Pour la commémoration de la tuerie des sept femmes à Abobo, le 3 mars 2011, une grande marche des femmes de la diaspora est prévue à la Haye contre l’ex-président Laurent Gbagbo, le jeudi 3 mars prochain devant la Cour pénale internationale (Cpi).
L’initiative est de l’Ong ‘‘Sos femmes Abobo’’ que dirige Mme Diomandé Mariam, qui a entamé depuis plusieurs jours en France et dans d’autres pays d’Europe, une campagne de mobilisation des femmes pour la commémoration de cet événement malheureux, il y a cinq ans, au rond-point du Banco d’Abobo. Ce jour-là, Ouattara Gnon Rokia, Touré Adjara, Sylla Malon, Koné Mariam, Coulibaly Fatoumata, Coulibaly Ami, Bamba Nashamy, comme des centaines d’autres femmes, se sont levées pour protester contre le régime de Laurent Gbagbo qui se disputait le pouvoir avec son rival, Alassane Ouattara, à l’issue du second tour de la présidentielle 2010. Répondant à cet appel, ces femmes d’Abobo ont entrepris une marche, le 3 mars 2011, qui s’est soldée par la mort de leurs sept camarades susmentionnées. Le régime de l’ex-président, Laurent Gbagbo est très vite indexé dans ces tueries, qui continuent de susciter la polémique aujourd’hui ; les pro-Gbagbo qualifiant ces crimes de ’’complot du bissap’’ ou ’’du sang de mouton’’. Les femmes de la diaspora, notamment l’Ong Sos femmes Abobo, créée au lendemain de ces tueries, a décidé de faire entendre la voix de ces martyres à la Cpi, le jeudi 3 mars prochain.
Les femmes du Rhdp France ne veulent pas rester également en marge de cette marche. Par la voix de leur présidente, Touré Habiba, elles ont entrepris une campagne de sensibilisation de leurs militantes en France pour leur demander de sortir massivement, le 3 mars prochain, pour ’’montrer aux yeux du monde que 7 des leurs ont effectivement été tuées par les chars des soldats restés fidèles à Laurent Gbagbo. L’épouse du comédien Camara Yérêfê, dit ‘‘H’’, qui réside actuellement à Bruxelles en Belgique, et dont l’époux a été tué début 2002 à Abidjan, participera à cette marche aux côtés des femmes de l’Ong Sos Femmes Abobo, de celles du Rhdp France et de nombreuses autres en provenance de pays africains et européens qui vont se joindre à l’initiative. Au plan national, les parents des sept victimes organisent une cérémonie de prière et de recueillement, ce jeudi à Abidjan, précisément à la grande mosquée du sous-quartier Kennedy à Abobo.
Y.DOUMBIA
L’initiative est de l’Ong ‘‘Sos femmes Abobo’’ que dirige Mme Diomandé Mariam, qui a entamé depuis plusieurs jours en France et dans d’autres pays d’Europe, une campagne de mobilisation des femmes pour la commémoration de cet événement malheureux, il y a cinq ans, au rond-point du Banco d’Abobo. Ce jour-là, Ouattara Gnon Rokia, Touré Adjara, Sylla Malon, Koné Mariam, Coulibaly Fatoumata, Coulibaly Ami, Bamba Nashamy, comme des centaines d’autres femmes, se sont levées pour protester contre le régime de Laurent Gbagbo qui se disputait le pouvoir avec son rival, Alassane Ouattara, à l’issue du second tour de la présidentielle 2010. Répondant à cet appel, ces femmes d’Abobo ont entrepris une marche, le 3 mars 2011, qui s’est soldée par la mort de leurs sept camarades susmentionnées. Le régime de l’ex-président, Laurent Gbagbo est très vite indexé dans ces tueries, qui continuent de susciter la polémique aujourd’hui ; les pro-Gbagbo qualifiant ces crimes de ’’complot du bissap’’ ou ’’du sang de mouton’’. Les femmes de la diaspora, notamment l’Ong Sos femmes Abobo, créée au lendemain de ces tueries, a décidé de faire entendre la voix de ces martyres à la Cpi, le jeudi 3 mars prochain.
Les femmes du Rhdp France ne veulent pas rester également en marge de cette marche. Par la voix de leur présidente, Touré Habiba, elles ont entrepris une campagne de sensibilisation de leurs militantes en France pour leur demander de sortir massivement, le 3 mars prochain, pour ’’montrer aux yeux du monde que 7 des leurs ont effectivement été tuées par les chars des soldats restés fidèles à Laurent Gbagbo. L’épouse du comédien Camara Yérêfê, dit ‘‘H’’, qui réside actuellement à Bruxelles en Belgique, et dont l’époux a été tué début 2002 à Abidjan, participera à cette marche aux côtés des femmes de l’Ong Sos Femmes Abobo, de celles du Rhdp France et de nombreuses autres en provenance de pays africains et européens qui vont se joindre à l’initiative. Au plan national, les parents des sept victimes organisent une cérémonie de prière et de recueillement, ce jeudi à Abidjan, précisément à la grande mosquée du sous-quartier Kennedy à Abobo.
Y.DOUMBIA