Paris (France) - Les 5600 millions de tonnes de pomme de cajou rejetées en Côte d’Ivoire vont bientôt être transformées en jus de cajou avec l’expertise de la société française Simaco dont le projet pilote a été expérimenté à Bondoukou, à l’Est du pays.
Des opérateurs économiques français qui ont initié l'an dernier, un projet pilote de cette transformation dans la ville de Bondoukou, sur 20 hectares d'anacardier, veulent porter le projet à une échelle beaucoup plus importante.
Claude Jacquot, maire honoraire de la ville française de Fraise, en compagnie de Simaco, l'équipementier français, a échangé avec la délégation du Conseil coton-anacarde présente au Salon international de l'agriculture de Paris sur la nécessité d'accentuer les opportunités d'investissements sur la transformation de la pomme de cajou.
"Il y a trois ans, nous avons pensé à la nécessité de valoriser la pomme de cajou. En faisant de la transformation de jus. Plusieurs produits dérivés peuvent être transformés à partir de la pomme de
cajou notamment la confiture. Nous avons donc installé une petite unité à Bondoukou l'année dernière pour transformer la pomme de cajou. C'est un projet pilote sur 20 hectares d'anacardier'', a expliqué M. Jacquot.
‘'L'objectif avec cette petite unité était de contribuer au développement local en créant des emplois. Mais éventuellement, avec notre équipementier qui sera présent au Sietta (Salon International des Equipements et Technologies de Transformation de l'Anacarde) prochain, nous sommes dans la possibilité d'amorcer le volet industriel à grande échelle. ", a ajouté l'élu français.
Pour Bassiffou Ouattara, Administrateur du Conseil anacarde-coton, la transformation de la pomme de cajou est une nécessité économique pour la filière anacarde, c'est pourquoi cette valorisation de la pomme de cajou reste un défi majeur du gouvernement à travers le Conseil.
" La Côte d'Ivoire est passée premier producteur de l'anacarde avec plus de 700 mille tonnes. Malheureusement, moins de 5% de cette production est transformée sur place. Notre ambition au salon de l'agriculture de Paris est d'inviter des promoteurs et investisseurs étrangers à venir s'installer en Côte d'Ivoire pour transformer tous les dérivés de l'anacardier'', a déclaré M. Ouattara.
Il a, également, fait savoir, que chaque année, ce sont environ ‘'5 600 millions de tonnes de pommes de cajou rejetées'' en Côte d'Ivoire ''.
‘'Ce salon qui est un salon de promotion est une aubaine pour nous. La transformation de la noix de cajou est connue, mais celle de la pomme est encore méconnue. Avec ces opérateurs économiques étrangers, nous visons la transformation industrielle de la pomme de cajou. Comme c'est le cas au Brésil qui a fait l'option de la valorisation de la pomme plutôt que de la noix'', a conclu l'Administrateur du Conseil anacarde-coton.
MC/hs/ls/APA
Des opérateurs économiques français qui ont initié l'an dernier, un projet pilote de cette transformation dans la ville de Bondoukou, sur 20 hectares d'anacardier, veulent porter le projet à une échelle beaucoup plus importante.
Claude Jacquot, maire honoraire de la ville française de Fraise, en compagnie de Simaco, l'équipementier français, a échangé avec la délégation du Conseil coton-anacarde présente au Salon international de l'agriculture de Paris sur la nécessité d'accentuer les opportunités d'investissements sur la transformation de la pomme de cajou.
"Il y a trois ans, nous avons pensé à la nécessité de valoriser la pomme de cajou. En faisant de la transformation de jus. Plusieurs produits dérivés peuvent être transformés à partir de la pomme de
cajou notamment la confiture. Nous avons donc installé une petite unité à Bondoukou l'année dernière pour transformer la pomme de cajou. C'est un projet pilote sur 20 hectares d'anacardier'', a expliqué M. Jacquot.
‘'L'objectif avec cette petite unité était de contribuer au développement local en créant des emplois. Mais éventuellement, avec notre équipementier qui sera présent au Sietta (Salon International des Equipements et Technologies de Transformation de l'Anacarde) prochain, nous sommes dans la possibilité d'amorcer le volet industriel à grande échelle. ", a ajouté l'élu français.
Pour Bassiffou Ouattara, Administrateur du Conseil anacarde-coton, la transformation de la pomme de cajou est une nécessité économique pour la filière anacarde, c'est pourquoi cette valorisation de la pomme de cajou reste un défi majeur du gouvernement à travers le Conseil.
" La Côte d'Ivoire est passée premier producteur de l'anacarde avec plus de 700 mille tonnes. Malheureusement, moins de 5% de cette production est transformée sur place. Notre ambition au salon de l'agriculture de Paris est d'inviter des promoteurs et investisseurs étrangers à venir s'installer en Côte d'Ivoire pour transformer tous les dérivés de l'anacardier'', a déclaré M. Ouattara.
Il a, également, fait savoir, que chaque année, ce sont environ ‘'5 600 millions de tonnes de pommes de cajou rejetées'' en Côte d'Ivoire ''.
‘'Ce salon qui est un salon de promotion est une aubaine pour nous. La transformation de la noix de cajou est connue, mais celle de la pomme est encore méconnue. Avec ces opérateurs économiques étrangers, nous visons la transformation industrielle de la pomme de cajou. Comme c'est le cas au Brésil qui a fait l'option de la valorisation de la pomme plutôt que de la noix'', a conclu l'Administrateur du Conseil anacarde-coton.
MC/hs/ls/APA