Les autorités ivoiriennes ont exprimé mercredi à Abidjan leur volonté de décourager l'immigration clandestine des jeunes.
Lors d'une conférence organisée par la Direction générale des Ivoiriens de l'extérieur (DGIE), la conseillère spéciale du ministre de l'Intégration Yolande Tano a dénoncé les dangers de l'immigration irrégulière et le "mythe" du transit.
"Il s'agit de sensibiliser les candidats au départ sur les risques de la migration à tout prix, et de les amener à préparer leur départ et leur installation puis leur vie dans le pays d'accueil", a noté Mme Tano.
"Pendant très longtemps les Ivoiriens enfermés dans le cocon douillet du miracle économique ivoirien n'avaient pas éprouvé le besoin de s'expatrier. Il aura fallu la crise économique de la fin des années 80 et les crises politiques, sociales et militaires des deux dernières décennies pour que bon nombre d'Ivoiriens soient tentés par l'émigration", a-t-elle expliqué.
Des journalistes européens, qui ont suivi les traces des migrants clandestins partis de l'Afrique subsaharienne pour l'Europe, ont conseillé aux potentiels candidats de renoncer aux voyages périlleux.
"Vous êtes dans un pays qui marche bien. Ça ne vaut vraiment pas le coup de prendre le risque d'un emploi hypothétique", ont-ils recommandé.
A en croire la Direction générale des Ivoiriens de l'extérieur, ce sont à ce jour quelque 1.240.000 Ivoiriens qui vivent à travers le monde.
Selon les associations qui œuvrent contre l'immigration clandestine, ce sont, pour ces 20 dernières années, environ 20.000 personnes qui ont perdu la vie en tentant de regagner l'Europe par la Méditerranée.
Lors d'une conférence organisée par la Direction générale des Ivoiriens de l'extérieur (DGIE), la conseillère spéciale du ministre de l'Intégration Yolande Tano a dénoncé les dangers de l'immigration irrégulière et le "mythe" du transit.
"Il s'agit de sensibiliser les candidats au départ sur les risques de la migration à tout prix, et de les amener à préparer leur départ et leur installation puis leur vie dans le pays d'accueil", a noté Mme Tano.
"Pendant très longtemps les Ivoiriens enfermés dans le cocon douillet du miracle économique ivoirien n'avaient pas éprouvé le besoin de s'expatrier. Il aura fallu la crise économique de la fin des années 80 et les crises politiques, sociales et militaires des deux dernières décennies pour que bon nombre d'Ivoiriens soient tentés par l'émigration", a-t-elle expliqué.
Des journalistes européens, qui ont suivi les traces des migrants clandestins partis de l'Afrique subsaharienne pour l'Europe, ont conseillé aux potentiels candidats de renoncer aux voyages périlleux.
"Vous êtes dans un pays qui marche bien. Ça ne vaut vraiment pas le coup de prendre le risque d'un emploi hypothétique", ont-ils recommandé.
A en croire la Direction générale des Ivoiriens de l'extérieur, ce sont à ce jour quelque 1.240.000 Ivoiriens qui vivent à travers le monde.
Selon les associations qui œuvrent contre l'immigration clandestine, ce sont, pour ces 20 dernières années, environ 20.000 personnes qui ont perdu la vie en tentant de regagner l'Europe par la Méditerranée.