La prestigieuse Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM) a perdu son lustre d’antant. Regrets, grincements de dents, avenir incertain et revendications sont le quotidien des milliers d’étudiants qui y sont.
Nombreux sont les parents d’étudiants qui se disent aujourd’hui trahis par l’Etat de Côte d’Ivoire. Une école aux milles promesses. Sur l’échiquier régional, les responsables de cette académie la présente comme un pôle d’excellence et un gage de succès indéfectible. Hélas ! De jours en jours, l’image de celle qu’on vend à prix d’or à l’international se dégrade. L’académie semble exister que de nom. Elle n’est plus celle que des milliers d’élèves rêvaient de fréquenter après leur admission au baccalauréat. Le directeur général Karim Coulibaly, administrateur de formation, est de plus en plus contesté. Pour les étudiants de cette académie, ce dernier n’a aucune notion en matière maritime. La preuve, aucun effort n’est ménagé au profit des étudiants pour leur insertion post-formation. Selon des sources proches de l’administration, l’école est en voie de disparition. Cette situation délétère n’émeut guère les autorités, particulièrement les ministres de tutelles que sont le ministre des Transports, celui des Ressources Halieutiques. Plus de 700 étudiants marins en fin de formation sont encore sans emploi. Rien n’est fait pour eux. Le syndicat des marins marchand est monté au créneau, récemment, pour interpeller l’Etat de Côte d’Ivoire sur leur sort et l’avenir de nombreux étudiants en pleine formation. Le secrétaire général dudit syndicat en a profité pour dénoncer les mauvaises conditions de travail dans lesquelles les étudiants sont plongés. Toutefois que les étudiants engagent des actions dans le but de voir leur situation s’améliorer, ils sont réprimés violemment. C’était le cas le mardi 23 février dernier à l’académie des mers. Etudiants et parents se sont exaspérés du laxisme de l’Etat de Côte d’Ivoire dans le règlement définitif de leur situation. Cette marche de protestation pacifique a été une fois de plus violemment réprimée par les forces publiques. De nombreux parents ont été mis aux arrêts. Les étudiants ont été dispersés avec des grenades lacrymogènes «Cela dure des années, nous sommes formés dans cet établissement et abandonnés à notre propre sort. Certains d'entres nous ont fini depuis 2005, ils se retrouvent encore à la maison. Plusieurs autres sont frappés par la maladie et les vicissitudes de la vie, ils ont succombé suite à des maux. Pendant nos années de formation, les responsables de l'école nous rassurent qu'ils nous trouveront des stages et des points de chute. Nous nous sentons trahis», raconte un étudiant. Les étudiants estiment que le directeur général de l'établissement, Karim Coulibaly, est incapable de gérer un établissement de marins. Par conséquent, il doit démissionner. «Nous exigeons la démission du directeur général. Depuis qu'il a pris les reines de l'ARSTM, les choses vont de mal en pire. Il n'a aucune notion de la gestion maritime. Sous ce directeur, l'académie n'existe que de nom», a martelé un étudiant. Les étudiants comptent intensifier les actions jusqu’au règlement définitif de la situation. Les jours prochains s’annoncent sombres. Quelques chose doit être fait pour sauver l’académie régionale des sciences et techniques de la mer.
Par P.Z.
Nombreux sont les parents d’étudiants qui se disent aujourd’hui trahis par l’Etat de Côte d’Ivoire. Une école aux milles promesses. Sur l’échiquier régional, les responsables de cette académie la présente comme un pôle d’excellence et un gage de succès indéfectible. Hélas ! De jours en jours, l’image de celle qu’on vend à prix d’or à l’international se dégrade. L’académie semble exister que de nom. Elle n’est plus celle que des milliers d’élèves rêvaient de fréquenter après leur admission au baccalauréat. Le directeur général Karim Coulibaly, administrateur de formation, est de plus en plus contesté. Pour les étudiants de cette académie, ce dernier n’a aucune notion en matière maritime. La preuve, aucun effort n’est ménagé au profit des étudiants pour leur insertion post-formation. Selon des sources proches de l’administration, l’école est en voie de disparition. Cette situation délétère n’émeut guère les autorités, particulièrement les ministres de tutelles que sont le ministre des Transports, celui des Ressources Halieutiques. Plus de 700 étudiants marins en fin de formation sont encore sans emploi. Rien n’est fait pour eux. Le syndicat des marins marchand est monté au créneau, récemment, pour interpeller l’Etat de Côte d’Ivoire sur leur sort et l’avenir de nombreux étudiants en pleine formation. Le secrétaire général dudit syndicat en a profité pour dénoncer les mauvaises conditions de travail dans lesquelles les étudiants sont plongés. Toutefois que les étudiants engagent des actions dans le but de voir leur situation s’améliorer, ils sont réprimés violemment. C’était le cas le mardi 23 février dernier à l’académie des mers. Etudiants et parents se sont exaspérés du laxisme de l’Etat de Côte d’Ivoire dans le règlement définitif de leur situation. Cette marche de protestation pacifique a été une fois de plus violemment réprimée par les forces publiques. De nombreux parents ont été mis aux arrêts. Les étudiants ont été dispersés avec des grenades lacrymogènes «Cela dure des années, nous sommes formés dans cet établissement et abandonnés à notre propre sort. Certains d'entres nous ont fini depuis 2005, ils se retrouvent encore à la maison. Plusieurs autres sont frappés par la maladie et les vicissitudes de la vie, ils ont succombé suite à des maux. Pendant nos années de formation, les responsables de l'école nous rassurent qu'ils nous trouveront des stages et des points de chute. Nous nous sentons trahis», raconte un étudiant. Les étudiants estiment que le directeur général de l'établissement, Karim Coulibaly, est incapable de gérer un établissement de marins. Par conséquent, il doit démissionner. «Nous exigeons la démission du directeur général. Depuis qu'il a pris les reines de l'ARSTM, les choses vont de mal en pire. Il n'a aucune notion de la gestion maritime. Sous ce directeur, l'académie n'existe que de nom», a martelé un étudiant. Les étudiants comptent intensifier les actions jusqu’au règlement définitif de la situation. Les jours prochains s’annoncent sombres. Quelques chose doit être fait pour sauver l’académie régionale des sciences et techniques de la mer.
Par P.Z.