Paris (France) - Le label "cacao ivoire" a été lancé lors de la 53è édition du Salon international de l'agriculture de Paris (SIA 2016) qui s'est achevée, dimanche, dans la capitale française.
Ce lancement a été matérialisé par la signature d'une convention entre le gouvernement ivoirien, le syndicat des chocolatiers, et la fédération des chocolatiers et confiseurs de France qui produisent 25% du chocolat mondial.Le ministre ivoirien de l'Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowoha Coulibaly et Florence Pradier pour les partenaires techniques et financiers, ont paraphé les documents de cette convention.
A l'entame du processus de cette labellisation du cacaco ivoirien en 2014, l'Ambassadeur de Côte d'Ivoire près de la République de France, Charles Gomis avait déjà signé en octobre de la même année une convention avec la fédération des chocolatiers et confiseurs français qui comprend 9 syndicats pour que ce projet du "label cacao ivoirien" soit effectif.
Selon les termes de cette convention, la partie française avec l'appui de l'Agence française de développement (AFD) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) vont promouvoir la qualité du cacao ivoirien et de ses produits dérivés, œuvrer pour la reconnaissance des petits fabricants du chocolat ivoirien et accompagner la filière café-cacao.
"Le gouvernement tient par cet acte à engager les cacaoculteurs à se montrer à la hauteur de la confiance et des devoirs qu'exige cette nouvelle identité du cacao ivoirien. L'Etat pour ce faire, se tiendra à leurs côtés pour garantir la traçabilité des produits dans la rigueur que commande cette nouvelle situation qui s'apparente à un processus de certification", a expliqué le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly.
"On ne peut pas faire de chocolat sans ajouter le cacao ivoirien, alors il est temps que les producteurs ivoiriens puissent bénéficier de la valeur ajoutée qui a été créée", a poursuivi le ministre de l'agriculture et du développement rural.
Il a par ailleurs relevé qu'en "mettant ce label sur pied, les consommateurs feront la différence et cela permettra d'améliorer le revenu des producteurs".
Pour Florence Pradier, "l'objectif du label origine ivoire part d'un constat que nous avons fait en France". "L'origine du cacao n'est presque jamais mise en avant sur les produits de chocolat" a-t-elle regretté en soulignant que "mettre l'origine Côte d'Ivoire sur les produits de chocolat, c'est aussi reconnaître le travail que le planteur a fait".
Selon Mme Pradier, "permettre au planteur de voir de manière très concrète dans une tablette de chocolat, que c'est son produit qui a conduit à des saveurs et des qualités gustatives, apporte de la valeur et de la notoriété au planteur ".
Avec une production annuelle de 1,75 million de tonnes, la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec environ 35% des parts de marché. Dans ce pays, plus de 7 millions de personnes vivent directement ou indirectement du cacao qui représente 15% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.
MC/ls/APA
Ce lancement a été matérialisé par la signature d'une convention entre le gouvernement ivoirien, le syndicat des chocolatiers, et la fédération des chocolatiers et confiseurs de France qui produisent 25% du chocolat mondial.Le ministre ivoirien de l'Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowoha Coulibaly et Florence Pradier pour les partenaires techniques et financiers, ont paraphé les documents de cette convention.
A l'entame du processus de cette labellisation du cacaco ivoirien en 2014, l'Ambassadeur de Côte d'Ivoire près de la République de France, Charles Gomis avait déjà signé en octobre de la même année une convention avec la fédération des chocolatiers et confiseurs français qui comprend 9 syndicats pour que ce projet du "label cacao ivoirien" soit effectif.
Selon les termes de cette convention, la partie française avec l'appui de l'Agence française de développement (AFD) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) vont promouvoir la qualité du cacao ivoirien et de ses produits dérivés, œuvrer pour la reconnaissance des petits fabricants du chocolat ivoirien et accompagner la filière café-cacao.
"Le gouvernement tient par cet acte à engager les cacaoculteurs à se montrer à la hauteur de la confiance et des devoirs qu'exige cette nouvelle identité du cacao ivoirien. L'Etat pour ce faire, se tiendra à leurs côtés pour garantir la traçabilité des produits dans la rigueur que commande cette nouvelle situation qui s'apparente à un processus de certification", a expliqué le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly.
"On ne peut pas faire de chocolat sans ajouter le cacao ivoirien, alors il est temps que les producteurs ivoiriens puissent bénéficier de la valeur ajoutée qui a été créée", a poursuivi le ministre de l'agriculture et du développement rural.
Il a par ailleurs relevé qu'en "mettant ce label sur pied, les consommateurs feront la différence et cela permettra d'améliorer le revenu des producteurs".
Pour Florence Pradier, "l'objectif du label origine ivoire part d'un constat que nous avons fait en France". "L'origine du cacao n'est presque jamais mise en avant sur les produits de chocolat" a-t-elle regretté en soulignant que "mettre l'origine Côte d'Ivoire sur les produits de chocolat, c'est aussi reconnaître le travail que le planteur a fait".
Selon Mme Pradier, "permettre au planteur de voir de manière très concrète dans une tablette de chocolat, que c'est son produit qui a conduit à des saveurs et des qualités gustatives, apporte de la valeur et de la notoriété au planteur ".
Avec une production annuelle de 1,75 million de tonnes, la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec environ 35% des parts de marché. Dans ce pays, plus de 7 millions de personnes vivent directement ou indirectement du cacao qui représente 15% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.
MC/ls/APA