L’imam de la mosquée de Tazibouo, Karamoko Mamadou, accuse certains autres imams, d’encourager et de prier pour les jeunes qui entreprennent d’aller en Arabie Saoudite ou en Lybie par des voies détournées. «Les parents et les Imams sont complices. Des Imams sont, pour la plupart, les cerveaux de cette aventure dangereuse. Ils vendent nos enfants en Arabie Saoudite, en Lybie pour s’enrichir. C’est abominable que des guides spirituels agissent de la sorte», a-t-il déploré récemment, à l’issue d’une rencontre avec le maire Samba Coulibaly.
En effet, le premier magistrat de la commune échangeait sur cette question cruciale avec les chefs de terres, les présidents des associations, des communautés, les associations des femmes et la jeunesse, dans la salle de réunions de la mairie. Selon lui, le phénomène de la traversée de la mer par la Mauritanie est un véritable danger pour la jeunesse. «Nos enfants passent par la Mauritanie, par de petits bateaux pour aller en Lybie. Cette traverséeest mortelle. Nous avons le cœur meurtri, brisé quand nous apprenons la mort des jeunes par noyade», a relevé Samba Coulibaly. Il souhaite que des actions vigoureuses soient entreprises pour arrêter ce phénomène. Selon lui, les jeunes doivent rompre avec le conformisme et s’engager totalement dans les activités génératrices de revenus, pour bâtir une économie moderne, performante et compétitive, source de progrès social. «Evitons d’encourager nos enfants à aller à l’abattoir», a exhorté le maire. Samba Coulibaly entend, pour ce faire, réorienter et redynamiser sa politique pour l’emploi des jeunes. «Nous avons formé 300 jeunes pour qu’ils soient des agents de développement. Nous avons l’ambition d’implanter des industries de transformation à Daloa. Notamment, une cimenterie, une usine de transformation de cacao. J’invite donc nos jeunes à arrêter cette aventure dangereuse où ils sont soumis à l’esclavage», a-t-il conseillé.
Eustache Gooré Bi
En effet, le premier magistrat de la commune échangeait sur cette question cruciale avec les chefs de terres, les présidents des associations, des communautés, les associations des femmes et la jeunesse, dans la salle de réunions de la mairie. Selon lui, le phénomène de la traversée de la mer par la Mauritanie est un véritable danger pour la jeunesse. «Nos enfants passent par la Mauritanie, par de petits bateaux pour aller en Lybie. Cette traverséeest mortelle. Nous avons le cœur meurtri, brisé quand nous apprenons la mort des jeunes par noyade», a relevé Samba Coulibaly. Il souhaite que des actions vigoureuses soient entreprises pour arrêter ce phénomène. Selon lui, les jeunes doivent rompre avec le conformisme et s’engager totalement dans les activités génératrices de revenus, pour bâtir une économie moderne, performante et compétitive, source de progrès social. «Evitons d’encourager nos enfants à aller à l’abattoir», a exhorté le maire. Samba Coulibaly entend, pour ce faire, réorienter et redynamiser sa politique pour l’emploi des jeunes. «Nous avons formé 300 jeunes pour qu’ils soient des agents de développement. Nous avons l’ambition d’implanter des industries de transformation à Daloa. Notamment, une cimenterie, une usine de transformation de cacao. J’invite donc nos jeunes à arrêter cette aventure dangereuse où ils sont soumis à l’esclavage», a-t-il conseillé.
Eustache Gooré Bi