Le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé se poursuit ce lundi matin, après une interruption liée au week-end. À la suite des charges présentées par l’accusation et la représentante des victimes, et dans l’attente, des questions-réponses aux accusés, ainsi qu’aux témoins et victimes, la défense doit prendre la parole ce lundi et demain mardi.
En attendant, l’on note que l’on est dans le procès Gbagbo-Blé Goudé comme dans un match de football, ou plutôt comme avec les supporteurs des Éléphants. Supporteurs "maso", dit-on, mais supporteurs exigeants et "méchants" avec joueurs et dirigeants. Des "fanatiques" qui savent tout et qui ne pardonnent rien aux joueurs, à l’entraîneur. Ils n’ont jamais souvent joué au football, mais c’est aussi qui se jouent les joueurs, qui se jouent les entraîneurs, qui se jouent les arbitres et même les dirigeants pour dénoncer les choix faits et pour proposer leurs solutions. Avec le procès Gbagbo-Blé Goudé, on est à peu près dans le même environnement : de part et d’autre, les citoyens et observateurs se mettent dans la peau des juges, des avocats, des procureurs et disent leurs vérités. Personne ne veut faire confiance aux parties en présence dans la salle d’audience. Chacun rend son verdict avant même que les débats avancent, créant une véritable confusion. La liberté de penser, la liberté d’expression et d’opinion sont des libertés fondamentales. Il n’est donc pas question de les remettre en cause, mais plutôt de demander que les citoyens ne se donnent pas des compétences qui ne sont les leurs. Si chacun acceptait de laisser les uns et les autres faire leur travail, si chacun s’en remettait aux voies légales de recours pour contester, le débat démocratique et la démocratie en général, y gagneraient mieux. Sinon autant de juges, procureurs, avocats que les 18 millions d’Ivoiriens, ne sert à rien car tous ces pseudos juges, procureurs et avocats ne peuvent peser sur le cours des choses. D’autant plus que beaucoup parlent sans même avoir lu, le statut de Rome qui est le fondement du procès. Il faut lire le statut de Rome, pour mieux comprendre ce qui se passe à La Haye, mais très peu parmi ces millions d’avocats, de juge et procureurs ivoiriens ont lu les textes. Dommage !
Charles Kouassi
En attendant, l’on note que l’on est dans le procès Gbagbo-Blé Goudé comme dans un match de football, ou plutôt comme avec les supporteurs des Éléphants. Supporteurs "maso", dit-on, mais supporteurs exigeants et "méchants" avec joueurs et dirigeants. Des "fanatiques" qui savent tout et qui ne pardonnent rien aux joueurs, à l’entraîneur. Ils n’ont jamais souvent joué au football, mais c’est aussi qui se jouent les joueurs, qui se jouent les entraîneurs, qui se jouent les arbitres et même les dirigeants pour dénoncer les choix faits et pour proposer leurs solutions. Avec le procès Gbagbo-Blé Goudé, on est à peu près dans le même environnement : de part et d’autre, les citoyens et observateurs se mettent dans la peau des juges, des avocats, des procureurs et disent leurs vérités. Personne ne veut faire confiance aux parties en présence dans la salle d’audience. Chacun rend son verdict avant même que les débats avancent, créant une véritable confusion. La liberté de penser, la liberté d’expression et d’opinion sont des libertés fondamentales. Il n’est donc pas question de les remettre en cause, mais plutôt de demander que les citoyens ne se donnent pas des compétences qui ne sont les leurs. Si chacun acceptait de laisser les uns et les autres faire leur travail, si chacun s’en remettait aux voies légales de recours pour contester, le débat démocratique et la démocratie en général, y gagneraient mieux. Sinon autant de juges, procureurs, avocats que les 18 millions d’Ivoiriens, ne sert à rien car tous ces pseudos juges, procureurs et avocats ne peuvent peser sur le cours des choses. D’autant plus que beaucoup parlent sans même avoir lu, le statut de Rome qui est le fondement du procès. Il faut lire le statut de Rome, pour mieux comprendre ce qui se passe à La Haye, mais très peu parmi ces millions d’avocats, de juge et procureurs ivoiriens ont lu les textes. Dommage !
Charles Kouassi