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Politique Publié le vendredi 4 mars 2016 | La Tribune Ivoirienne

Le doute authentique

Au fil des semaines, la fièvre de l’affaire des écoutes téléphoniques attribuée à Guillaume Soro, président actuel du Parlement ivoirien et Djibril Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina est tombée. Autant elle a surgi de façon imprévisible, autant elle est, de façon surprenante et curieuse, en train de fondre comme du beure au soleil. De sérieux doutes planent sur l’authenticité des bandes sonores en question. Sur quoi l’ancien Premier ministre burkinabé Isaac Zida fondait ses déclaration quand il déclarait, sûr de lui, que tout était clair et qu’il s’agit d’une conversation réelle entre les deux hommes ?

Depuis le début de cette affaire qui a éclaboussé les rapports entre la Côte d’ Ivoire et son voisin du Burkina Faso, le camp Soro avait insisté sur le fait que ce n’était ni moins ni plus une cabale contre lui, dans sa stratégie de défense visant à dissiper tout doute dans l’esprit de tous ceux qui se convainquaient de l’authenticité de la conversation. La réaction du camp du président de l’Assemblée nationale ivoirienne se faisait alors au gré des vents d’accusations, mais aussi à l’emporte-pièce, sans forcément parvenir à rassurer l’opinion sur son innocence.

D’abord, elle a promené son regard dans le milieu du Fpi qu’il a semblé tenir pour responsable d’un complot contre son leader. Ensuite, on a laissé entendre que ce sont des gens dans l’entourage de Ouattara, donc de leur camp qui serait à la base de ce « grossier montage ».

Juste après la sortie de Isaac Zida, Soro Guillaume a écrit que sur compte twitter que le premier ministre est le commanditaire de cette « bandes préfabriquées ». En fin de compte, le recul des autorités burkinabé intrigue, elles qui avaient presque juré que Soro, à travers, ces écoutes était l’un des instigateurs du putsch manqué au Burkina Faso. Si cela ne sent pas un arrangement pour calmer le jeu entre les deux Etats, nous pensons que l’Etat burkinabé doit être poursuivi pour accusation fantaisiste.
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