On entend régulièrement « monsieur ou madame, votre argent est lisse » ou encore «cette pièce d’argent n’est pas bonne, si je a prends, les autres clients vont la refuser comme monnaie». Le phénomène des pièces de monnaie lisses synonyme de pièces inutilisables est très fréquent à Bouaké, capitale de la capitale de la région de Gbêkê. Cette pratique a pour conséquence, la rareté voire la disparition des pièces de monnaie de 50F, 100F et surtout 250 F qui, à en croire certaines personnes, auraient été interdites par la BCEAO. Visiblement, une pure rumeur. Mais entre transporteurs et clients, la tension est récurrente à cause de ces pièces de monnaie.
C’est le cas de cette scène de palabre dont ont été témoins des passants empruntant la voie du quartier Ahougnanssou deux botchos.
A en croire notre source qui a gardé l’anonymat, la scène s’est déroulée le samedi 12 mars dernier à 23h30. Un client ayant emprunté un taxi pour se rendre à Broukro passant par ahougnanssou a dû descendre en chemin après avoir reçu un appel au niveau de l’église méthodiste. Il a remis une pièce de 500F lisse au chauffeur qui l’a accepté sans rechigner. A son tour, le conducteur remis 300F comme monnaie au client. Celui-ci demande au chauffeur de taxi de remplacer la pièce de 200F qu’il trouve lisse donc « inutilisable ». Le conducteur rétorque qu’il n’a plus d’autre pièce de monnaie et d’ailleurs qu’il n’est pas un agent de la BCEAO. Le client menace le chauffeur et refuse même de descendre du véhicule. Le chauffeur de taxi, agacé par l’attitude de son client s’énerve et réussi à le faire sortir de force du véhicule. Une bagarre éclate. Selon notre source, le chauffeur de taxi a tabassé le client.
C’est donc le lieu d’attirer l’attention du gouvernement, de la BCEAO ainsi que les associations de consommateurs sur ce phénomène d’argent lisse qui si l’on n’y prend garde pourra aboutir à d’autres actes de violence plus graves. Doit-on attendre qu’il y ait des pertes en vie humaine avant d’agir ?
Adama Kouakou
C’est le cas de cette scène de palabre dont ont été témoins des passants empruntant la voie du quartier Ahougnanssou deux botchos.
A en croire notre source qui a gardé l’anonymat, la scène s’est déroulée le samedi 12 mars dernier à 23h30. Un client ayant emprunté un taxi pour se rendre à Broukro passant par ahougnanssou a dû descendre en chemin après avoir reçu un appel au niveau de l’église méthodiste. Il a remis une pièce de 500F lisse au chauffeur qui l’a accepté sans rechigner. A son tour, le conducteur remis 300F comme monnaie au client. Celui-ci demande au chauffeur de taxi de remplacer la pièce de 200F qu’il trouve lisse donc « inutilisable ». Le conducteur rétorque qu’il n’a plus d’autre pièce de monnaie et d’ailleurs qu’il n’est pas un agent de la BCEAO. Le client menace le chauffeur et refuse même de descendre du véhicule. Le chauffeur de taxi, agacé par l’attitude de son client s’énerve et réussi à le faire sortir de force du véhicule. Une bagarre éclate. Selon notre source, le chauffeur de taxi a tabassé le client.
C’est donc le lieu d’attirer l’attention du gouvernement, de la BCEAO ainsi que les associations de consommateurs sur ce phénomène d’argent lisse qui si l’on n’y prend garde pourra aboutir à d’autres actes de violence plus graves. Doit-on attendre qu’il y ait des pertes en vie humaine avant d’agir ?
Adama Kouakou