Le siège du Marché des arts du spectacle africain (Masa) a servi le vendredi 18 mars 2016 de cadre pour le Professeur Konaté Yacouba pour dresser le bilan de la 9ème édition de cette biennale qui s’est déroulée du 05 au 12 mars 2016 en Côte d’Ivoire.
Le directeur général du Masa, le Pr Konaté Yacouba a expliqué que les concerts de la place Ficgayo de Yopougon, Inch Allah de Koumassi et Adopzé ont été annulés pour un manque de ressources financières. Selon lui, les communes intéressées par l’organisation de concerts doivent autofinancer le podium et la sono. Puis, le Masa vient en appoint avec les artistes à qui, il paye les cachets et l’hébergement. Le directeur général a révélé que la location d’une sono pour concert coûte entre 3 et 4 millions de francs/jour, somme que la trésorerie du Masa n’avait pas pour Yopougon, Koumassi et Adopzé. En revanche, il s’est félicité que Yamoussoukro, Bouaké, Port-Bouët, Cocody et Grand-Bassam ont pu organiser leur concert comme prévu avec l’appui des autorités municipales. Pour lui, l’enjeu de cette 9ème édition était de montrer à l’opinion nationale et internationale que le Masa pouvait retrouver et tenir son rythme de biennale. A cela, il faut installer le Masa dans la durée en commençant par des événements avant l’ouverture de la biennale.
Budget
Au titre du budget, le Professeur Konaté Yacouba a révélé que le Masa a reçu la somme de 840 millions de francs contre 1,6 milliard attendus. L’Etat de Côte d’Ivoire a donné 640 millions et le district d’Abidjan 200 millions. Pour lui, toutes ces sommes sont en de çà de ce qui a été donné lors de la 8ème édition. C’est-à-dire le gouvernement avait donné en 2014, la somme de 800 millions et le District 300 millions. Expliquant le budget, le directeur général a révélé que l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) a contribué spontanément à hauteur de 10 millions et la compagnie Orange-Côte d’Ivoire s’est jetée dans le Masa à quelques cinq jours de l’ouverture sans dire combien celle-ci a donné. Cependant, il a souligné que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), son partenaire officiel n’a pas encore versé sa subvention qui est de 100 millions de francs Cfa. Somme attendue pour payer certains cachets d’artistes et autres dettes. Le directeur général a indiqué que les techniciens sont entrés en grève lors du Masa pour une somme de 42 millions dont 11 leur avaient été versés la veille. Mais, tout est entré dans l’ordre après.
Satisfaction
Le professeur Konaté Yacouba s’est dit satisfait parce que la 9ème édition a permis d’élargir l’eventail des partenaires du Masa et de donner plus de visibilité à des disciplines comme le conte, l’humour et la mode. En ce qui est du Masa-marché, il a révélé que beaucoup de contrats ont été signés par des groupes ivoiriens notamment le groupe de la danse panthère qui va en Tunisie pour un festival. Ce sont 43 à 47 contrats qui ont été signés en attendant la finalisation de ceux qui sont en cours. Sur les 2500 festivaliers, il y avait 908 artistes ivoiriens. 50 techniciens étaient présents au Masa. Le Professeur a souligné que 3 chaînes de télévision camerounaises et une malienne étaient présentes au Masa et elles ont signé des partenariats. Le directeur a martelé que les clauses des contrats signés avec les artistes stipulent que leurs cachets leur seront versés seulement 1 mois après le Masa. Ceux qui étaient d’accord ont signé. Donc, c’est la subvention de l’OIF qui permettra de l’éponger ces ardoises. Il s’est également réjoui qu’une structure canadienne ait formé les humoristes ivoiriens qui, désormais, peuvent donner un spectacle de plus d’une heure. Toute chose que ceux-ci, naguère, ne pouvaient pas faire. Il a fait noter que ce sont plus de 3800 badges qui ont été confectionnés et de milliers de cartons d’invitation. Ce sont 20 000 personnes environ qui étaient chaque au Masa.
Perspectives
Pour mieux réussir les prochaines éditions du Masa, le professeur a souhaité que le versement du budget soit annuel pour permettre de bien préparer l’événement. A terme, il souhaite que le Masa génère des ressources financières propres tirées de la vente des tickets d’entrée des spectacles. Il a dit voir grand. C’est pourquoi, pour les éditions futures toute l’organisation du Masa doit être revue et l’aspect de sa grandeur maîtrisé.
