Récemment l’Etat ivoirien a encore recouru au marché financier, comme il en a pris l’habitude depuis l’avènement de Monsieur Alassane Ouattara au pouvoir. Objectif, mobiliser la bagatelle somme de 120 milliards de Fcfa en vue de financer des projets d’intérêt national. Il s’agit de l’emprunt obligataire. Autrement dit, l’Etat de Côte d’Ivoire entend emprunter de l’argent sur le marché financier pour réaliser des projets et se donne pour obligation de rembourser cet emprunt à hauteur de 6% la première année et un peu plus de 6% les années suivantes. L’Etat augmente ainsi le poids de sa dette, à travers cet emprunt obligataire.
Ce qui est intriguant, c’est qu’en moins de trois ans, les autorités ivoiriennes ont lancé, sur le marché monétaire, quinze fois cette opération pour récolter diverses sommes d’argent. Elles ont donc choisi ce mode pour financer des projets. Mais en empruntant régulièrement, l’Etat ivoirien montre à quel point il ne dispose pas de fonds, ni d’épargne pour réaliser ses grands travaux. Clairement exprimé, la Côte d’Ivoire n’a pas d’argent. Car un Etat qui n’a pas suffisamment d’épargne et qui passe son temps à emprunter montre bien que son économie est faible, sinon fragile au point de ne pouvoir faire face à ses dépenses.
On peut alors de poser la question : l’économie ivoirienne se porte-t-elle bien ? C’est sûr qu’en posant la question aux autorités ivoiriennes, elles répondront, sans mâcher leurs mots, qu’au-delà de l’économie ivoirienne c’est toute la Côte d’Ivoire qui a de l’embonpoint parce que jouissant d’une santé financière quasi irréprochable. On sortira un taux de croissance, on brandira les ponts, on dira que les fonctionnaires sont payés et bien payés, et que tout va bien par-dessus tout.
Mais, nous restons convaincus que celui qui emprunte ne peut réellement se targuer d’une santé financière au beau fixe. L’Etat de Côte d’Ivoire sous Monsieur Ouattara joue certainement à cet homme qui se dit riche et qui, pourtant, vit de dettes.
Alain BOUABRE
Ce qui est intriguant, c’est qu’en moins de trois ans, les autorités ivoiriennes ont lancé, sur le marché monétaire, quinze fois cette opération pour récolter diverses sommes d’argent. Elles ont donc choisi ce mode pour financer des projets. Mais en empruntant régulièrement, l’Etat ivoirien montre à quel point il ne dispose pas de fonds, ni d’épargne pour réaliser ses grands travaux. Clairement exprimé, la Côte d’Ivoire n’a pas d’argent. Car un Etat qui n’a pas suffisamment d’épargne et qui passe son temps à emprunter montre bien que son économie est faible, sinon fragile au point de ne pouvoir faire face à ses dépenses.
On peut alors de poser la question : l’économie ivoirienne se porte-t-elle bien ? C’est sûr qu’en posant la question aux autorités ivoiriennes, elles répondront, sans mâcher leurs mots, qu’au-delà de l’économie ivoirienne c’est toute la Côte d’Ivoire qui a de l’embonpoint parce que jouissant d’une santé financière quasi irréprochable. On sortira un taux de croissance, on brandira les ponts, on dira que les fonctionnaires sont payés et bien payés, et que tout va bien par-dessus tout.
Mais, nous restons convaincus que celui qui emprunte ne peut réellement se targuer d’une santé financière au beau fixe. L’Etat de Côte d’Ivoire sous Monsieur Ouattara joue certainement à cet homme qui se dit riche et qui, pourtant, vit de dettes.
Alain BOUABRE