Cité par un journal ivoirien, Gervais Coulibaly, l’ex-parole-parole de Laurent Gbagbo, a démenti mercredi à Abidjan avoir été coopté par le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) pour témoigner à charge contre l’ancien chef de l’Etat dont le procès s’est ouvert le 28 janvier.
“Je n’ai jamais été contacté par qui que ce soit, surtout pas par le procureur de la CPI. De toutes les façons, je n’aurais jamais donné mon accord pour témoigner contre le président Laurent Gbagbo avec qui j’ai travaillé et qui est mon ami’’, a déclaré Gervais Coulibaly, lors d’une conférence de presse.
Le 12 mars, le journal “Le Quotidien d’Abidjan’’, proche de Stéphane Kipré, gendre de M. Gbagbo, a publié un article dans lequel le journaliste évoque M. Coulibaly comme l’un des témoins à charge au procès de l’ancien chef de l’Etat à La Haye.
“Il n’en est rien’’, a insisté M. Coulibaly, dénonçant une volonté de “salir (sa) réputation’’, de “mettre en doute (son) honnêteté, (son) intégrité’’ et “de (le) livrer à la vindicte populaire’’
“Ces propos portent atteinte à l’honorabilité de ma famille biologique, mes amis et toutes les personnes qui me sont proches ainsi qu’à ma famille biologique’’, a-t-il expliqué.
Evoquant son “éducation’’, ses “convictions religieuses’’ et son “amitié’’ avec M. Gbagbo, M. Coulibaly assure qu’il ne dira “jamais rien en public et en privé contre’’ l’ancien président.
En conclusion, Gervais Coulibaly a annoncé "une plainte" contre "Le Quotidien d’Abidjan".
Accusé de "crimes contre l’humanité" par la CPI, Laurent Gbagbo comparait depuis le 28 janvier pour son implication présumée dans les violences post-électorales survenues en Côte d’Ivoire entre novembre 2010-avril 2011 et qui ont officiellement fait près de 3.000 morts.
Le 4 février, au cours d’une session pourtant à huis clos, le procureur de la CPI a par inadvertance, révélé les noms de quelques personnalités civiles et militaires, tous anciens collaborateurs de M. Gbagbo, attendues à la barre pour témoigner contre l’ancien président.
SKO
“Je n’ai jamais été contacté par qui que ce soit, surtout pas par le procureur de la CPI. De toutes les façons, je n’aurais jamais donné mon accord pour témoigner contre le président Laurent Gbagbo avec qui j’ai travaillé et qui est mon ami’’, a déclaré Gervais Coulibaly, lors d’une conférence de presse.
Le 12 mars, le journal “Le Quotidien d’Abidjan’’, proche de Stéphane Kipré, gendre de M. Gbagbo, a publié un article dans lequel le journaliste évoque M. Coulibaly comme l’un des témoins à charge au procès de l’ancien chef de l’Etat à La Haye.
“Il n’en est rien’’, a insisté M. Coulibaly, dénonçant une volonté de “salir (sa) réputation’’, de “mettre en doute (son) honnêteté, (son) intégrité’’ et “de (le) livrer à la vindicte populaire’’
“Ces propos portent atteinte à l’honorabilité de ma famille biologique, mes amis et toutes les personnes qui me sont proches ainsi qu’à ma famille biologique’’, a-t-il expliqué.
Evoquant son “éducation’’, ses “convictions religieuses’’ et son “amitié’’ avec M. Gbagbo, M. Coulibaly assure qu’il ne dira “jamais rien en public et en privé contre’’ l’ancien président.
En conclusion, Gervais Coulibaly a annoncé "une plainte" contre "Le Quotidien d’Abidjan".
Accusé de "crimes contre l’humanité" par la CPI, Laurent Gbagbo comparait depuis le 28 janvier pour son implication présumée dans les violences post-électorales survenues en Côte d’Ivoire entre novembre 2010-avril 2011 et qui ont officiellement fait près de 3.000 morts.
Le 4 février, au cours d’une session pourtant à huis clos, le procureur de la CPI a par inadvertance, révélé les noms de quelques personnalités civiles et militaires, tous anciens collaborateurs de M. Gbagbo, attendues à la barre pour témoigner contre l’ancien président.
SKO