Abidjan - Le premier substitut du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Eric McDonald, a déclaré, lundi, que les affirmations de son cinquième témoin à charge, Mohamed Sam Jichi dit "Sam l’Africain", dans le procès de MM. Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Haye, n’étaient pas "conformes" au transcrit recueilli lors de son audition le 04 novembre 2011 à Abidjan, notamment sur le sens des slogans de campagne.
Le témoin de l’accusation a affirmé, à visage découvert, que les slogans de la campagne électorale du candidat Laurent Gbagbo en 2010, à savoir "Y’a rien en face, c’est maïs" ou "On gagne ou on gagne", n’étaient que "de simples slogans".
"On était en campagne et chacun donnait son slogan pour se mettre en confiance et s’égailler et ça n’avait rien à voir avec un slogan violent ou pour indiquer que Gbagbo ne céderait pas le pouvoir s’il perdait les élections", a déclaré Sam l’Africain.
Le sens de ces slogans de campagne n’a pas recueilli l’assentiment du substitut du procureur, Eric McDonald qui a fait savoir au témoin à charge dans l’affaire que ces affirmations ne correspondent aucunement au transcrit recueilli lors de son audition le 04 novembre 2011 à Abidjan.
Auparavant, Sam l’Africain, dans ses réponses, a dénoncé la tentative de prise du pouvoir par les armes "qui a engendré la mort, la misère et la souffrance" des populations en Côte d’Ivoire, rappelant des initiatives ont été menées par Laurent Gbagbo pour réunifier le pays à travers les différents accords signés durant la crise politico-militaire qu’a connue le pays.
Mohamed Sam Jichi soutient être venu devant cette cour de justice pour dire sa vérité "au nom de toutes les victimes de la Côte d’Ivoire sans exception, ni coloration politique".
Nmfa/akn/kp
Le témoin de l’accusation a affirmé, à visage découvert, que les slogans de la campagne électorale du candidat Laurent Gbagbo en 2010, à savoir "Y’a rien en face, c’est maïs" ou "On gagne ou on gagne", n’étaient que "de simples slogans".
"On était en campagne et chacun donnait son slogan pour se mettre en confiance et s’égailler et ça n’avait rien à voir avec un slogan violent ou pour indiquer que Gbagbo ne céderait pas le pouvoir s’il perdait les élections", a déclaré Sam l’Africain.
Le sens de ces slogans de campagne n’a pas recueilli l’assentiment du substitut du procureur, Eric McDonald qui a fait savoir au témoin à charge dans l’affaire que ces affirmations ne correspondent aucunement au transcrit recueilli lors de son audition le 04 novembre 2011 à Abidjan.
Auparavant, Sam l’Africain, dans ses réponses, a dénoncé la tentative de prise du pouvoir par les armes "qui a engendré la mort, la misère et la souffrance" des populations en Côte d’Ivoire, rappelant des initiatives ont été menées par Laurent Gbagbo pour réunifier le pays à travers les différents accords signés durant la crise politico-militaire qu’a connue le pays.
Mohamed Sam Jichi soutient être venu devant cette cour de justice pour dire sa vérité "au nom de toutes les victimes de la Côte d’Ivoire sans exception, ni coloration politique".
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