Man -Les populations de Kiriao, village communal de Facobly, ont marché, lundi au chef-lieu du département du même nom pour réclamer le départ de leur village des allogènes burkinabès dont au moins deux des leurs sont soupçonnés d'avoir assassiné un paysan autochtone retrouvé mort le 8 février dans sa plantation.
"Trop c'est trop! Nous avons souffert pendant les crises sociopolitiques. Nous ne voulons plus souffrir et voulons vivre en paix. C'est pourquoi, nous ne voulons plus de gens qui règlent tout par la violence et ne comprennent que le langage de la machette et du gourdin", a répété à la Mairie et à la Préfecture de Facobly, le porte-parole des manifestants, Oulaï Kousben Yves, précisant que ceux-ci ont un mois pour quitter le village de Kiriao et ses campements.
Recevant les manifestants à la préfecture, le chef de cabinet a dit prendre acte des protestations et récriminations des populations de Kiriao. Il a promis les transmettre fidèlement à sa hiérarchie.
Selon le porte-parole de Kiriao, Séhi Maxime a découvert le 8 février, aux environs de 11 H, le corps calciné de son frère aîné Séhi Sylvain parti une heure plus tôt, extraire le vin de palmier dans sa plantation. Le corps portait des traces de violences. De plus le feu qui consumait la plantation serait parti de là où gisait le cadavre. La victime aurait reçu deux jours plus tôt des menaces de son métayer en présence de son épouse.
«Après le constat, la gendarmerie avait interpellé le métayer et son manœuvre qui ont été relaxés après auditions. Et depuis le métayer et son travailleur ne sont plus revus, soutien-t-on à Kiriao. Une situation qui intrigue la population qui a manifesté pour réclamer justice et le départ des Burkinabès.
(AIP)
gem/ask
"Trop c'est trop! Nous avons souffert pendant les crises sociopolitiques. Nous ne voulons plus souffrir et voulons vivre en paix. C'est pourquoi, nous ne voulons plus de gens qui règlent tout par la violence et ne comprennent que le langage de la machette et du gourdin", a répété à la Mairie et à la Préfecture de Facobly, le porte-parole des manifestants, Oulaï Kousben Yves, précisant que ceux-ci ont un mois pour quitter le village de Kiriao et ses campements.
Recevant les manifestants à la préfecture, le chef de cabinet a dit prendre acte des protestations et récriminations des populations de Kiriao. Il a promis les transmettre fidèlement à sa hiérarchie.
Selon le porte-parole de Kiriao, Séhi Maxime a découvert le 8 février, aux environs de 11 H, le corps calciné de son frère aîné Séhi Sylvain parti une heure plus tôt, extraire le vin de palmier dans sa plantation. Le corps portait des traces de violences. De plus le feu qui consumait la plantation serait parti de là où gisait le cadavre. La victime aurait reçu deux jours plus tôt des menaces de son métayer en présence de son épouse.
«Après le constat, la gendarmerie avait interpellé le métayer et son manœuvre qui ont été relaxés après auditions. Et depuis le métayer et son travailleur ne sont plus revus, soutien-t-on à Kiriao. Une situation qui intrigue la population qui a manifesté pour réclamer justice et le départ des Burkinabès.
(AIP)
gem/ask