A la faveur de la Journée internationale de la femme prévue le 8 mars 2016, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire ( Acat-Ci) et le Mouvement des peuples pour l’éducation aux droits humains de Côte d’Ivoire ( Pdhre-Ci) ont organisé conjointement une conférence de presse. Cette rencontre relative aux conditions spécifiques des femmes dans les prisons du pays a eu lieu le lundi 7 mars 2016 au siège de l’Acat-Ci à Cocody.
Selon la déclaration lue par Mme Comoé Marie-Laure, vice-présidente de l’Acat-Ci, après une visite dans 7 prisons sur 33 en Côte d’Ivoire, il ressort que les conditions des femmes dans ces lieux de détention sont très médiocres : « Les prévenues ne sont pas séparées des condamnées et ne bénéficient pas d’un régime distinct, le taux de prévenues est élevé (40%), le droit à l’alimentation des détenues reste préoccupant et le manque d’activités de resocialisation est criard ». Vu ce constat, l’Acat-ci et Pdhre-ci ont recommandé au gouvernement ivoirien : « La séparation des prévenues et l’application des régimes distincts, le traitement avec célérité des dossiers des prévenues afin d’éviter les détentions injustifiées, améliorer les services de santé pour rendre effectif le droit à la santé des détenues, offrir trois repas par jour et de qualité acceptable. Aussi et surtout mettre en place des activités de resocialisation des détenues ». Par ailleurs, l’Acat-ci et Pdhre-ci opérant respectivement dans l’univers carcéral et le respect des droits humains ont félicité l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’amélioration des conditions de détention des femmes. De leurs avis, le principe de la séparation homme-femme est respecté dans toutes les prisons, les cellules de détentions des femmes ne connaissent pas de surpopulation et elles ne connaissent pas d’abus sexuel.
Lors de cette conférence de presse Mme Comoé Marie-Laure, vice-présidente de l’Acat-ci était accompagnée de M. Paul Angaman, président de l’Acat-ci et du Dr Yéo Adama, président du Pdrh.
HG
Selon la déclaration lue par Mme Comoé Marie-Laure, vice-présidente de l’Acat-Ci, après une visite dans 7 prisons sur 33 en Côte d’Ivoire, il ressort que les conditions des femmes dans ces lieux de détention sont très médiocres : « Les prévenues ne sont pas séparées des condamnées et ne bénéficient pas d’un régime distinct, le taux de prévenues est élevé (40%), le droit à l’alimentation des détenues reste préoccupant et le manque d’activités de resocialisation est criard ». Vu ce constat, l’Acat-ci et Pdhre-ci ont recommandé au gouvernement ivoirien : « La séparation des prévenues et l’application des régimes distincts, le traitement avec célérité des dossiers des prévenues afin d’éviter les détentions injustifiées, améliorer les services de santé pour rendre effectif le droit à la santé des détenues, offrir trois repas par jour et de qualité acceptable. Aussi et surtout mettre en place des activités de resocialisation des détenues ». Par ailleurs, l’Acat-ci et Pdhre-ci opérant respectivement dans l’univers carcéral et le respect des droits humains ont félicité l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’amélioration des conditions de détention des femmes. De leurs avis, le principe de la séparation homme-femme est respecté dans toutes les prisons, les cellules de détentions des femmes ne connaissent pas de surpopulation et elles ne connaissent pas d’abus sexuel.
Lors de cette conférence de presse Mme Comoé Marie-Laure, vice-présidente de l’Acat-ci était accompagnée de M. Paul Angaman, président de l’Acat-ci et du Dr Yéo Adama, président du Pdrh.
HG