de ceux dits alternatifs. « La chambre (de première instance I de la CPI) ne fait pas droit à a demande du bureau du procureur », a signifié le juge-président, Cuno Tarfusser, donnant lecture de la décision.
Le juge Cuno Tarfusser a justifié la décision, qu’il a présentée comme « un 1er exemple de gestion concrète du procès », par la nécessité de conférer de l’« efficacité » à la procédure. La défense s’était opposée à la demande, indiquant qu’elle « saperait » ses droits, relevé-t-on.
Pour la chambre de première instance I de la CPI, le bureau du procureur par ailleurs s’est écarté de ses consignes en introduisant la demande, a fait savoir son président. Les parties à l’affaire avaient notamment pour consigne de faire connaître, par ordre de passage, la liste de leurs 20 premiers témoins.
Les juges ont dans la même logique rejetée une demande de la défense d’une suspension du procès aux fins de retravailler sa stratégie, signale-t-on. Une suspension ne serait pas indiquée surtout en ce début de procès, a fait comprendre le juge Tarfusser.
kg/tm
L’accusation voulait notamment faire remonter en 5ème et 7ème position deux témoins figurants préalablement sur la liste de ceux dits alternatifs. « La chambre (de première instance I de la CPI) ne fait pas droit à a demande du bureau du procureur », a signifié le juge-président, Cuno Tarfusser, donnant lecture de la décision.
Le juge Cuno Tarfusser a justifié la décision, qu’il a présentée comme « un 1er exemple de gestion concrète du procès », par la nécessité de conférer de l’« efficacité » à la procédure. La défense s’était opposée à la demande, indiquant qu’elle « saperait » ses droits, relevé-t-on.
Pour la chambre de première instance I de la CPI, le bureau du procureur par ailleurs s’est écarté de ses consignes en introduisant la demande, a fait savoir son président. Les parties à l’affaire avaient notamment pour consigne de faire connaître, par ordre de passage, la liste de leurs 20 premiers témoins.
Les juges ont dans la même logique rejetée une demande de la défense d’une suspension du procès aux fins de retravailler sa stratégie, signale-t-on. Une suspension ne serait pas indiquée surtout en ce début de procès, a fait comprendre le juge Tarfusser.
kg/tm