Le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ouvert à la Cour pénale internationale (CPI) jeudi était à son quatrième jour ce mardi. L’audience de ce jour était consacré aux propos liminaires de la Défense de Charles Blé Goudé, leader des ex-Jeunes Patriotes. Contrairement à Laurent Gbagbo qui n’a pas pris la parole, lors de l’intervention de sa défense lundi, le président du Congrès des jeunes patriotes (COJEP) Charles Blé Goudé lui s’est adressé à la Cour.
« Dans mes rapports avec mes concitoyens, aucune goutte de sang ne crie contre moi », a martelé Charles Blé Goudé. Mieux, le leader de l’ex-galaxie patriotique a indiqué à la Cour, qu’4au regard des actions qu’il a pose2 en Co1te d’Ivoire en faveur de la paix et de la re2conciliation, c’est inacceptable qu’il soit poursuivi pour crimes. « Au nom de ma culture politique, jamais je n’ai commis de crime », a-t-il lancé. Blé Goudé a invite2 la Cour a ne pas faire de distinction entre les victimes des évènements qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire pendant la décennie de crise militaro-politique. A la Représentante des victimes, Blé Goudé a dit qu’il « n’existe pas en Cote d’Ivoire de victimes pro-Ouattara d’un côté et de victimes pro-Gbagbo d’un autre ». Car selon lui, « aucune vie n’est supérieure a une autre ». Il reste convaincu qu’il n’existera pas une Côte d’Ivoire où ne vivront que des pro-Ouattara ni vis-versa.
Ble Goude est revenu sur la présentation faite de la Côte d’Ivoire par le Procureur. « La Côte d’Ivoire qui nous est présentée par le Procureur n’est pas celle qui m’a vu naître », a-t-il argué. Quant à la défense du leader de l’ex-galaxie patriotique, elle a accusé le procureur d’avoir « déformé » les faits. « L’Accusation a tenté de fabriquer un ennemi à travers la dénaturation des faits », a dit la Défense. Il est également reproché au procureur de ne pas faire preuve d‘impartialité tel que le recommande la Justice. L’idée selon laquelle Blé Goudé aurait distribuer des armes à des barrages tenus par des jeunes acquis à la cause de Laurent Gbagbo, durant la crise postélectorale a été qualifiée de « ridicule » par la Défense.
En conclusion, le dernier ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a demandé à la Cour de le laisser rentrer en Côte d’Ivoire afin de « continuer à vaquer a ses activités de réconciliation laissées en friche ». Le procès se poursuit mercredi avec la parole aux premiers témoins.
Elisée B.
« Dans mes rapports avec mes concitoyens, aucune goutte de sang ne crie contre moi », a martelé Charles Blé Goudé. Mieux, le leader de l’ex-galaxie patriotique a indiqué à la Cour, qu’4au regard des actions qu’il a pose2 en Co1te d’Ivoire en faveur de la paix et de la re2conciliation, c’est inacceptable qu’il soit poursuivi pour crimes. « Au nom de ma culture politique, jamais je n’ai commis de crime », a-t-il lancé. Blé Goudé a invite2 la Cour a ne pas faire de distinction entre les victimes des évènements qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire pendant la décennie de crise militaro-politique. A la Représentante des victimes, Blé Goudé a dit qu’il « n’existe pas en Cote d’Ivoire de victimes pro-Ouattara d’un côté et de victimes pro-Gbagbo d’un autre ». Car selon lui, « aucune vie n’est supérieure a une autre ». Il reste convaincu qu’il n’existera pas une Côte d’Ivoire où ne vivront que des pro-Ouattara ni vis-versa.
Ble Goude est revenu sur la présentation faite de la Côte d’Ivoire par le Procureur. « La Côte d’Ivoire qui nous est présentée par le Procureur n’est pas celle qui m’a vu naître », a-t-il argué. Quant à la défense du leader de l’ex-galaxie patriotique, elle a accusé le procureur d’avoir « déformé » les faits. « L’Accusation a tenté de fabriquer un ennemi à travers la dénaturation des faits », a dit la Défense. Il est également reproché au procureur de ne pas faire preuve d‘impartialité tel que le recommande la Justice. L’idée selon laquelle Blé Goudé aurait distribuer des armes à des barrages tenus par des jeunes acquis à la cause de Laurent Gbagbo, durant la crise postélectorale a été qualifiée de « ridicule » par la Défense.
En conclusion, le dernier ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a demandé à la Cour de le laisser rentrer en Côte d’Ivoire afin de « continuer à vaquer a ses activités de réconciliation laissées en friche ». Le procès se poursuit mercredi avec la parole aux premiers témoins.
Elisée B.