Abidjan- L’ex-chef d’Etat-major de Côte d’Ivoire, le général Philippe Mangou, se dit "serein et calme" après la divulgation de son identité, par erreur, parmi les témoins de l’accusation dans le procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et l’ex-leader des "jeunes patriotes" Charles Blé Bougé devant la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye (Pays-Bas).
"Un article émanant de votre organe de presse fait état de ma colère à l'issue de la bourde commise par la CPI. Il n'en est absolument rien. Je reste serein et calme. J'avais moi-même, envisagé de témoigner sans camouflage, car quand on a la vérité à dire, on ne se cache pas", écrit le général Mangou dans un "droit de réponse" adressé à un organe de presse en ligne, dont l’AIP a reçu copie dimanche.
"Je veux parler, non pas pour faire condamner qui que ce soit, mais pour permettre aux ivoiriens et à l'opinion internationale de connaître la vérité. Beaucoup de gens parlent sans savoir ce qui s'est réellement passé", poursuit l’officier supérieur qui occupe, depuis mai 2012, le poste d’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Gabon.
"Si encourager Monsieur Laurent Gbagbo le 11 mars 2010, à démissionner au moment où lui-même demandait mon avis sur la question, pendant que l'armée était à cours d'armes et de munitions, (vous et moi nous saurions certainement la provenance des armes et munitions stockées au palais) que les ivoiriens mouraient et qu'ils ne pouvaient ni manger ni se soigner, c'est trahir, alors j'ai trahi", ajoute le général Philippe Mangou.
L’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Gabon souhaite "que les uns et les autres soient patients". "Qu'ils ne me jugent pas avant de m'avoir entendu", conclu-t-il.
La Cour pénale internationale a annoncé l’ouverture d’une enquête sur cette divulgation, vendredi, par erreur des noms d'au moins quatre témoins protégés au procès de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé dont le procès est ouvert depuis le 28 janvier, sont poursuivi pour "crimes contre l’humanité", à savoir "le meurtre, le viol, l’atteinte grave et la persécution", commis à Abidjan à la suite des élections présidentielles qui se sont tenues en Côte d’Ivoire en 2010.
Cette crise, rappelle-t-on, est née du refus de Laurent Gbagbo, après sa défaite à l’élection, de céder le pouvoir au vainqueur Alassane Ouattara.
tm
"Un article émanant de votre organe de presse fait état de ma colère à l'issue de la bourde commise par la CPI. Il n'en est absolument rien. Je reste serein et calme. J'avais moi-même, envisagé de témoigner sans camouflage, car quand on a la vérité à dire, on ne se cache pas", écrit le général Mangou dans un "droit de réponse" adressé à un organe de presse en ligne, dont l’AIP a reçu copie dimanche.
"Je veux parler, non pas pour faire condamner qui que ce soit, mais pour permettre aux ivoiriens et à l'opinion internationale de connaître la vérité. Beaucoup de gens parlent sans savoir ce qui s'est réellement passé", poursuit l’officier supérieur qui occupe, depuis mai 2012, le poste d’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Gabon.
"Si encourager Monsieur Laurent Gbagbo le 11 mars 2010, à démissionner au moment où lui-même demandait mon avis sur la question, pendant que l'armée était à cours d'armes et de munitions, (vous et moi nous saurions certainement la provenance des armes et munitions stockées au palais) que les ivoiriens mouraient et qu'ils ne pouvaient ni manger ni se soigner, c'est trahir, alors j'ai trahi", ajoute le général Philippe Mangou.
L’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Gabon souhaite "que les uns et les autres soient patients". "Qu'ils ne me jugent pas avant de m'avoir entendu", conclu-t-il.
La Cour pénale internationale a annoncé l’ouverture d’une enquête sur cette divulgation, vendredi, par erreur des noms d'au moins quatre témoins protégés au procès de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé dont le procès est ouvert depuis le 28 janvier, sont poursuivi pour "crimes contre l’humanité", à savoir "le meurtre, le viol, l’atteinte grave et la persécution", commis à Abidjan à la suite des élections présidentielles qui se sont tenues en Côte d’Ivoire en 2010.
Cette crise, rappelle-t-on, est née du refus de Laurent Gbagbo, après sa défaite à l’élection, de céder le pouvoir au vainqueur Alassane Ouattara.
tm