La petite localité d’Assuefry a vécu un état de siège, les 7 et 8 mars derniers imposé par les Frci. Le bilan de cette situation est connu de tous : 2 personnes tuées, de nombreux blessés par balles conduits au centre hospitalier de la ville. Les blessés les plus graves ont été évacués vers les centres de santé de Tanda et de Bondoukou. On dénombre aussi de nombreuses personnes portées disparues. Dans ce climat de torpeur, certains habitants ont décidé de fuir la ville momentanément, d’autres ont préféré retourner dans leurs villages.
La population est encore sous le choc. Elle s’est terrée dans les maisons. Les étals du marché sont restés vides. Aucune activité commerciale de grande envergure n’est visible. Quelques cafés ou petits restaurants avaient ouvert hier matin. Les grands magasins du marché et autres grandes boutiques de la ville sont restés fermés par mesure de prudence. La population a peur de se rendre au champ. L’école est également paralysée, pas de cours depuis lundi dernier.
Face à cette situation, le député-maire d’Assuéffry, Kouabenan Yoboua Cévérin, le chef de la brigade de gendarmerie et le sous-préfet de la localité, Soro Sana, ont mis en place un comité de sensibilisation des populations à la reprise des activités. « Il faut vaincre la peur et reprendre les activités. Un homme, c’est le travail. Remettons-nous au travail», a déclaré un membre de ce comité. Ledit comité sillonne les lieux de cultes et les domiciles pour sensibiliser les populations. Mais pour les habitants d’Assuefry, les Frci sont bien loin d’être une force républicaine et de paix. En quittant Assuefry, hier, nous avons fait le constat que le travail harassant de sensibilisation des populations à la reprise des activités que mène le député maire Yoboua Cévérin n’avait pas encore porté ses fruits.
SKB
Envoyé spécial à Assuéfry
La population est encore sous le choc. Elle s’est terrée dans les maisons. Les étals du marché sont restés vides. Aucune activité commerciale de grande envergure n’est visible. Quelques cafés ou petits restaurants avaient ouvert hier matin. Les grands magasins du marché et autres grandes boutiques de la ville sont restés fermés par mesure de prudence. La population a peur de se rendre au champ. L’école est également paralysée, pas de cours depuis lundi dernier.
Face à cette situation, le député-maire d’Assuéffry, Kouabenan Yoboua Cévérin, le chef de la brigade de gendarmerie et le sous-préfet de la localité, Soro Sana, ont mis en place un comité de sensibilisation des populations à la reprise des activités. « Il faut vaincre la peur et reprendre les activités. Un homme, c’est le travail. Remettons-nous au travail», a déclaré un membre de ce comité. Ledit comité sillonne les lieux de cultes et les domiciles pour sensibiliser les populations. Mais pour les habitants d’Assuefry, les Frci sont bien loin d’être une force républicaine et de paix. En quittant Assuefry, hier, nous avons fait le constat que le travail harassant de sensibilisation des populations à la reprise des activités que mène le député maire Yoboua Cévérin n’avait pas encore porté ses fruits.
SKB
Envoyé spécial à Assuéfry
