Leader politique centrafricain, Pascal Bida Koyagblele a récemment fait des révélations sur un entretien qu’il a eu avec Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (Cpi). Pascal Koyagbele, par ailleurs candidat malheureux à la présidentielle en Centrafrique, a affirmé que lors d’une rencontre aux Pays-Bas, la procureure de la Cpi lui a confié qu’il n’y a “rien de sérieux’’ contre l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, que “c’est la France qui met la pression’’ et qu’elle “n’y peut rien’’.
Relativement à la confidence que lui aurait fait Fatou Bensouda, la procureure de la Cpi, à propos du procès de Laurent Gbagbo, Pascal Koyagbele a confirmé ses propos dans une interview accordée le mardi 12 février 2016 à “Ivoire News’’, une radio basée aux Etats-Unis. « A ce propos, malheureusement, nous ne pouvons pas rentrer dans trop de détails puisque nous sommes en contact avec la défense de Laurent Gbagbo pour porter à sa connaissance un certain nombre d’éléments probants liés à cette question. (…) Ce qui est sûr, c’est que Mme Bensouda ne peut en aucun cas contester le fait qu’elle ne dispose pas d’éléments probants et que le dossier concernant le président Gbagbo et Charles Blé Goudé est totalement vide. Partant de ce principe, c’est sous la pression française qu’est contrainte de défendre ce dossier. Pour pouvoir soutenir ces propos, nous disposons d’un certain nombre d’éléments qui ont été soumis à la défense. Donc, je ne peux aller plus loin », a d’abord soutenu Pascal Koyagbele.
Ensuite, à la question de savoir si ces propos qu’il a rapportés dans un média sud-africain viennent réellement de Fatou Bensouda et s’il est prêt à aller devant les tribunaux avec la procureure de la Cpi au cas où celle-ci l’accuse de diffamation, le leader centrafricain a expliqué : « Nous avons porté à la défense du président Gbagbo des éléments probants sur cette question. Il appartient à la défense d’exploiter au mieux ces éléments. Ce qui est sûr, Mme Bensouda ne peut en aucun cas contester le fait que le dossier est vide. Elle ne peut que reconnaître cela. A savoir que le dossier est vide et que c’est sous pression des autorités françaises qu’elle agit ».
Pascal Koyagbele a enfin déclaré que rien ne l’empêche de « témoigner à la Cpi ou ailleurs pour défendre Laurent Gbagbo ». Et selon lui, ce procès est « une injure à l’Afrique ».
Il faut noter que Pascal Koyagblele se réclame héritier des mouvements révolutionnaires amenés par Kwamé N’Krumah, Amilcar Cabral, Thomas Sankaré et Laurent Gbagbo. La réaction de Fatou Bensouda attendue
Par ailleurs, la radio “Ivoire News’’ a indiqué qu’elle est entrée en contact avec M. Fadi El Abdallah, le porte-parole de la Cpi, pour avoir la réaction de Mme Fatou Bensouda sur ce sujet. Suite à sa démarche, cette radio a fait savoir que le porte-parole de la Cpi lui a demandé d’envoyer une correspondance officielle à l’adresse e-mail du Bureau de Fatou Bensouda. Laquelle correspondance, selon ladite radio, a reçu le mardi 16 février 2016 cette réponse du Bureau du procureur de la Cpi : « Merci pour votre e-mail. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous répondre le plus tôt possible ».La même démarche, mais sans aucune suite, a été entreprise le mercredi 17 février 2016 auprès du Bureau du procureur de la Cpi par L’Intelligent d’Abidjan. Tandis que certaines personnes assurent que l’accusateur ressemble bien à un chasseur de primes , ou un inconnu au bataillon qui veut un peu amuser la galerie. D’autres pro Gbagbo, mécontents indiquent pour leur part, que l’affaire du procès est trop sérieuse pour être ainsi traitée.
Alex A
Relativement à la confidence que lui aurait fait Fatou Bensouda, la procureure de la Cpi, à propos du procès de Laurent Gbagbo, Pascal Koyagbele a confirmé ses propos dans une interview accordée le mardi 12 février 2016 à “Ivoire News’’, une radio basée aux Etats-Unis. « A ce propos, malheureusement, nous ne pouvons pas rentrer dans trop de détails puisque nous sommes en contact avec la défense de Laurent Gbagbo pour porter à sa connaissance un certain nombre d’éléments probants liés à cette question. (…) Ce qui est sûr, c’est que Mme Bensouda ne peut en aucun cas contester le fait qu’elle ne dispose pas d’éléments probants et que le dossier concernant le président Gbagbo et Charles Blé Goudé est totalement vide. Partant de ce principe, c’est sous la pression française qu’est contrainte de défendre ce dossier. Pour pouvoir soutenir ces propos, nous disposons d’un certain nombre d’éléments qui ont été soumis à la défense. Donc, je ne peux aller plus loin », a d’abord soutenu Pascal Koyagbele.
Ensuite, à la question de savoir si ces propos qu’il a rapportés dans un média sud-africain viennent réellement de Fatou Bensouda et s’il est prêt à aller devant les tribunaux avec la procureure de la Cpi au cas où celle-ci l’accuse de diffamation, le leader centrafricain a expliqué : « Nous avons porté à la défense du président Gbagbo des éléments probants sur cette question. Il appartient à la défense d’exploiter au mieux ces éléments. Ce qui est sûr, Mme Bensouda ne peut en aucun cas contester le fait que le dossier est vide. Elle ne peut que reconnaître cela. A savoir que le dossier est vide et que c’est sous pression des autorités françaises qu’elle agit ».
Pascal Koyagbele a enfin déclaré que rien ne l’empêche de « témoigner à la Cpi ou ailleurs pour défendre Laurent Gbagbo ». Et selon lui, ce procès est « une injure à l’Afrique ».
Il faut noter que Pascal Koyagblele se réclame héritier des mouvements révolutionnaires amenés par Kwamé N’Krumah, Amilcar Cabral, Thomas Sankaré et Laurent Gbagbo. La réaction de Fatou Bensouda attendue
Par ailleurs, la radio “Ivoire News’’ a indiqué qu’elle est entrée en contact avec M. Fadi El Abdallah, le porte-parole de la Cpi, pour avoir la réaction de Mme Fatou Bensouda sur ce sujet. Suite à sa démarche, cette radio a fait savoir que le porte-parole de la Cpi lui a demandé d’envoyer une correspondance officielle à l’adresse e-mail du Bureau de Fatou Bensouda. Laquelle correspondance, selon ladite radio, a reçu le mardi 16 février 2016 cette réponse du Bureau du procureur de la Cpi : « Merci pour votre e-mail. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous répondre le plus tôt possible ».La même démarche, mais sans aucune suite, a été entreprise le mercredi 17 février 2016 auprès du Bureau du procureur de la Cpi par L’Intelligent d’Abidjan. Tandis que certaines personnes assurent que l’accusateur ressemble bien à un chasseur de primes , ou un inconnu au bataillon qui veut un peu amuser la galerie. D’autres pro Gbagbo, mécontents indiquent pour leur part, que l’affaire du procès est trop sérieuse pour être ainsi traitée.
Alex A