Le parti de Gbagbo a souhaité lundi le transfert des dossiers de l’ancien président et de l’ex-leader des "jeunes patriotes" Charles Blé Goudé dont le procès conjoint s’est ouvert devant la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d’Ivoire, lors d’une réunion.
Le Front populaire ivoirien (FPI) "demande au chef de l'Etat de donner une chance à une réconciliation (…) en demandant le transfert des dossiers du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé à la justice ivoirienne et leur examen en Côte d'Ivoire", indique un communiqué final d’un comité central.
Le procès "au regard actuel de son déroulement ne peut contribuer à l'apaisement en Côte d'Ivoire et à la réconciliation nationale" a estimé le comité central présidé par Affi N’Guessan (chef du parti) prenant acte de la décision de M. Ouattara ne "plus envoyer d'Ivoiriens à la CPI".
Le procès conjoint de l’ancien chef de l’Etat, incarcéré à La Haye depuis 2011 et l’un de ses proches Charles Blé Goudé, s’est ouvert il y a une semaine à la CPI.
Ils sont poursuivis pour "crimes contre l’humanité" commis lors des violences post-électorales de décembre 2010 à avril 2011 qui ont officiellement fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire et ont tous deux plaidé "non coupables" à l’ouverture du procès.
M. Ouattara a affirmé qu'il "n'enverrait plus d'Ivoiriens" à la CPI, estimant que la Côte d’Ivoire avait désormais une "justice opérationnelle", à l'issue d'une rencontre à Paris avec le président François Hollande.
Egalement poursuivie pour "crimes contre l’humanité" par la CPI, les autorités ivoiriennes ont refusé de transférer à La Haye l’ex-Première dame Simone Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison ferme pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
ABL
Le Front populaire ivoirien (FPI) "demande au chef de l'Etat de donner une chance à une réconciliation (…) en demandant le transfert des dossiers du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé à la justice ivoirienne et leur examen en Côte d'Ivoire", indique un communiqué final d’un comité central.
Le procès "au regard actuel de son déroulement ne peut contribuer à l'apaisement en Côte d'Ivoire et à la réconciliation nationale" a estimé le comité central présidé par Affi N’Guessan (chef du parti) prenant acte de la décision de M. Ouattara ne "plus envoyer d'Ivoiriens à la CPI".
Le procès conjoint de l’ancien chef de l’Etat, incarcéré à La Haye depuis 2011 et l’un de ses proches Charles Blé Goudé, s’est ouvert il y a une semaine à la CPI.
Ils sont poursuivis pour "crimes contre l’humanité" commis lors des violences post-électorales de décembre 2010 à avril 2011 qui ont officiellement fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire et ont tous deux plaidé "non coupables" à l’ouverture du procès.
M. Ouattara a affirmé qu'il "n'enverrait plus d'Ivoiriens" à la CPI, estimant que la Côte d’Ivoire avait désormais une "justice opérationnelle", à l'issue d'une rencontre à Paris avec le président François Hollande.
Egalement poursuivie pour "crimes contre l’humanité" par la CPI, les autorités ivoiriennes ont refusé de transférer à La Haye l’ex-Première dame Simone Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison ferme pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
ABL