La cinquième journée d’audience du procès de l’ex-président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, leader de l’ex-Galaxie patriotique a enregistré l’entame de l’audition des témoins.
Pour cette première journée d’audition, la Cour a eu droit au témoignage d’une victime, se réclamant militant du rassemblement des républicains (RDR), qui pour des raisons de sécurité a vu sa voix et son visage floutés.
Il ressort du récit du témoin P115 qu’il a été arrêté aux abords du siège du Parti Démocratiques de Côte d’Ivoire (PDCI)par des éléments de la gendarmerie, alors qu’il participait à une marche pacifique de protestation contre la confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo.
Il aurait ensuite subit des violences physiques de la part de ses bourreaux, qui auraient par ailleurs exécuté quatre autres personnes avec qui il a été arrêté. Il a eu son salut grâce à un coup de fil reçu par le chef du contingent, suite auquel il a demandé à ses éléments de regagner la base, s’étant assurés que la victime ne pouvait s’en sortir suite au traitement qui lui a été infligé.
La victime dit devoir sa survie à une unité sur les lieux un peu plus tard, alors qu’il ne croyait plus qu’il survivrait. C’est cette équipe qui lui a prodigué les premiers soins avant de le transporter dans un centre de santé pour la suite des soins. Aujourd’hui il garde les stigmates de ce « jour noir », puis qu’il a perdu une partie de sa jambe et attend toujours de subir une intervention chirurgicale pour ne pas être définitivement invalide.
Son témoignage n’a pu aller à son terme, après qu’une divergence est survenue entre l’Accusation et la Défense au sujet d’une décision du Juge président, l’audience a été suspendue et reportée à jeudi, avec la poursuite du récit du témoin P115.
Ce sont plus de 700 témoins qui seront entendus tout au long de ce procès qui s’est ouvert jeudi à la Haye.
Elisée B.
Pour cette première journée d’audition, la Cour a eu droit au témoignage d’une victime, se réclamant militant du rassemblement des républicains (RDR), qui pour des raisons de sécurité a vu sa voix et son visage floutés.
Il ressort du récit du témoin P115 qu’il a été arrêté aux abords du siège du Parti Démocratiques de Côte d’Ivoire (PDCI)par des éléments de la gendarmerie, alors qu’il participait à une marche pacifique de protestation contre la confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo.
Il aurait ensuite subit des violences physiques de la part de ses bourreaux, qui auraient par ailleurs exécuté quatre autres personnes avec qui il a été arrêté. Il a eu son salut grâce à un coup de fil reçu par le chef du contingent, suite auquel il a demandé à ses éléments de regagner la base, s’étant assurés que la victime ne pouvait s’en sortir suite au traitement qui lui a été infligé.
La victime dit devoir sa survie à une unité sur les lieux un peu plus tard, alors qu’il ne croyait plus qu’il survivrait. C’est cette équipe qui lui a prodigué les premiers soins avant de le transporter dans un centre de santé pour la suite des soins. Aujourd’hui il garde les stigmates de ce « jour noir », puis qu’il a perdu une partie de sa jambe et attend toujours de subir une intervention chirurgicale pour ne pas être définitivement invalide.
Son témoignage n’a pu aller à son terme, après qu’une divergence est survenue entre l’Accusation et la Défense au sujet d’une décision du Juge président, l’audience a été suspendue et reportée à jeudi, avec la poursuite du récit du témoin P115.
Ce sont plus de 700 témoins qui seront entendus tout au long de ce procès qui s’est ouvert jeudi à la Haye.
Elisée B.
