Pour la troisième fois, au cours de son procès couplé avec celui de Charles Blé Goudé, le leader de l’ex-galaxie patriotique, le titre de président de l’ex-chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, a refait surface à l’audience du lundi 15 février 2016 à la Cour pénale internationale (Cpi). Cette question n’a pas été évoquée sur fond de polémique par le juge-président Cuno Tarfusser, mais juste à titre de rappel à l’accusation et à la défense, à qui la précision a échappé.
La fin de l’interrogatoire du quatrième témoin à charge (une dame) par l’accusation a été suivie le lundi 15 février 2016 par une demi-heure de pause. A la reprise de l’audience, Cuno Tarfusser, le juge-président de la Chambre préliminaire I, annonce le début du contre-interrogatoire du même témoin par la défense de Laurent Gbagbo. Me Andreas O’Shea, membre de l’équipe des avocats de l’ex-président ivoirien, prend alors la parole : « Je représente les intérêts du président Laurent Gbagbo qui est assis derrière moi ».
Juste après ces mots, il est stoppé par le juge-président. « Excusez-moi Me O’Shea. Vous n’étiez pas présent à la dernière audience. Mais est-ce que nous pouvons convenir de dire Monsieur Gbagbo ? Je m’adresse aussi au procureur parce que, madame (Me Park, substitut de la procureure Bensouda, Ndlr), vous avez dit ce matin Laurent Gbagbo. Vous n’avez pas dit Monsieur Laurent Gbagbo. Vous avez simplement dit Laurent Gbagbo. Pour que tout soit bien équitable, il faut dire soit Monsieur Laurent Gbagbo, soit Monsieur Gbagbo », a précisé le juge Cuno Tarfusser à la défense et à l’accusation.
Il faut rappeler que le débat sur le titre de l’ex-président ivoirien a été soulevé à l’audience du jeudi 11 février 2016 par Paolina Massidda, la représentante légale des victimes. Au grand dam de l’équipe de défense de Laurent Gbagbo, elle s’était opposée au maintien de son titre de président plusieurs fois employé par Me Emmanuel Altit, son avocat principal, pendant le contre-interrogatoire du deuxième témoin (P-536). Le vendredi 12 février 2016, le juge-président Cuno Tarfusser avait tranché en soulignant que « les accusés sont tous égaux » et que qualifier M. Gbagbo de président « n’est pas matière à courtoisie ».
Alex A
La fin de l’interrogatoire du quatrième témoin à charge (une dame) par l’accusation a été suivie le lundi 15 février 2016 par une demi-heure de pause. A la reprise de l’audience, Cuno Tarfusser, le juge-président de la Chambre préliminaire I, annonce le début du contre-interrogatoire du même témoin par la défense de Laurent Gbagbo. Me Andreas O’Shea, membre de l’équipe des avocats de l’ex-président ivoirien, prend alors la parole : « Je représente les intérêts du président Laurent Gbagbo qui est assis derrière moi ».
Juste après ces mots, il est stoppé par le juge-président. « Excusez-moi Me O’Shea. Vous n’étiez pas présent à la dernière audience. Mais est-ce que nous pouvons convenir de dire Monsieur Gbagbo ? Je m’adresse aussi au procureur parce que, madame (Me Park, substitut de la procureure Bensouda, Ndlr), vous avez dit ce matin Laurent Gbagbo. Vous n’avez pas dit Monsieur Laurent Gbagbo. Vous avez simplement dit Laurent Gbagbo. Pour que tout soit bien équitable, il faut dire soit Monsieur Laurent Gbagbo, soit Monsieur Gbagbo », a précisé le juge Cuno Tarfusser à la défense et à l’accusation.
Il faut rappeler que le débat sur le titre de l’ex-président ivoirien a été soulevé à l’audience du jeudi 11 février 2016 par Paolina Massidda, la représentante légale des victimes. Au grand dam de l’équipe de défense de Laurent Gbagbo, elle s’était opposée au maintien de son titre de président plusieurs fois employé par Me Emmanuel Altit, son avocat principal, pendant le contre-interrogatoire du deuxième témoin (P-536). Le vendredi 12 février 2016, le juge-président Cuno Tarfusser avait tranché en soulignant que « les accusés sont tous égaux » et que qualifier M. Gbagbo de président « n’est pas matière à courtoisie ».
Alex A