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Les dangers de l’immigration irrégulière et le mythe du transit, c’est le thème de la conférence organisée jeudi par la Direction générale des Ivoiriens de l’Extérieur (DGIE). Cette conférence qui a eu pour cadre la maison de l’entreprise, a enregistré la participation, en qualité de conférencier, des Journalistes Français Grégoire Deniau et Guillaume Martin, auteurs du film documentaire « Traversée clandestine », prix Albert Londres 2005 du Journalisme.
Les deux journalistes qui ont, dans le cadre de la réalisation de ce film documentaire, suivi les traces des migrants clandestins partis de l’Afrique subsaharienne pour l’Europe en passant par le Maroc ou la Libye. Grégoire Deniau a conseillé les potentiels candidats à ce voyage périlleux d’y renoncer. « Vous êtes dans un pays qui marche bien. Ça ne vaut vraiment pas le coup de prendre le risque d’un emploi hypothétique », a-t-il dit. Arguant en outre qu’il y a plus d’opportunités d’emploi en Côte d’Ivoire que dans les pays de l’Europe.
Tano Yolande, Conseillère spéciale du ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur Ally Coulibaly, a insisté sur l’objectif de cette conférence. Qui loin de décourager l’immigration vise à sensibiliser les candidats au départ sur les risques de la migration à tout prix, à décourager l’immigration clandestine et d’amener les candidats au départ à préparer leur départ et leur installation puis leur vie dans le pays d’accueil.
La Conseillère spéciale du ministre Ally Coulibaly a rappelé que pendant très longtemps les Ivoiriens enfermés dans le cocon douillet du miracle économique ivoirien, n’avaient pas éprouvé le besoin de s‘expatrier. Il aura fallu la crise économique de la fin des années 80 et les crises politiques, sociales et militaires des deux dernières décennies pour que bon nombre d’Ivoiriens soient tentés par l’émigration. Ce sont à ce jour quelque 1.240.000 Ivoiriens qui vivent à travers le monde.
Selon les associations qui œuvrent contre l’immigration clandestine, ce sont, pour ces 20 dernières années, environ 20.000 personnes ont perdu la vie en tentant de regagner l’Europe par la Méditerranée.
Cette conférence organisée par la Direction générale des Ivoiriens de l’Extérieur, dirigée par Issiaka Konaté, était à sa deuxième édition.
Elisée B.
Les deux journalistes qui ont, dans le cadre de la réalisation de ce film documentaire, suivi les traces des migrants clandestins partis de l’Afrique subsaharienne pour l’Europe en passant par le Maroc ou la Libye. Grégoire Deniau a conseillé les potentiels candidats à ce voyage périlleux d’y renoncer. « Vous êtes dans un pays qui marche bien. Ça ne vaut vraiment pas le coup de prendre le risque d’un emploi hypothétique », a-t-il dit. Arguant en outre qu’il y a plus d’opportunités d’emploi en Côte d’Ivoire que dans les pays de l’Europe.
Tano Yolande, Conseillère spéciale du ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur Ally Coulibaly, a insisté sur l’objectif de cette conférence. Qui loin de décourager l’immigration vise à sensibiliser les candidats au départ sur les risques de la migration à tout prix, à décourager l’immigration clandestine et d’amener les candidats au départ à préparer leur départ et leur installation puis leur vie dans le pays d’accueil.
La Conseillère spéciale du ministre Ally Coulibaly a rappelé que pendant très longtemps les Ivoiriens enfermés dans le cocon douillet du miracle économique ivoirien, n’avaient pas éprouvé le besoin de s‘expatrier. Il aura fallu la crise économique de la fin des années 80 et les crises politiques, sociales et militaires des deux dernières décennies pour que bon nombre d’Ivoiriens soient tentés par l’émigration. Ce sont à ce jour quelque 1.240.000 Ivoiriens qui vivent à travers le monde.
Selon les associations qui œuvrent contre l’immigration clandestine, ce sont, pour ces 20 dernières années, environ 20.000 personnes ont perdu la vie en tentant de regagner l’Europe par la Méditerranée.
Cette conférence organisée par la Direction générale des Ivoiriens de l’Extérieur, dirigée par Issiaka Konaté, était à sa deuxième édition.
Elisée B.
