Les travailleurs de la Compagnie ivoirienne pour le développement du textile (CIDT) ont quitté les graines de coton hier, 23 mars pour manifester leur mécontentement à l’endroit de leur direction. La vingtaine de camions transportant les graines de coton n’a pu avoir accès à l’usine, où les portes sont hermétiquement fermées et surveillées par des agents prêts à sévir au moindre geste. Ces travailleurs réclament à leur direction l’application des 8% de revalorisation sur leur salaire comme promis par le gouvernement.
Pour ces travailleurs, il disent ne pas être consternés par la revalorisation en cours en Côte d’Ivoire dans la mesure où cette revalorisation n’est pas perceptible sur leur bulletin de paye « Depuis le 18 Janvier 2016, on a eu l’impression que la revalorisation des salaires à l’endroit des travailleurs n’est pas entrée en vigueur à la CIDT. Notre directeur n’a pas mis à exécution la promesse du président de la république. Le président n’a pas donné cette revalorisation au volet. Il faut que tout le monde l’applique. Après plusieurs rencontres qui ont accouché d’une souris avec notre Directeur général, Coulibaly Mamadou, nous entrons en grève jusqu’à satisfaction de nos revendications», a affirmé Sékongo Dogneri, responsable des agents saisonniers de Bouaké, et coordonnateur des usines de Bouaké, Mankono et Séguéla. Selon lui, le mot d’ordre de grève est respecté dans les villes citées. Il a rassuré que les échanges avec les autorités compétentes sont en cours pour trouver une solution à cette crise afin de réussir la campagne commerciale qui a débuté depuis le mois de janvier.
Adama KOUAKOU
(correspondant Bouaké)
Pour ces travailleurs, il disent ne pas être consternés par la revalorisation en cours en Côte d’Ivoire dans la mesure où cette revalorisation n’est pas perceptible sur leur bulletin de paye « Depuis le 18 Janvier 2016, on a eu l’impression que la revalorisation des salaires à l’endroit des travailleurs n’est pas entrée en vigueur à la CIDT. Notre directeur n’a pas mis à exécution la promesse du président de la république. Le président n’a pas donné cette revalorisation au volet. Il faut que tout le monde l’applique. Après plusieurs rencontres qui ont accouché d’une souris avec notre Directeur général, Coulibaly Mamadou, nous entrons en grève jusqu’à satisfaction de nos revendications», a affirmé Sékongo Dogneri, responsable des agents saisonniers de Bouaké, et coordonnateur des usines de Bouaké, Mankono et Séguéla. Selon lui, le mot d’ordre de grève est respecté dans les villes citées. Il a rassuré que les échanges avec les autorités compétentes sont en cours pour trouver une solution à cette crise afin de réussir la campagne commerciale qui a débuté depuis le mois de janvier.
Adama KOUAKOU
(correspondant Bouaké)