Abidjan (Côte d’Ivoire) - Témoignant sans anonymat dans le procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, Mohamed Sam Jiji dit Sam l’Africain, président de la Nouvelle alliance de la Côte d’Ivoire pour la Patrie (NACIP) a précisé, mardi, à la barre de la Cour pénale internationale (CPI) qu’il n’est pas ‘’un témoin acheté’’, estimant qu’il est à La Haye pour faire manifester ‘’la vérité’’ sur la crise postélectorale.
‘’ J’ai accepté de témoigner pour que le monde entier sache la vérité sur ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. Je ne suis pas un témoin qui a été acheté (...). Je n’ai pas été payé. Je suis ici pour dire la vérité et pour expliquer pourquoi il y a eu tant de morts et afin de situer les responsabilités’’, a déclaré, Sam l’Africain pour son deuxième passage devant la Cour.
Constant dans ses témoignages à charge et à décharge, il a reconnu qu’avec ‘’le soutien de la communauté internationale à Ouattara avec la France en tête et sa base du 43è BIMA (ndlr : Bataillon d’infanterie de la marine) à Abidjan, on ne pouvait pas gagner la guerre’’.
Selon lui, l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo a été ‘’piégé’’ en acceptant d’aller aux élections sans ‘’le désarmement effectif des rebelles’’ dans une situation où ‘’ la communauté internationale avait pris position ferme pour Alassane Ouattara et où la France de Sarkozy ne voulait pas du régime de Gbagbo’’.
‘’Alassane Ouattara a eu un mauvais comportement en se déclarant vainqueur. C’est grave, ce n’est pas bon. Ça a mis le feu et brûlé le pays, et causé des milliers de morts’’, a accusé celui qui a ‘’dansé et fait la fête avec ses amis car mon Président, Laurent Gbagbo, venait de remporter les élections’’, après le verdict du Conseil constitutionnel, a souligné Sam l’Africain dont l’audition se poursuivra jusqu’à jeudi.
HS/ls/APA
‘’ J’ai accepté de témoigner pour que le monde entier sache la vérité sur ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. Je ne suis pas un témoin qui a été acheté (...). Je n’ai pas été payé. Je suis ici pour dire la vérité et pour expliquer pourquoi il y a eu tant de morts et afin de situer les responsabilités’’, a déclaré, Sam l’Africain pour son deuxième passage devant la Cour.
Constant dans ses témoignages à charge et à décharge, il a reconnu qu’avec ‘’le soutien de la communauté internationale à Ouattara avec la France en tête et sa base du 43è BIMA (ndlr : Bataillon d’infanterie de la marine) à Abidjan, on ne pouvait pas gagner la guerre’’.
Selon lui, l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo a été ‘’piégé’’ en acceptant d’aller aux élections sans ‘’le désarmement effectif des rebelles’’ dans une situation où ‘’ la communauté internationale avait pris position ferme pour Alassane Ouattara et où la France de Sarkozy ne voulait pas du régime de Gbagbo’’.
‘’Alassane Ouattara a eu un mauvais comportement en se déclarant vainqueur. C’est grave, ce n’est pas bon. Ça a mis le feu et brûlé le pays, et causé des milliers de morts’’, a accusé celui qui a ‘’dansé et fait la fête avec ses amis car mon Président, Laurent Gbagbo, venait de remporter les élections’’, après le verdict du Conseil constitutionnel, a souligné Sam l’Africain dont l’audition se poursuivra jusqu’à jeudi.
HS/ls/APA