M.Ouattara
Le directeur général du Masa, le Pr Konaté Yacouba a expliqué que les concerts de la place Ficgayo de Yopougon, Inch Allah de Koumassi et Adopzé ont été annulés pour un manque de ressources financières. Selon lui, les communes intéressées par l’organisation de concerts doivent autofinancer le podium et la sono. Puis, le Masa vient en appoint avec les artistes à qui, il paye les cachets et l’hébergement. Le directeur général a révélé que la location d’une sono pour concert coûte entre 3 et 4 millions de francs/jour, somme que la trésorerie du Masa n’avait pas pour Yopougon, Koumassi et Adopzé. En revanche, il s’est félicité que Yamoussoukro, Bouaké, Port-Bouët, Cocody et Grand-Bassam ont pu organiser leur concert comme prévu avec l’appui des autorités municipales. Pour lui, l’enjeu de cette 9ème édition était de montrer à l’opinion nationale et internationale que le Masa pouvait retrouver et tenir son rythme de biennale. A cela, il faut installer le Masa dans la durée en commençant par des événements avant l’ouverture de la biennale.
Budget
Au titre du budget, le Professeur Konaté Yacouba a révélé que le Masa a reçu la somme de 840 millions de francs contre 1,6 milliard attendus. L’Etat de Côte d’Ivoire a donné 640 millions et le district d’Abidjan 200 millions. Pour lui, toutes ces sommes sont en de çà de ce qui a été donné lors de la 8ème édition. C’est-à-dire le gouvernement avait donné en 2014, la somme de 800 millions et le District 300 millions. Expliquant le budget, le directeur général a révélé que l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) a contribué spontanément à hauteur de 10 millions et la compagnie Orange-Côte d’Ivoire s’est jetée dans le Masa à quelques cinq jours de l’ouverture sans dire combien celle-ci a donné. Cependant, il a souligné que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), son partenaire officiel n’a pas encore versé sa subvention qui est de 100 millions de francs Cfa. Somme attendue pour payer certains cachets d’artistes et autres dettes. Le directeur général a indiqué que les techniciens sont entrés en grève lors du Masa pour une somme de 42 millions dont 11 leur avaient été versés la veille. Mais, tout est entré dans l’ordre après.
Satisfaction
Le professeur Konaté Yacouba s’est dit satisfait parce que la 9ème édition a permis d’élargir l’eventail des partenaires du Masa et de donner plus de visibilité à des disciplines comme le conte, l’humour et la mode. En ce qui est du Masa-marché, il a révélé que beaucoup de contrats ont été signés par des groupes ivoiriens notamment le groupe de la danse panthère qui va en Tunisie pour un festival. Ce sont 43 à 47 contrats qui ont été signés en attendant la finalisation de ceux qui sont en cours. Sur les 2500 festivaliers, il y avait 908 artistes ivoiriens. 50 techniciens étaient présents au Masa. Le Professeur a souligné que 3 chaînes de télévision camerounaises et une malienne étaient présentes au Masa et elles ont signé des partenariats. Le directeur a martelé que les clauses des contrats signés avec les artistes stipulent que leurs cachets leur seront versés seulement 1 mois après le Masa. Ceux qui étaient d’accord ont signé. Donc, c’est la subvention de l’OIF qui permettra de l’éponger ces ardoises. Il s’est également réjoui qu’une structure canadienne ait formé les humoristes ivoiriens qui, désormais, peuvent donner un spectacle de plus d’une heure. Toute chose que ceux-ci, naguère, ne pouvaient pas faire. Il a fait noter que ce sont plus de 3800 badges qui ont été confectionnés et de milliers de cartons d’invitation. Ce sont 20 000 personnes environ qui étaient chaque au Masa.
Perspectives
Pour mieux réussir les prochaines éditions du Masa, le professeur a souhaité que le versement du budget soit annuel pour permettre de bien préparer l’événement. A terme, il souhaite que le Masa génère des ressources financières propres tirées de la vente des tickets d’entrée des spectacles. Il a dit voir grand. C’est pourquoi, pour les éditions futures toute l’organisation du Masa doit être revue et l’aspect de sa grandeur maîtrisé.
M.Ouattara