Agé de 20 ans, K. Aboulaye passe son temps à vagabonder dans la commune d’Anyama où il réside. Or, l’adage nous enseigne que l’ennui est mère de tous les vices. Aboulaye n’a pas échappé à ce dicton.
En effet, le mardi 19 janvier 2016, K. Aboulaye comme d’habitude passe toute la journée auprès de ses amis et d’autres groupes de jeunes, en train de jouer au poker et autres jeux de hasard. Aboulaye a joué ainsi, jusqu’à la tombée de la nuit. Aux environs de 19 heures, ayant certainement perdu toute sa fortune dans ces jeux, Aboulaye a décidé de se faire rembourser par d’honnêtes citoyens. Il tend alors une embuscade dans une rue, peu fréquentée et mal éclairée. L’indélicat très furieux d’avoir les poches vides n’a pas laissé le choix à la première personne qui s’est aventurée dans cette rue. Le sort est tombé sur Mme Assé Brou. Revenant du travail, elle passait par là pour regagner sa maison lorsqu’Aboulaye s’est jeté sur elle. Il a intimé l’ordre à la dame de lui remettre son sac à main sans faire de bruit. Mais celle-ci refuse. Il sort donc sa machette et l’a fait peser sur la tête de dame Brou comme une épée de Damoclès. Prise de frayeur, la pauvre lâche tout et s’enfuit. Le lendemain matin, comme si cela se déroulait dans un rêve, Mme Brou en allant à son travail tombe sur une scène. Pure amateurisme ou simple idiotie de la part de son agresseur ? En tout cas, Aboulaye était là sous ses yeux, au milieu de ses amis de jeu, en train de venter son exploit de la veille. Il brandit même quelques affaires de la dame. Assé Brou se rend compte de la réalité et cri à tue-tête pour alerter des riverains. C’est d’ailleurs avec l’aide de ceux-ci qu’elle a pu conduire son agresseur au poste de police. Ayant poursuivi l’affaire en justice, Mme Brou a témoigné quelques semaines plus tard au Tribunal, contre K. Aboulaye. Ayant reconnu les faits, le jeune homme a été condamné à un an de prison ferme et 100.000 Fcfa d’amende.
Ange TIEMOKO
En effet, le mardi 19 janvier 2016, K. Aboulaye comme d’habitude passe toute la journée auprès de ses amis et d’autres groupes de jeunes, en train de jouer au poker et autres jeux de hasard. Aboulaye a joué ainsi, jusqu’à la tombée de la nuit. Aux environs de 19 heures, ayant certainement perdu toute sa fortune dans ces jeux, Aboulaye a décidé de se faire rembourser par d’honnêtes citoyens. Il tend alors une embuscade dans une rue, peu fréquentée et mal éclairée. L’indélicat très furieux d’avoir les poches vides n’a pas laissé le choix à la première personne qui s’est aventurée dans cette rue. Le sort est tombé sur Mme Assé Brou. Revenant du travail, elle passait par là pour regagner sa maison lorsqu’Aboulaye s’est jeté sur elle. Il a intimé l’ordre à la dame de lui remettre son sac à main sans faire de bruit. Mais celle-ci refuse. Il sort donc sa machette et l’a fait peser sur la tête de dame Brou comme une épée de Damoclès. Prise de frayeur, la pauvre lâche tout et s’enfuit. Le lendemain matin, comme si cela se déroulait dans un rêve, Mme Brou en allant à son travail tombe sur une scène. Pure amateurisme ou simple idiotie de la part de son agresseur ? En tout cas, Aboulaye était là sous ses yeux, au milieu de ses amis de jeu, en train de venter son exploit de la veille. Il brandit même quelques affaires de la dame. Assé Brou se rend compte de la réalité et cri à tue-tête pour alerter des riverains. C’est d’ailleurs avec l’aide de ceux-ci qu’elle a pu conduire son agresseur au poste de police. Ayant poursuivi l’affaire en justice, Mme Brou a témoigné quelques semaines plus tard au Tribunal, contre K. Aboulaye. Ayant reconnu les faits, le jeune homme a été condamné à un an de prison ferme et 100.000 Fcfa d’amende.
Ange TIEMOKO