Le processus d’évacuation du Parc national du Mont Péko situé dans le District des montagnes dans l’extrême ouest ivoirien a repris, jeudi, à Abidjan avec une réunion du Comité de coordination élargi co-présidé par la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes Pr Mariatou Koné et le Coordonnateur résident des Nations-Unies Babacar Cissé.
Au cours d’une réunion qui a réuni au cabinet provisoire de la ministre Mariatou Koné, les différents acteurs nationaux et internationaux impliqués dans ce processus, ont passé en revue les acquis et les défis à relever.
Selon Babacar Cissé, la réunion a permis de faire le compte rendu de la visite de terrain effectuée fin février dans le Mont Péko, sous la houlette du ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de l’Indemnisation avec des différents partenaires dont l’ambassade du Burkina Faso. La plus part des occupants de ce parc sont des ressortissants du Burkina Faso.
« Au départ, il y avait 27 000 personnes qui avaient été recensées, mais avec les différentes initiatives, 7000 occupants ont déjà quitté, donc il reste à peu près 20 000 personnes dans le Mont Péko », a expliqué le haut fonctionnaire onusien, ajoutant que « on est en train de se mettre d’accord sur la situation réelle qui prévaut dans le parc et les conditions de l’évacuation dans les mois qui viennent ».
La mission de février a fait douze recommandations dont la fermeture du Mont Péko, a ajouté la ministre Mariatou Koné, soulignant que des mesures d’accompagnement seront mises en place pour l’évacuation du reste de la population de ce parc.
« (…) Par rapport à la situation de l’année dernière, les populations qui étaient dans le parc sont en train de sortir. Mais ces personnes sortent pour s’installer dans les environs ou migrent vers d’autres forêts classées et ça c’est un danger pour la Côte d’Ivoire », a prévenu la ministre Koné.
Le parc national du Mont Péko occupe une superficie de 34 000 ha à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Il est l’un des huit parcs nationaux du pays et il tire son nom du Mont Péko qui culmine à plus de 1000 m.Il est renommé pour sa végétation (flore de montagnes et de forêt primaire). A la faveur de la crise militaro-politique déclenchée en Côte d’Ivoire en septembre 2002, il a été squatté et exploité par plusieurs personnes dont des ressortissants du Burkina Faso.
LS/APA
Au cours d’une réunion qui a réuni au cabinet provisoire de la ministre Mariatou Koné, les différents acteurs nationaux et internationaux impliqués dans ce processus, ont passé en revue les acquis et les défis à relever.
Selon Babacar Cissé, la réunion a permis de faire le compte rendu de la visite de terrain effectuée fin février dans le Mont Péko, sous la houlette du ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de l’Indemnisation avec des différents partenaires dont l’ambassade du Burkina Faso. La plus part des occupants de ce parc sont des ressortissants du Burkina Faso.
« Au départ, il y avait 27 000 personnes qui avaient été recensées, mais avec les différentes initiatives, 7000 occupants ont déjà quitté, donc il reste à peu près 20 000 personnes dans le Mont Péko », a expliqué le haut fonctionnaire onusien, ajoutant que « on est en train de se mettre d’accord sur la situation réelle qui prévaut dans le parc et les conditions de l’évacuation dans les mois qui viennent ».
La mission de février a fait douze recommandations dont la fermeture du Mont Péko, a ajouté la ministre Mariatou Koné, soulignant que des mesures d’accompagnement seront mises en place pour l’évacuation du reste de la population de ce parc.
« (…) Par rapport à la situation de l’année dernière, les populations qui étaient dans le parc sont en train de sortir. Mais ces personnes sortent pour s’installer dans les environs ou migrent vers d’autres forêts classées et ça c’est un danger pour la Côte d’Ivoire », a prévenu la ministre Koné.
Le parc national du Mont Péko occupe une superficie de 34 000 ha à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Il est l’un des huit parcs nationaux du pays et il tire son nom du Mont Péko qui culmine à plus de 1000 m.Il est renommé pour sa végétation (flore de montagnes et de forêt primaire). A la faveur de la crise militaro-politique déclenchée en Côte d’Ivoire en septembre 2002, il a été squatté et exploité par plusieurs personnes dont des ressortissants du Burkina Faso.
LS/APA