La branche du Front populaire ivoirien (FPI) conduite par Aboudramane Sangaré, a contesté dimanche la décision du juge d’interdire définitivement à la défense de Laurent Gbagbo d'utiliser "le mot président" pour qualifier l’ex-chef de l'Etat, lors de son procès pour "crimes contre l’humanité" devant la Cour pénale internationale, dans une note.
Le FPI "s’indigne et élève une vive protestation contre la décision politique prise par les juges de la CPI interdisant à la défense du Président Laurent Gbagbo de l’appeler Président Gbagbo", indique la note signée par Boubacar Koné, porte-parole de cette branche.
Le juge principal Cuno Tarfusser a définitivement interdit vendredi à la défense d'utiliser "le mot président pour qualifier" l’ex-chef d’Etat de Côte d’Ivoire, lors d’une audience indiquant que "les accusés sont tous égaux devant la loi."
Le FPI pour qui "cette décision" de M. Tarfusser "est une prise de position voilée", invite les juges en charge du dossier de MM Gbagbo et Blé Goudé "à dire le droit".
L'accusation a demandé jeudi au Conseil de l’ancien chef d’Etat ivoirien de "ne pas utiliser (le titre) président Gbagbo", après avoir fait observer que la défense avait dans les écritures fait précéder la mention de "président" devant le nom de l’ex-chef de l’Etat.
L’accusation avait exigé que cela "applique également à la prise de parole dans le prétoire", dans sa requête au juge.
La "culture française et ivoirienne" demande qu’"un ancien président ou un ancien haut magistrat, conserve son titre même quand il n’est plus président", a indiqué Emmanuel Altit, l’un des avocats de M. Gbagbo.
M. Gbagbo et Charles Blé Goudé, l’un de ses proches, sont poursuivis pour "crimes contre l’humanité" dans les violences postélectorales ivoiriennes de décembre 2010 à avril 2011, qui ont officiellement fait plus de 3.000 morts.
ABL
Le FPI "s’indigne et élève une vive protestation contre la décision politique prise par les juges de la CPI interdisant à la défense du Président Laurent Gbagbo de l’appeler Président Gbagbo", indique la note signée par Boubacar Koné, porte-parole de cette branche.
Le juge principal Cuno Tarfusser a définitivement interdit vendredi à la défense d'utiliser "le mot président pour qualifier" l’ex-chef d’Etat de Côte d’Ivoire, lors d’une audience indiquant que "les accusés sont tous égaux devant la loi."
Le FPI pour qui "cette décision" de M. Tarfusser "est une prise de position voilée", invite les juges en charge du dossier de MM Gbagbo et Blé Goudé "à dire le droit".
L'accusation a demandé jeudi au Conseil de l’ancien chef d’Etat ivoirien de "ne pas utiliser (le titre) président Gbagbo", après avoir fait observer que la défense avait dans les écritures fait précéder la mention de "président" devant le nom de l’ex-chef de l’Etat.
L’accusation avait exigé que cela "applique également à la prise de parole dans le prétoire", dans sa requête au juge.
La "culture française et ivoirienne" demande qu’"un ancien président ou un ancien haut magistrat, conserve son titre même quand il n’est plus président", a indiqué Emmanuel Altit, l’un des avocats de M. Gbagbo.
M. Gbagbo et Charles Blé Goudé, l’un de ses proches, sont poursuivis pour "crimes contre l’humanité" dans les violences postélectorales ivoiriennes de décembre 2010 à avril 2011, qui ont officiellement fait plus de 3.000 morts.
ABL