Le 9ème Marché des arts du spectacle africain (Masa), démarré le samedi 5 mars dernier et qui avait pour thème «Réinventons les arts de la scène», a pris fin, ce matin, par un grand spectacle de clôture au Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville.
Ismaël Isaac, le reggaeman ivoirien, a en profité, au cours de sa prestation fort enlevée, pour conscientiser la jeunesse africaine face aux dangers de l’immigration clandestine. «Immigration, embarcations de fortune… Que ceux qui ont des idées comme ça enlèvent cela de leur tête», a-t-il suggéré, avant l’entame de son titre «Je reste» qui dénonce l’un des maux auxquels font face les jeunes Africains, l’immigration.
Dans sa lancée, l’artiste, qui effectuait ainsi sa première grande sortie après son grave accident d’octobre 2015 qui a failli lui coûter la vie, a proposé comme solution à ce mal la création d’éviter au maximun cet exode de la jeune africaine vers l’Occident. Pour lui, «les poissons ont grossi tellement ils ont mangé les hommes».
Faisant allusion aux jeunes mourant dans des embarcations de fortune dans l’optique de regagner les pays industriels de l’Europe. Durant plus d’une heure, l’enfant de Treichville, dans son fief acquis à sa cause, a revisité en live les plus grands classiques de son répertoire. A la plus grande joie du public jeune qui n’a pas manqué de reprendre avec lui en chœur les paroles de ses titres.
Avant, le Malien Bassékou Kouyaté et l’Ivoirien Serges Beynaud, entre autres, ont fait sensation.
Marcellin Boguy
Ismaël Isaac, le reggaeman ivoirien, a en profité, au cours de sa prestation fort enlevée, pour conscientiser la jeunesse africaine face aux dangers de l’immigration clandestine. «Immigration, embarcations de fortune… Que ceux qui ont des idées comme ça enlèvent cela de leur tête», a-t-il suggéré, avant l’entame de son titre «Je reste» qui dénonce l’un des maux auxquels font face les jeunes Africains, l’immigration.
Dans sa lancée, l’artiste, qui effectuait ainsi sa première grande sortie après son grave accident d’octobre 2015 qui a failli lui coûter la vie, a proposé comme solution à ce mal la création d’éviter au maximun cet exode de la jeune africaine vers l’Occident. Pour lui, «les poissons ont grossi tellement ils ont mangé les hommes».
Faisant allusion aux jeunes mourant dans des embarcations de fortune dans l’optique de regagner les pays industriels de l’Europe. Durant plus d’une heure, l’enfant de Treichville, dans son fief acquis à sa cause, a revisité en live les plus grands classiques de son répertoire. A la plus grande joie du public jeune qui n’a pas manqué de reprendre avec lui en chœur les paroles de ses titres.
Avant, le Malien Bassékou Kouyaté et l’Ivoirien Serges Beynaud, entre autres, ont fait sensation.
Marcellin Boguy