Les planteurs de la sous-préfecture de Zaïbo, département de Daloa, ne veulent plus voir de sociétés d’exploitation d’or sur leur sol. Ils exigent en plus d’être dédommagés par l’Etat de Côte d’Ivoire. Une volonté que leur porte- parole a exprimé le 23 janvier dernier dans les locaux de la radio de Daloa à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Selon Sérélé Falé Adrien et Yao Koffi Rodrigue, planteurs à Zaibo, « les dégâts causés par les orpailleurs sont très énormes. L’économie de nos trois villages et de nos 94 campements rattachés est terriblement menacée. Nos forêts et nos plantations sont détruites. Ils ont installé la pauvreté. Ce sont au total 105 hectares de plantations qu’ils ont détruits. Le sous-préfet est informé. Malheureusement, l’Etat n’a jamais fait cas de notre dédommagement. Il vient de nous informer de l’installation de nouvelles sociétés d’exploitation d’or. Nous nous sommes opposés à cela. Les machines de ces sociétés marcheront sur nos corps pour aller dans nos forêts et plantations », ont-ils menacé.
A les en croire, le sous-préfet de Zaibo, Goué Gueu Marcel, a même déploré les dégâts causés par l’exploitation clandestine de l’or. Mais il aurait rassuré ses administrés en ces termes : « Le déguerpissement des clandestins est effectif. Pour ce qui est du dédommagement, j’invite les populations à s’organiser, à accepter les sociétés et à éviter le bras de fer avec l’Etat. Ces sociétés viendront avec les permis d’exploitation que l’Etat leur a délivrés. Elles peuvent contribuer au développement de la sous- préfecture », aurait dit, le 21 janvier 2016, l’administrateur aux populations.
Eustache GOORE BI
A les en croire, le sous-préfet de Zaibo, Goué Gueu Marcel, a même déploré les dégâts causés par l’exploitation clandestine de l’or. Mais il aurait rassuré ses administrés en ces termes : « Le déguerpissement des clandestins est effectif. Pour ce qui est du dédommagement, j’invite les populations à s’organiser, à accepter les sociétés et à éviter le bras de fer avec l’Etat. Ces sociétés viendront avec les permis d’exploitation que l’Etat leur a délivrés. Elles peuvent contribuer au développement de la sous- préfecture », aurait dit, le 21 janvier 2016, l’administrateur aux populations.
Eustache GOORE BI