Abidjan – Charles Blé Goudé, ancien leader des "jeunes patriotes" proche de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagb, affirme que "ses actions en faveur de la paix en Côte d’Ivoire" sont des éléments qui prouvent son innocence devant la Cour pénale internationale (CPI), où il comparait depuis jeudi pour "crimes contre l'humanité".
M. Blé Goudé jure avoir travaillé pour une réconciliation entre les ivoiriens, malgré les oppositions diverses. "Je pense avoir travailler au retour de la paix en Côte d’Ivoire. Je ne suis pas un homme de guerre. J’appelle à la paix ,(...). Je compte sur vous pour qu’on me juge sur des actes en tant qu’individu et non sur la base de ce qu’on aurait voulu que je sois" . a-t-il déclaré mardi devant les juges de la CPI.
A l’aide de vidéos et de discours télévisés, l’ancien leader des jeunes patriotes a présenté sa "lutte pour la réconciliation entre les ivoiriens" comme une "combat permanent". "Plus je touchais ces réalités , mieux se renforçait ma détermination à travailler pour la paix. Je fais ce que je pouvais pour contribuer modestement au retour de la paix dans mon pays".
Selon lui, "la seule crise post électorale ne saurait se résumer en des bouts de vidéos sciemment orchestrées" par l'accusation : tout en dénonçant" une "vision sélective" de la représentante des victimes " qui, selon lui, a "ignoré dans son propos liminaire les souffrances du peuple wê et les victimes du village d’Anonkoua Kouté"
Charles Blé Goudé a surtout nié avoir dirigé une milice.
Poursuivi en même temps que Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé est accusé de quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir le meurtre, le viol, l’atteinte grave et la persécution, commis à Abidjan à la suite des élections présidentielles qui se sont tenues en Côte d’Ivoire en 2010. Cette crise, rappelle-t-on, est née du refus de Laurent Gbagbo, après sa défaite à l’élection, de céder le pouvoir au vainqueur Alassane Ouattara.
(AIP)
nmfa/tm
M. Blé Goudé jure avoir travaillé pour une réconciliation entre les ivoiriens, malgré les oppositions diverses. "Je pense avoir travailler au retour de la paix en Côte d’Ivoire. Je ne suis pas un homme de guerre. J’appelle à la paix ,(...). Je compte sur vous pour qu’on me juge sur des actes en tant qu’individu et non sur la base de ce qu’on aurait voulu que je sois" . a-t-il déclaré mardi devant les juges de la CPI.
A l’aide de vidéos et de discours télévisés, l’ancien leader des jeunes patriotes a présenté sa "lutte pour la réconciliation entre les ivoiriens" comme une "combat permanent". "Plus je touchais ces réalités , mieux se renforçait ma détermination à travailler pour la paix. Je fais ce que je pouvais pour contribuer modestement au retour de la paix dans mon pays".
Selon lui, "la seule crise post électorale ne saurait se résumer en des bouts de vidéos sciemment orchestrées" par l'accusation : tout en dénonçant" une "vision sélective" de la représentante des victimes " qui, selon lui, a "ignoré dans son propos liminaire les souffrances du peuple wê et les victimes du village d’Anonkoua Kouté"
Charles Blé Goudé a surtout nié avoir dirigé une milice.
Poursuivi en même temps que Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé est accusé de quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir le meurtre, le viol, l’atteinte grave et la persécution, commis à Abidjan à la suite des élections présidentielles qui se sont tenues en Côte d’Ivoire en 2010. Cette crise, rappelle-t-on, est née du refus de Laurent Gbagbo, après sa défaite à l’élection, de céder le pouvoir au vainqueur Alassane Ouattara.
(AIP)
nmfa/tm