Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les affrontements intercommunautaires de Bouna dans l’extrême Nord-Est ivoirien, ont occasionné 2680 déplacés internes a annoncé, mercredi, le ministère de la santé et de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire.
L'information a été donnée par le Directeur de l'Institut national de l'Hygiène publique (INHP), Pr Simplice N'Cho Dagnan, lors d'une conférence de presse bilan sur la situation sanitaire suite aux affrontements intercommunautaires de Bouna.
« Depuis le 24 mars 2016 des affrontements intercommunautaires sont intervenus entre différentes communautés de la région occasionnant des conséquences néfastes sur la santé des populations » a déclaré Pr
Dagnan, soulignant qu'il a été constaté « des morts d'hommes, des blessés et des déplacements massifs de populations avec des regroupements dans des sites inappropriés».
Concernant les déplacés, a indiqué le Directeur de l'INHP sept sites de déplacés ont été identifiés au début de la crise (la résidence du Préfet, le camp de l'ONUCI, le camp de la Douane, le Commissariat, la Gendarmerie, l'Eglise Baptiste, l'Eglise Catholique).
A ce jour, a-t-il précisé « nous avons deux principaux sites (la résidence du Préfet et le camp ONUCI), vers lesquels les populations des autres sites ont convergé".
« Nous avons notifié, au total 19 décès dont 16 en cours de prise en charge dans les structures de santé depuis le début et 3 en milieu communautaire » a affirmé Pr Dagnan,expliquant par la suite que 53 blessés ont été reçus dans les services de santé, dont 4 femmes.
Ces affrontements ont occasionné « 2680 déplacés dont 1876 enfants » Selon le praticien. «12 femmes enceintes ont accouché pendant cette période et ont été assistées dans les structures sanitaires » a ajouté Pr Dagnan.
« L'évolution de la situation sanitaire est favorable. Tous les blessés hospitalisés sortent progressivement de l'hôpital. Nous avons un seul blessé hospitalisé à Bouna et 7 au CHR de Bondoukou. Les populations ont commencé à sortir des sites de déplacés » a-t-il Conclu.
CK/ls
L'information a été donnée par le Directeur de l'Institut national de l'Hygiène publique (INHP), Pr Simplice N'Cho Dagnan, lors d'une conférence de presse bilan sur la situation sanitaire suite aux affrontements intercommunautaires de Bouna.
« Depuis le 24 mars 2016 des affrontements intercommunautaires sont intervenus entre différentes communautés de la région occasionnant des conséquences néfastes sur la santé des populations » a déclaré Pr
Dagnan, soulignant qu'il a été constaté « des morts d'hommes, des blessés et des déplacements massifs de populations avec des regroupements dans des sites inappropriés».
Concernant les déplacés, a indiqué le Directeur de l'INHP sept sites de déplacés ont été identifiés au début de la crise (la résidence du Préfet, le camp de l'ONUCI, le camp de la Douane, le Commissariat, la Gendarmerie, l'Eglise Baptiste, l'Eglise Catholique).
A ce jour, a-t-il précisé « nous avons deux principaux sites (la résidence du Préfet et le camp ONUCI), vers lesquels les populations des autres sites ont convergé".
« Nous avons notifié, au total 19 décès dont 16 en cours de prise en charge dans les structures de santé depuis le début et 3 en milieu communautaire » a affirmé Pr Dagnan,expliquant par la suite que 53 blessés ont été reçus dans les services de santé, dont 4 femmes.
Ces affrontements ont occasionné « 2680 déplacés dont 1876 enfants » Selon le praticien. «12 femmes enceintes ont accouché pendant cette période et ont été assistées dans les structures sanitaires » a ajouté Pr Dagnan.
« L'évolution de la situation sanitaire est favorable. Tous les blessés hospitalisés sortent progressivement de l'hôpital. Nous avons un seul blessé hospitalisé à Bouna et 7 au CHR de Bondoukou. Les populations ont commencé à sortir des sites de déplacés » a-t-il Conclu.
CK/ls