Abidjan, Une équipe d’universitaires ivoiriens conduite par Pr Francis Akindès, a présenté, jeudi, à Abidjan, le volet ivoirien des résultats d’un programme sur le thème « villes sûres et inclusives » qu’ils ont consacré en Côte d’Ivoire à « la phénoménologie de la violence criminelle dans les villes ivoiriennes : nouveaux défis pour la gouvernance locale à Duékoué, Abidjan et Bouaké ».
Vingt chercheurs et 12 étudiants, doctorants pour la plupart, ont consacré trois années durant, depuis 2013, leurs recherches au phénomène de la « violence criminelle », menée par les « microbes » (jeunes délinquants adolescents), due aux conflits fonciers et aux viols des femmes dont des fillettes de très bas âge. Les nouvelles dynamiques, leur organisation, le passage à l’acte, l’usage des filles en appât sont quelques uns des éléments qu’ils ont récoltés.
Lors du symposium organisé pour la présentation des résultats de leurs travaux, inédits en Côte d’Ivoire, et au cours duquel ils avaient pénétré l’univers de violence, d’intolérance et de réclusion des auteurs de crimes et violences gratuites envers les adultes, en ce qui concerne notamment les microbes, ils ont annoncé la diffusion prochaine d’un film documentaire dans lequel ces derniers motivent leurs actes.
Leurs recommandations et propositions de solution tournent principalement à l’adoption d’une option contraire à la répression et à l’usage de la force armée pour une approche engageant la résolution des problèmes de saine occupation, d’emploi des parents et même de dialogue pour comprendre leurs préoccupations.
Ce projet pluridisciplinaire, mené par la Chaire Unesco de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, a questionné les mutations de la violence urbaine à travers des recherches sur les modes d’ expression, les acteurs et les victimes ainsi que les formes de résilience en vue de comprendre les défis qu’elle pose à la gouvernance des villes. Le symposium a permis à l’équipe qui a mené l’étude d’en présenter les résultats et d’échanger avec les parties prenantes impliquées dans la gestion de la violence urbaine en Côte d’Ivoire.
(AIP)
aaa/tm
Vingt chercheurs et 12 étudiants, doctorants pour la plupart, ont consacré trois années durant, depuis 2013, leurs recherches au phénomène de la « violence criminelle », menée par les « microbes » (jeunes délinquants adolescents), due aux conflits fonciers et aux viols des femmes dont des fillettes de très bas âge. Les nouvelles dynamiques, leur organisation, le passage à l’acte, l’usage des filles en appât sont quelques uns des éléments qu’ils ont récoltés.
Lors du symposium organisé pour la présentation des résultats de leurs travaux, inédits en Côte d’Ivoire, et au cours duquel ils avaient pénétré l’univers de violence, d’intolérance et de réclusion des auteurs de crimes et violences gratuites envers les adultes, en ce qui concerne notamment les microbes, ils ont annoncé la diffusion prochaine d’un film documentaire dans lequel ces derniers motivent leurs actes.
Leurs recommandations et propositions de solution tournent principalement à l’adoption d’une option contraire à la répression et à l’usage de la force armée pour une approche engageant la résolution des problèmes de saine occupation, d’emploi des parents et même de dialogue pour comprendre leurs préoccupations.
Ce projet pluridisciplinaire, mené par la Chaire Unesco de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, a questionné les mutations de la violence urbaine à travers des recherches sur les modes d’ expression, les acteurs et les victimes ainsi que les formes de résilience en vue de comprendre les défis qu’elle pose à la gouvernance des villes. Le symposium a permis à l’équipe qui a mené l’étude d’en présenter les résultats et d’échanger avec les parties prenantes impliquées dans la gestion de la violence urbaine en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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