Le 13 février 2016, la Fédération des organisations républicaines pour la cohésion et l'émergence 2015 (Force 2015) prévoit faire le bilan de ses activités de l’année 2015 et dégager les perspectives de 2016. L’actualité dominée entre autres par le procès jumelé de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cour pénale internationale (Cpi) fait partie des sujets qui seront abordés par Charles Gnaoré, le président de la Force 2015. Avant cette rencontre, Charles Gnaoré a accepté le mercredi 3 janvier 2016 de donner ses premières impressions sur ce procès lors d’une entrevue avec L’Intelligent d’Abidjan.
Charles Gnaoré a soutenu qu’il est normal que le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé se tienne. « Laurent Gbagbo était encore au pouvoir lorsque la Cpi a attiré son attention sur les crimes qui étaient commis en Côte d’Ivoire. Je partage l’avis de ceux qui disent qu’il faut mettre un terme à l’impunité. En tant que Président de la Côte d’Ivoire et chef suprême des armées, on ne peut pas dire qu’on est étranger à tout ce qui s’est passé. Un président de jeunes en Côte d’Ivoire ne peut pas appeler les populations à empêcher des personnes qu’elles ne connaissent pas d’entrer dans leurs quartiers, tout en les invitant à chasser les étrangers. C’est pourquoi, je pense que Laurent Gbagbo et Blé Goudé méritent leur procès à la Cpi et d’être à La Haye. Et leur attitude est une injure pour les victimes », a estimé le président de la Force 2015.
Interrogé sur les raisons pour lesquels les deux personnalités jugées présentement à la Cpi ne sont que du camp de Laurent Gbagbo, alors que des enquêtes diligentées en Côte d’Ivoire ont également mis en cause des proches du président Alassane Ouattara, Charles Gnaoré a expliqué : « Leur envoi à La Haye s’est fait dans un contexte particulier car la Côte d’Ivoire sortait de la crise postélectorale de 2010-2011 et l’appareil étatique était en pleine reconstruction. La Côte d’Ivoire n’avait donc pas les moyens de leur faire un procès crédible. C’est pourquoi, nos autorités ont jugé bon à cette période d’envoyer Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cpi, d’autant plus que cette Cour avait depuis longtemps réuni un certain nombre d’informations qui l’ont amené à s’intéresser aux cas Laurent Gbagbo et Blé Goudé. En plus, la Cpi avait demandé à la Côte d’Ivoire de respecter l’accord qui les liait ».
Poursuivant, il s’est opposé au choix de certains chefs d’Etat africains de se retirer de la Cpi. « Cela peut paraître banal. Mais si nous ne voulons pas de la Cpi, nous devons pouvoir instituer une formation pour apprendre à nos dirigeants le contenu d’une vie démocratique », a proposé le président de la Force 2015.
Au Palais des sports de Treichville, le 13 février 2016, en dehors du bilan 2015 et du plan d’action 2016 de la fédération qu’il préside, Charles Gnaoré a fait savoir que l’occasion sera saisie pour exprimer la reconnaissance de la Force 2015 au Président de la République Alassane Ouattara, pour toutes ses actions menées à la tête de la Côte d’Ivoire. Il a ajouté qu’il sera également question de rendre hommage à la direction de campagne qui a conduit « brillamment » Alassane Ouattara à sa réélection.
Alex A
Charles Gnaoré a soutenu qu’il est normal que le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé se tienne. « Laurent Gbagbo était encore au pouvoir lorsque la Cpi a attiré son attention sur les crimes qui étaient commis en Côte d’Ivoire. Je partage l’avis de ceux qui disent qu’il faut mettre un terme à l’impunité. En tant que Président de la Côte d’Ivoire et chef suprême des armées, on ne peut pas dire qu’on est étranger à tout ce qui s’est passé. Un président de jeunes en Côte d’Ivoire ne peut pas appeler les populations à empêcher des personnes qu’elles ne connaissent pas d’entrer dans leurs quartiers, tout en les invitant à chasser les étrangers. C’est pourquoi, je pense que Laurent Gbagbo et Blé Goudé méritent leur procès à la Cpi et d’être à La Haye. Et leur attitude est une injure pour les victimes », a estimé le président de la Force 2015.
Interrogé sur les raisons pour lesquels les deux personnalités jugées présentement à la Cpi ne sont que du camp de Laurent Gbagbo, alors que des enquêtes diligentées en Côte d’Ivoire ont également mis en cause des proches du président Alassane Ouattara, Charles Gnaoré a expliqué : « Leur envoi à La Haye s’est fait dans un contexte particulier car la Côte d’Ivoire sortait de la crise postélectorale de 2010-2011 et l’appareil étatique était en pleine reconstruction. La Côte d’Ivoire n’avait donc pas les moyens de leur faire un procès crédible. C’est pourquoi, nos autorités ont jugé bon à cette période d’envoyer Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cpi, d’autant plus que cette Cour avait depuis longtemps réuni un certain nombre d’informations qui l’ont amené à s’intéresser aux cas Laurent Gbagbo et Blé Goudé. En plus, la Cpi avait demandé à la Côte d’Ivoire de respecter l’accord qui les liait ».
Poursuivant, il s’est opposé au choix de certains chefs d’Etat africains de se retirer de la Cpi. « Cela peut paraître banal. Mais si nous ne voulons pas de la Cpi, nous devons pouvoir instituer une formation pour apprendre à nos dirigeants le contenu d’une vie démocratique », a proposé le président de la Force 2015.
Au Palais des sports de Treichville, le 13 février 2016, en dehors du bilan 2015 et du plan d’action 2016 de la fédération qu’il préside, Charles Gnaoré a fait savoir que l’occasion sera saisie pour exprimer la reconnaissance de la Force 2015 au Président de la République Alassane Ouattara, pour toutes ses actions menées à la tête de la Côte d’Ivoire. Il a ajouté qu’il sera également question de rendre hommage à la direction de campagne qui a conduit « brillamment » Alassane Ouattara à sa réélection.
Alex A
