Les récents affrontements communautaires qui ont éclaté à Bouna, localité du nord-est de la Côte d'Ivoire, ont entraîné un déplacement massif de populations, ont confié lundi des témoins à Xinhua, faisant état d'une situation humanitaire "préoccupante".
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles échauffourées, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge à la base de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et à la résidence du préfet.
D'autres populations craignant également une extension du conflit ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
Celles-ci sont visibles sur les routes, baluchons sur la tête pour certaines et bébés au dos pour d'autres.
Selon le constat d'un responsable local, des sites d'accueil de fortune sont bondés de monde, et des besoins en assainissement, en médicaments et en alimentation sont de plus en plus accrus.
"Les violences ont cessé mais le problème aujourd'hui c'est la situation de promiscuité et ses conséquences que vivent les déplacés", note-t-il.
Face à la situation, les autorités militaires ont trouvé une solution intermédiaire consistant à escorter les déplacés.
"Au lieu qu'ils restent sur ces différents sites, nous allons les ramener chez eux et assurer leur sécurité", a expliqué le commandant des forces terrestres de l'armée ivoirienne le général Soumahoro Gaoussou.
Le général Gaoussou a par ailleurs annoncé le désarmement "systématique" de toutes les personnes non autorisées qui circulent avec des armes.
22 personnes ont été tuées dans un conflit communautaire virulent qui a éclaté à Bouna au nord-est de la Côte d'Ivoire, selon un nouveau bilan officiel.
Parmi les morts figurent plusieurs soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) venus s'interposer entre les parties belligérantes.
Les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont récurrents dans le nord du pays. Les dégâts causés par les troupeaux de boeufs ou de moutons en transhumance sur les cultures constituent le principal sujet des litiges.
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles échauffourées, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge à la base de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et à la résidence du préfet.
D'autres populations craignant également une extension du conflit ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
Celles-ci sont visibles sur les routes, baluchons sur la tête pour certaines et bébés au dos pour d'autres.
Selon le constat d'un responsable local, des sites d'accueil de fortune sont bondés de monde, et des besoins en assainissement, en médicaments et en alimentation sont de plus en plus accrus.
"Les violences ont cessé mais le problème aujourd'hui c'est la situation de promiscuité et ses conséquences que vivent les déplacés", note-t-il.
Face à la situation, les autorités militaires ont trouvé une solution intermédiaire consistant à escorter les déplacés.
"Au lieu qu'ils restent sur ces différents sites, nous allons les ramener chez eux et assurer leur sécurité", a expliqué le commandant des forces terrestres de l'armée ivoirienne le général Soumahoro Gaoussou.
Le général Gaoussou a par ailleurs annoncé le désarmement "systématique" de toutes les personnes non autorisées qui circulent avec des armes.
22 personnes ont été tuées dans un conflit communautaire virulent qui a éclaté à Bouna au nord-est de la Côte d'Ivoire, selon un nouveau bilan officiel.
Parmi les morts figurent plusieurs soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) venus s'interposer entre les parties belligérantes.
Les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont récurrents dans le nord du pays. Les dégâts causés par les troupeaux de boeufs ou de moutons en transhumance sur les cultures constituent le principal sujet des litiges.