Abidjan – Les avocats de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dont le procès s'est ouvert jeudi à la Cour pénale internationale, ont présenté lundi leur client comme "un démocrate" qui, selon eux, "ne ne commettre les faits de crimes contre l’humanité" pour lesquels il est poursuivi par cette juridiction internationale.
Laurent Gbagbo est "un démocrate bien connu pour ses actions en faveur de la paix en Côte d’Ivoire", a défendu Me Jennifer Naouri, l'un des membres de l'équipe de défense de M. Gbagbo, évoquant, entre autres, le "combat" de ce dernier pour l'accession de la Côte d'Ivoire au multipartisme dans les années 85-90.
L'ex-chef de l'Etat ne "saurait être un coauteur de crimes contre l'humanité", a-t-elle avancé, accusant la France et le Président Alassane Ouattara, d'avoir voulu "renverser" Laurent Gbagbo par la force, notamment avec l'aide de l’ex-rébellion des Forces nouvelles et des mercenaires récrutés au Burkina Faso.
Les membres de l'équipe de défense de Laurent Gbagbo, qui comparait au même moment que l'ex-leader des "Jeunes patriotes", Charles Blé Goudé, l'un de ses proches également poursuivi pour "crimes contre l'humanité", ont mis en doute "la source et l’originalité" de certaines vidéos de massacres contre des civils par des présumés forces proches de leur client, utilisées par l'accusation comme preuves, qu'ils ont traité de "montage.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé qui ont plaidé "non coupable" à l'ouverture du procès, sont poursuivis pour quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir le meurtre, le viol, l’atteinte grave et la persécution, commis à Abidjan à la suite des élections présidentielles qui se sont tenues en Côte d’Ivoire en 2010. Cette crise, rappelle-t-on, est née du refus de Laurent Gbagbo, après sa défaite à l’élection, de céder le pouvoir au vainqueur Alassane Ouattara.
(AIP)
nmfa/tm
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Laurent Gbagbo est "un démocrate bien connu pour ses actions en faveur de la paix en Côte d’Ivoire", a défendu Me Jennifer Naouri, l'un des membres de l'équipe de défense de M. Gbagbo, évoquant, entre autres, le "combat" de ce dernier pour l'accession de la Côte d'Ivoire au multipartisme dans les années 85-90.
L'ex-chef de l'Etat ne "saurait être un coauteur de crimes contre l'humanité", a-t-elle avancé, accusant la France et le Président Alassane Ouattara, d'avoir voulu "renverser" Laurent Gbagbo par la force, notamment avec l'aide de l’ex-rébellion des Forces nouvelles et des mercenaires récrutés au Burkina Faso.
Les membres de l'équipe de défense de Laurent Gbagbo, qui comparait au même moment que l'ex-leader des "Jeunes patriotes", Charles Blé Goudé, l'un de ses proches également poursuivi pour "crimes contre l'humanité", ont mis en doute "la source et l’originalité" de certaines vidéos de massacres contre des civils par des présumés forces proches de leur client, utilisées par l'accusation comme preuves, qu'ils ont traité de "montage.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé qui ont plaidé "non coupable" à l'ouverture du procès, sont poursuivis pour quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir le meurtre, le viol, l’atteinte grave et la persécution, commis à Abidjan à la suite des élections présidentielles qui se sont tenues en Côte d’Ivoire en 2010. Cette crise, rappelle-t-on, est née du refus de Laurent Gbagbo, après sa défaite à l’élection, de céder le pouvoir au vainqueur Alassane Ouattara.
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